«Je suis une jeune fille âgée de 18 ans. Je suis en première année d'interprétariat. Mon problème est que je fais fuir les garçons par ma méchanceté. Je suis très consciente de mon problème, mais je n'arrive pas à comprendre comment changer de comportement vis-à-vis des garçons. Dernièrement, un garçon me plaisait énormément. Seulement, méchante que je suis, je me suis retrouvée en train de lui coller des noms drôles qui faisaient rire mes copines. Ce garçon a eu écho de ce que je disais de lui et depuis, il me regarde d'un air hautain. Je me sens rabaissée, méchante, anéantie par ses regards. Depuis, je me remets constamment en question. Je suis très triste en constatant que toutes mes copines ont des copains, alors que je me retrouve seule. Je voudrais que vous m'aidiez à changer.» Sarah Votre méchanceté fait fuir les garçons. Vous en êtes apparemment convaincue. Ce garçon qui vous plaisait énormément a eu écho des noms drôles que vous lui avez collés. Furieux, il ne vous adresse plus la parole et pis, il vous néglige. Votre sentiment de culpabilité d'avoir suscité le mépris de ce garçon au lieu de captiver son attention, vous fait souffrir. Essayons de décortiquer votre tendance à la méchanceté. Que cache-t-elle ? Est-elle naturelle ? Quel est son intérêt ? Peu de psychologues, sociologues ou analystes se sont intéressés au sujet de la méchanceté qui devient monnaie courante. «Mais pourquoi est-il si méchant», c'est une question que nous nous posons souvent face à une collègue méchante, une amie sarcastique ou un ado cruel. L'ouvrage de Michel Fize, un sociologue et historien français, a placé la méchanceté au ban des accusés dans une tentative d'analyse et d'exploration de cette attitude à l'égard d'autrui. Sa déduction : la méchanceté n'est pas un comportement qu'il faut encourager, mais bannir. La méchanceté, propre à l'être humain, fait bien partie de notre vie d'adulte, selon le sociologue. Ce dernier, évoque toutes les formes de méchanceté que nous rencontrons - ou manifestons - au quotidien, du racisme à l'intolérance en passant par les réflexions mal placées entre conjoints et les moqueries blessantes. Des attitudes destructrices, qui entraînent de la souffrance chez la victime, et parfois de la culpabilité du côté du bourreau. La méchanceté, dans l'ouvrage du spécialiste, implique une réelle intention de nuire. «On n'est jamais méchant involontairement», explique-t-il. Si l'auteur du livre ‘'Mais qu'est-ce qui se passe par la tête des méchants'' dresse un tableau noir de la méchanceté, il n'omet pas, dans le dernier chapitre, d'expliquer comment la soigner. L'amour est, selon lui, l'unique remède. S'exercer à la bonté, prendre conscience de ses sentiments nuisibles, comprendre la vraie explication de sa méchanceté, contrôler ses élans de destructions, seraient la meilleure manière de lutter contre l'envie de faire du mal aux autres. Commencez par vous remettre en question, par analyser votre attitude, par tenter de changer progressivement votre comportement en vous montrant plus tendre et affectueuse. Vous gagnerez le respect et l'estime des autres par votre modestie et non par votre méchanceté. A méditer. «Je suis une jeune fille âgée de 18 ans. Je suis en première année d'interprétariat. Mon problème est que je fais fuir les garçons par ma méchanceté. Je suis très consciente de mon problème, mais je n'arrive pas à comprendre comment changer de comportement vis-à-vis des garçons. Dernièrement, un garçon me plaisait énormément. Seulement, méchante que je suis, je me suis retrouvée en train de lui coller des noms drôles qui faisaient rire mes copines. Ce garçon a eu écho de ce que je disais de lui et depuis, il me regarde d'un air hautain. Je me sens rabaissée, méchante, anéantie par ses regards. Depuis, je me remets constamment en question. Je suis très triste en constatant que toutes mes copines ont des copains, alors que je me retrouve seule. Je voudrais que vous m'aidiez à changer.» Sarah Votre méchanceté fait fuir les garçons. Vous en êtes apparemment convaincue. Ce garçon qui vous plaisait énormément a eu écho des noms drôles que vous lui avez collés. Furieux, il ne vous adresse plus la parole et pis, il vous néglige. Votre sentiment de culpabilité d'avoir suscité le mépris de ce garçon au lieu de captiver son attention, vous fait souffrir. Essayons de décortiquer votre tendance à la méchanceté. Que cache-t-elle ? Est-elle naturelle ? Quel est son intérêt ? Peu de psychologues, sociologues ou analystes se sont intéressés au sujet de la méchanceté qui devient monnaie courante. «Mais pourquoi est-il si méchant», c'est une question que nous nous posons souvent face à une collègue méchante, une amie sarcastique ou un ado cruel. L'ouvrage de Michel Fize, un sociologue et historien français, a placé la méchanceté au ban des accusés dans une tentative d'analyse et d'exploration de cette attitude à l'égard d'autrui. Sa déduction : la méchanceté n'est pas un comportement qu'il faut encourager, mais bannir. La méchanceté, propre à l'être humain, fait bien partie de notre vie d'adulte, selon le sociologue. Ce dernier, évoque toutes les formes de méchanceté que nous rencontrons - ou manifestons - au quotidien, du racisme à l'intolérance en passant par les réflexions mal placées entre conjoints et les moqueries blessantes. Des attitudes destructrices, qui entraînent de la souffrance chez la victime, et parfois de la culpabilité du côté du bourreau. La méchanceté, dans l'ouvrage du spécialiste, implique une réelle intention de nuire. «On n'est jamais méchant involontairement», explique-t-il. Si l'auteur du livre ‘'Mais qu'est-ce qui se passe par la tête des méchants'' dresse un tableau noir de la méchanceté, il n'omet pas, dans le dernier chapitre, d'expliquer comment la soigner. L'amour est, selon lui, l'unique remède. S'exercer à la bonté, prendre conscience de ses sentiments nuisibles, comprendre la vraie explication de sa méchanceté, contrôler ses élans de destructions, seraient la meilleure manière de lutter contre l'envie de faire du mal aux autres. Commencez par vous remettre en question, par analyser votre attitude, par tenter de changer progressivement votre comportement en vous montrant plus tendre et affectueuse. Vous gagnerez le respect et l'estime des autres par votre modestie et non par votre méchanceté. A méditer.