La mesure d'exclusion des dissidents a été entérinée par la plus haute instance entre deux congrès, le conseil consultatif, lors d'une session extraordinaire tenue ce week end à Alger. La mesure d'exclusion des dissidents a été entérinée par la plus haute instance entre deux congrès, le conseil consultatif, lors d'une session extraordinaire tenue ce week end à Alger. La mesure d'exclusion des dissidents était, on ne peut plus, prévisible. Elle a été, en effet, entérinée par la plus haute instance entre deux congrès, le conseil consultatif, lors d'une session extraordinaire tenue ce week end, à Alger. Cet appareil important du MSP, convoqué en session extraordinaire suite à la création par Abdelmadjid Menasra et ses partisans, dans le courant de la semaine écoulée, d'un mouvement politique dénommé le MPC (Mouvement pour la prédication et le changement), va, toutefois, au préalable transmettre le dossier de ces dissidents devant la commission de discipline. « En les traduisant en commission de discipline on ne fait que respecter les statuts du mouvement», indique kamal Guerguori, membre du bureau national, avant d'ajouter que le mouvement «est tenu d'abord de confirmer l'engagement effectif des personnes signatrices du communiqué annonçant la création de ce mouvement .Car, a ajouté notre interlocuteur, contacté hier, quelques personnes ont nié avoir fait partie des signataires. Déjà, le bureau national, réuni lundi soir, a pris la décision de geler la qualité de membre de 9 parlementaires dont, notamment, Abdelmadjid Menasra (député à l'APN), Farid Habaz et Tahar Zichi, tous deux membres du Conseil de la nation et farouches adversaires de Aboudjerra Soltani. Ce conflit opposant la direction politique du MSP et l'aile dissidente, conduite par des membres fondateurs dont notamment Mustapha Belmhidi, perdure depuis les assises du 4eme congrès, tenu à la fin du mois d'avril de l'année 2008. Lors de ce conclave, Aboudjerra Soltani, avec l'appui de la majorité des congressistes, a pris le dessus sur ses adversaires et s'est fait réélire à la tête du mouvement pour un deuxième mandat. Abdelmadjid Menasra, qui s'est porté candidat, a du jeter l'éponge lorsque il a senti le vent tourner en faveur du président du mouvement. Depuis, les «vaincus», ne reconnaissant pas la légitimité de Aboudjerra Soltani et des institutions élues lors du congrès, ont boycotté les structures du mouvement. Ils ont ainsi refusé de prendre part aux sessions du Conseil consultatif et ont aussi refusé de participer à l'opération de renouvellement des structures locales, entamée au lendemain du congrès. Le conflit a pris une autre dimension lorsque les dissidents ont créée un groupe parlementaire dissident à l'APN. La commission de réconciliation, conduite par Abderlhamid Medaoud, sénateur et membre fondateur du mouvement, a échoué dans ses tentatives d'aplanir les divergences entre les deux parties. Et même les tentatives de la confrérie des frères musulmans, à laquelle est affiliée le MSP, se sont avérées vaines au point de pousser le guide suprême, l'Egyptien Mahdi Akef, à renvoyer dos à dos les deux protagonistes en leur retirant la couverture de la confrérie jusqu'à nouvel ordre. En créant leur propre mouvement politique, les dissidents ont rompu definitivement avec le MSP. Ils comptent ainsi vider le mouvement de toute sa substance puisque, dans le communiqué fondateur, signé par une quarantaine de personnes, ils ont lancé un vibrant appel aux cadres et militants pour rejoindre le nouveau mouvement. Le MSP va-t-il connaître une hémorragie ? Aboudjerra et la direction légitime, issue du 4ème congrès, restent confiants. D'ailleurs, lors d'une réunion des structures, tenue avant-hier jeudi, les rapports lus par les responsables locaux n'accréditent pas les dissidents d'un fort ancrage au sein de la base militante. En effet, selon ces rapports, 3% seulement des cadres et militants du mouvement sont sensibles aux thèses des dissidents. Aboudjerra Soltani joue pourtant la carte de l'apaisement dans le but de ne pas jeter de l' huile sur ce brasier. Dans l'élocution qu'il a prononcé à la clôture des travaux de cette session extraordinaire du conseil consultatif, il a