Au-delà de 4 ou 5 absences répétées et sans motif valable le «coupable» passera devant la commission nationale de discipline qui a toute la latitude de suspendre ceux qui enfreignent cette disposition Au-delà de 4 ou 5 absences répétées et sans motif valable le «coupable» passera devant la commission nationale de discipline qui a toute la latitude de suspendre ceux qui enfreignent cette disposition Rien n'indique que le MSP ait pu dépasser les profondes divergences qui l'ont fortement tiraillé ces derniers mois. Tout porte à croire, en effet, qu'elles risquent d'aller s'approfondissant davantage. Ainsi, plus de deux mois après le 4e congrès du mouvement, qui a connu une lutte entre les deux camps qui se disputaient le leadership avant qu'Aboudjerra Soltani ne l'emportât haut la main, les conséquences de ce conclave restent vivaces. Pour preuve les partisans de l'e- candidat à la présidence du mouvement, Abdelmadjid Menasra, ont fait faux bond lors de la session du Madjliss Echoura qui s'est tenue du 3 au 5 juillet. Un boycott en bonne et due forme de cette première session ordinaire de la plus haute instance du MSP entre deux congrès, mais que des sources proches des détracteurs d'Aboudjerra Soltani refusent de considérer comme tel. D'ailleurs, c'est la deuxième fois que les pro-Menasra agissent de la sorte, car c'était aussi le cas lors de la session extraordinaire du Madjliss Echoura du 22 juin dernier lors quelle cette instance a installé une commission chargée d'élaborer le nouveau règlement intérieur du mouvement. Mais plus que la session de juin où seulement les têtes d'affiche de l'opposition à Aboudjerra ont brillé par leur absence, à l'image de Menasra, Salem Cherif, Abdelkader Bengrina, Ahmed Dane etc, pour cette fois-ci, le boycott a concerné tous les membres qui manifestent ouvertement leur opposition à Aboudjerra Soltani. « Ils se sont sûrement donné le mot » a indiqué un membre du Madjliss Echoura qui ne cache pas son soutien à la direction du mouvement issue du dernier congrès. Cette situation commence, semble-t-il, à agacer sérieusement le président du parti qui décèle à travers cette attitude une non-reconnaissance de son autorité qui refuse cependant de dire son nom. Et c'est sans doute pour circonscrire cette fronde qu'Aboudjerra Soltani, qui dispose d'une majorité confortable au sein du Madjliss Echoura, — d'ailleurs le quorum a été largement atteint — a introduit une disposition dans le nouveau règlement intérieur du mouvement. Ainsi au-delà de 4 ou 5 absences répétées et sans motif valable et acceptable le « coupable » passera inévitablement devant la commission nationale de discipline qui a toute latitude de suspendre ceux qui enfreignent cette disposition réglementaire. La commission de discipline, qui existait déjà dans les structures du mouvement mais qui s'est distinguée par une activité au ralenti pour ne pas dire quasi inexistante, a été ainsi redynamisée et pèsera dorénavant, tel une épée de Damoclès, sur les têtes des opposants à Aboudjerra Soltani. Ce dernier, qui vient d'obtenir le quitus du Madjliss Echoura pour demeurer à son poste au sein du gouvernement, a déjà menacé au lendemain du congrès de sévir contre toute forme d'indiscipline. Voulant réduire ses opposants au silence en les empêchant de faire des déclarations aux médias notamment, il a, en effet, menacé de sévir contre tout contrevenant. Mohamed Djemaâ, membre du bureau national chargé du département de l'information et de la communication, contacté hier, est on ne peut plus clair dans ses propos : « Si ces membres persistent à s'absenter, la commission de discipline prendra ses responsabilités ». En d'autres termes, si Abdelmadjid Menasra et ses amis continuent de narguer l'autorité d'Aboudjerra Soltani, ils risquent de perdre leur place au sein du Madjliss Echoura. Affaire, ou plutôt clash à suivre. A. S. Rien n'indique que le MSP ait pu dépasser les profondes divergences qui l'ont fortement tiraillé ces derniers mois. Tout porte à croire, en effet, qu'elles risquent d'aller s'approfondissant davantage. Ainsi, plus de deux mois après le 4e congrès du mouvement, qui a connu une lutte entre les deux camps qui se disputaient le leadership avant qu'Aboudjerra Soltani ne l'emportât haut la main, les conséquences de ce conclave restent vivaces. Pour preuve les partisans de l'e- candidat à la présidence du mouvement, Abdelmadjid Menasra, ont fait faux bond lors de la session du Madjliss Echoura qui s'est tenue du 3 au 5 juillet. Un boycott en bonne et due forme de cette première session ordinaire de la plus haute instance du MSP entre deux congrès, mais que des sources proches des détracteurs d'Aboudjerra Soltani refusent de considérer comme tel. D'ailleurs, c'est la deuxième fois que les pro-Menasra agissent de la sorte, car c'était aussi le cas lors de la session extraordinaire du Madjliss Echoura du 22 juin dernier lors quelle cette instance a installé une commission chargée d'élaborer le nouveau règlement intérieur du mouvement. Mais plus que la session de juin où seulement les têtes d'affiche de l'opposition à Aboudjerra ont brillé par leur absence, à l'image de Menasra, Salem Cherif, Abdelkader Bengrina, Ahmed Dane etc, pour cette fois-ci, le boycott a concerné tous les membres qui manifestent ouvertement leur opposition à Aboudjerra Soltani. « Ils se sont sûrement donné le mot » a indiqué un membre du Madjliss Echoura qui ne cache pas son soutien à la direction du mouvement issue du dernier congrès. Cette situation commence, semble-t-il, à agacer sérieusement le président du parti qui décèle à travers cette attitude une non-reconnaissance de son autorité qui refuse cependant de dire son nom. Et c'est sans doute pour circonscrire cette fronde qu'Aboudjerra Soltani, qui dispose d'une majorité confortable au sein du Madjliss Echoura, — d'ailleurs le quorum a été largement atteint — a introduit une disposition dans le nouveau règlement intérieur du mouvement. Ainsi au-delà de 4 ou 5 absences répétées et sans motif valable et acceptable le « coupable » passera inévitablement devant la commission nationale de discipline qui a toute latitude de suspendre ceux qui enfreignent cette disposition réglementaire. La commission de discipline, qui existait déjà dans les structures du mouvement mais qui s'est distinguée par une activité au ralenti pour ne pas dire quasi inexistante, a été ainsi redynamisée et pèsera dorénavant, tel une épée de Damoclès, sur les têtes des opposants à Aboudjerra Soltani. Ce dernier, qui vient d'obtenir le quitus du Madjliss Echoura pour demeurer à son poste au sein du gouvernement, a déjà menacé au lendemain du congrès de sévir contre toute forme d'indiscipline. Voulant réduire ses opposants au silence en les empêchant de faire des déclarations aux médias notamment, il a, en effet, menacé de sévir contre tout contrevenant. Mohamed Djemaâ, membre du bureau national chargé du département de l'information et de la communication, contacté hier, est on ne peut plus clair dans ses propos : « Si ces membres persistent à s'absenter, la commission de discipline prendra ses responsabilités ». En d'autres termes, si Abdelmadjid Menasra et ses amis continuent de narguer l'autorité d'Aboudjerra Soltani, ils risquent de perdre leur place au sein du Madjliss Echoura. Affaire, ou plutôt clash à suivre. A. S.