Un dirigeant du MSP (Mouvement de la société pour la paix) a une fois de plus confirmé que le président du parti a émis le vœu de ne plus faire partie du gouvernement. «Il semble que les choses s'acheminent vers un retrait de Soltani du gouvernement» a, en effet, indiqué, hier, Nouredine Aït Messaoudéne, qui n'est autre que le conseiller Aboudjerra Soltani. Invité de l'émission « En toute franchise » de la chaine III de la radio nationale Ait Messaoudène a aussi précisé que le leader du MSP a officiellement introduit une demande dans ce sens auprès du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La question de la présence d'Aboudjerra Soltani au sein du gouvernement où il occupe depuis de nombreuses années la fonction de ministre d'Etat sans portefeuille, qui a été à l'origine d'une grande fronde d'une partie de l'encadrement du mouvement, a pris une autre tournure lorsque justement les opposants ont annoncé la création d'un nouveau mouvement dissident au début du mois en cours. Le groupe de dissidents emmené par un membre fondateur du parti cher à feu Mahfoudh Nahnanh, Mustapha Boumehdi en l'occurrence, à qui l'ensemble des cadres et militants opposés à la direction politique actuelle du mouvement a prêté allégeance en le proclamant guide du groupe, a créé le MPC (Mouvement de la prédication et du changement) consacrant ainsi la scission de fait au sein du MSP. Cette fronde s'était déclarée à la veille et au lendemain de ce congrès, le quatrième dans l'histoire du mouvement, et le groupe animé par Mustapha Boumehdi et Abdelmadjid Menasra, n'a pas apprécié qu'Abioudjerra Soltani demeure à son poste de ministre alors qu'il s'est engagé devant les congressistes « à se consacrer aux affaires du parti ».Au sortir du congrès, qui a reconduit Aboudjerra à la tête du mouvement pour un second mandat, le conseil consultatif a, après examen de cette question sensible, « autorisé » son leader à demeurer en fonction. Mais les choses ont brusquement changé avec l'annonce de la création d'un mouvement dissident après une année de guéguerre entre les deux camps et l'échec de toutes les tentatives de réconciliation. Car c'est ce même conseil consultatif qui a de nouveau rouvert le dossier, mais cette fois la position a radicalement changé. Au cours de cette session extraordinaire, tenue les 16 et 17 avril, cette instance, la plus haute du mouvement entre deux congrès, a finalement accepté l'option du retrait du président du parti du gouvernement. Très vite alors Aboudjerra Soltani s'est empressé d'adresser une lettre au premier magistrat « l'implorant » d'accepter de le décharger de sa fonction ministérielle et de ne pas le reconduire dans la composante du nouveau gouvernement qui sera formé ces jours ci. Ainsi Aboudjerra Soltani compte redresser la situation interne du mouvement et faire surtout en sorte que l'appel lancé par les dissidents en direction des cadres et militants les invitant à rejoindre le MPC soit sans effet et n'induira pas une hémorragie dans les rangs du mouvement. Aït Messaoudène, qui a infirmé l'option d'un congrès extraordinaire dans l'immédiat, a égratigné les dissidents en déclarant que « le problème n'est rien d'autre qu'une guerre de leadership ». Un dirigeant du MSP (Mouvement de la société pour la paix) a une fois de plus confirmé que le président du parti a émis le vœu de ne plus faire partie du gouvernement. «Il semble que les choses s'acheminent vers un retrait de Soltani du gouvernement» a, en effet, indiqué, hier, Nouredine Aït Messaoudéne, qui n'est autre que le conseiller Aboudjerra Soltani. Invité de l'émission « En toute franchise » de la chaine III de la radio nationale Ait Messaoudène a aussi précisé que le leader du MSP a officiellement introduit une demande dans ce sens auprès du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La question de la présence d'Aboudjerra Soltani au sein du gouvernement où il occupe depuis de nombreuses années la fonction de ministre d'Etat sans portefeuille, qui a été à l'origine d'une grande fronde d'une partie de l'encadrement du mouvement, a pris une autre tournure lorsque justement les opposants ont annoncé la création d'un nouveau mouvement dissident au début du mois en cours. Le groupe de dissidents emmené par un membre fondateur du parti cher à feu Mahfoudh Nahnanh, Mustapha Boumehdi en l'occurrence, à qui l'ensemble des cadres et militants opposés à la direction politique actuelle du mouvement a prêté allégeance en le proclamant guide du groupe, a créé le MPC (Mouvement de la prédication et du changement) consacrant ainsi la scission de fait au sein du MSP. Cette fronde s'était déclarée à la veille et au lendemain de ce congrès, le quatrième dans l'histoire du mouvement, et le groupe animé par Mustapha Boumehdi et Abdelmadjid Menasra, n'a pas apprécié qu'Abioudjerra Soltani demeure à son poste de ministre alors qu'il s'est engagé devant les congressistes « à se consacrer aux affaires du parti ».Au sortir du congrès, qui a reconduit Aboudjerra à la tête du mouvement pour un second mandat, le conseil consultatif a, après examen de cette question sensible, « autorisé » son leader à demeurer en fonction. Mais les choses ont brusquement changé avec l'annonce de la création d'un mouvement dissident après une année de guéguerre entre les deux camps et l'échec de toutes les tentatives de réconciliation. Car c'est ce même conseil consultatif qui a de nouveau rouvert le dossier, mais cette fois la position a radicalement changé. Au cours de cette session extraordinaire, tenue les 16 et 17 avril, cette instance, la plus haute du mouvement entre deux congrès, a finalement accepté l'option du retrait du président du parti du gouvernement. Très vite alors Aboudjerra Soltani s'est empressé d'adresser une lettre au premier magistrat « l'implorant » d'accepter de le décharger de sa fonction ministérielle et de ne pas le reconduire dans la composante du nouveau gouvernement qui sera formé ces jours ci. Ainsi Aboudjerra Soltani compte redresser la situation interne du mouvement et faire surtout en sorte que l'appel lancé par les dissidents en direction des cadres et militants les invitant à rejoindre le MPC soit sans effet et n'induira pas une hémorragie dans les rangs du mouvement. Aït Messaoudène, qui a infirmé l'option d'un congrès extraordinaire dans l'immédiat, a égratigné les dissidents en déclarant que « le problème n'est rien d'autre qu'une guerre de leadership ».