soigneusement évité de faire dans le discours musclé à l'endroit des dissidents, recommandant aux responsables des structures locales de dissuader les militants de rejoindre ce mouvement. La mesure d'exclusion des dissidents était, on ne peut plus, prévisible. Elle a été, en effet, entérinée par la plus haute instance entre deux congrès, le conseil consultatif, lors d'une session extraordinaire tenue ce week end, à Alger. Cet appareil important du MSP, convoqué en session extraordinaire suite à la création par Abdelmadjid Menasra et ses partisans, dans le courant de la semaine écoulée, d'un mouvement politique dénommé le MPC (Mouvement pour la prédication et le changement), va, toutefois, au préalable transmettre le dossier de ces dissidents devant la commission de discipline. « En les traduisant en commission de discipline on ne fait que respecter les statuts du mouvement», indique kamal Guerguori, membre du bureau national, avant d'ajouter que le mouvement «est tenu d'abord de confirmer l'engagement effectif des personnes signatrices du communiqué annonçant la création de ce mouvement .Car, a ajouté notre interlocuteur, contacté hier, quelques personnes ont nié avoir fait partie des signataires. Déjà, le bureau national, réuni lundi soir, a pris la décision de geler la qualité de membre de 9 parlementaires dont, notamment, Abdelmadjid Menasra (député à l'APN), Farid Habaz et Tahar Zichi, tous deux membres du Conseil de la nation et farouches adversaires de Aboudjerra Soltani. Ce conflit opposant la direction politique du MSP et l'aile dissidente, conduite par des membres fondateurs dont notamment Mustapha Belmhidi, perdure depuis les assises du 4eme congrès, tenu à la fin du mois d'avril de l'année 2008. Lors de ce conclave, Aboudjerra Soltani, avec l'appui de la majorité des congressistes, a pris le dessus sur ses adversaires et s'est fait réélire à la tête du mouvement pour un deuxième mandat. Abdelmadjid Menasra, qui s'est porté candidat, a du jeter l'éponge lorsque il a senti le vent tourner en faveur du président du mouvement. Depuis, les «vaincus», ne reconnaissant pas la légitimité de Aboudjerra Soltani et des institutions élues lors du congrès, ont boycotté les structures du mouvement. Ils ont ainsi refusé de prendre part aux sessions du Conseil consultatif et ont aussi refusé de participer à l'opération de renouvellement des structures locales, entamée au lendemain du congrès. Le conflit a pris une autre dimension lorsque les dissidents ont créée un groupe parlementaire dissident à l'APN. La commission de réconciliation, conduite par Abderlhamid Medaoud, sénateur et membre fondateur du mouvement, a échoué dans ses tentatives d'aplanir les divergences entre les deux parties. Et même les tentatives de la confrérie des frères musulmans, à laquelle est affiliée le MSP, se sont avérées vaines au point de pousser le guide suprême, l'Egyptien Mahdi Akef, à renvoyer dos à dos les deux protagonistes en leur retirant la couverture de la confrérie jusqu'à nouvel ordre. En créant leur propre mouvement politique, les dissidents ont rompu definitivement avec le MSP. Ils comptent ainsi vider le mouvement de toute sa substance puisque, dans le communiqué fondateur, signé par une quarantaine de personnes, ils ont lancé un vibrant appel aux cadres et militants pour rejoindre le nouveau mouvement. Le MSP va-t-il connaître une hémorragie ? Aboudjerra et la direction légitime, issue du 4ème congrès, restent confiants. D'ailleurs, lors d'une réunion des structures, tenue avant-hier jeudi, les rapports lus par les responsables locaux n'accréditent pas les dissidents d'un fort ancrage au sein de la base militante. En effet, selon ces rapports, 3% seulement des cadres et militants du mouvement sont sensibles aux thèses des dissidents. Aboudjerra Soltani joue pourtant la carte de l'apaisement dans le but de ne pas jeter de l' huile sur ce brasier. Dans l'élocution qu'il a prononcé à la clôture des travaux de cette session extraordinaire du conseil consultatif, il a soigneusement évité de faire dans le discours musclé à l'endroit des dissidents, recommandant aux responsables des structures locales de dissuader les militants de rejoindre ce mouvement.