Les escarmouches entre les émeutiers et les forces de sécurité se sont poursuivies au centre-ville et au quartier mitoyen, le Plateau. Malgré un retour au calme par rapport aux premiers jours des émeutes, l'atmosphère reste tendue. Les escarmouches entre les émeutiers et les forces de sécurité se sont poursuivies au centre-ville et au quartier mitoyen, le Plateau. Malgré un retour au calme par rapport aux premiers jours des émeutes, l'atmosphère reste tendue. Les émeutes qui ont secoué la ville d'Oran au cours des journées de lundi et mardi ont connu hier une certaine accalmie. Les forces de sécurité dépêchées en renfort sur les lieux ont eu raison, finalement, de la colère juvénile et la situation semble maîtrisée. Cependant, les escarmouches entre les émeutiers et les forces de sécurité se sont poursuivies au centre-ville et au quartier mitoyen, le Plateau. Malgré un retour du calme par rapport aux premiers jours des émeutes, l'atmosphère reste tendue. Une reprise des violences reste toujours possible puisque de petits groupes de jeunes continuent à harceler les forces de l'ordre et la situation peut dégénérer d'un moment à l'autre. La journée d'hier a été plutôt marquée par le rassemblement de dizaines de familles devant le siège de la sûreté de wilaya. Les familles en question se sont déplacées en force pour réclamer la libération des leurs arrêtés au cours de ces évènements. Le nombre d'émeutiers détenus avoisine les 70 dont la présentation devant le procureur général était annoncée pour hier. Les autorités concernées ont préféré, parait-il, patienter encore avant de les présenter de crainte d'attiser la colère de leurs proches. S'agissant des blessés, des sources hospitalières avaient annoncé que leur nombre dépasse les 60 parmi lesquels une trentaine de policiers. Il faut dire cependant que le nombre de blessés peut être supérieur au bilan précité car certains d'entre eux ne se rendaient pas à l'hôpital préférant se soigner chez eux de peur d'être arrêtés. Il y a lieu de rappeler que les affrontements ayant secoué la capitale de l'ouest les lundi et mardi passés suite de la relégation du MCO en deuxième division du championnat national de football se sont soldés par d'importants dégâts matériels. Des édifices publics, des établissements financiers et touristiques ainsi que des biens de particuliers ont été pris à partie par les émeutiers. Il a été même enregistré le saccage d'un CEM sis au boulevard Mohamed VI. Soulignions, enfin, que la ville de Sidi El-Houari vit toujours sous le choc de ces violences comme en témoignent les magasins fermés et l'odeur des gaz lacrymogène et de pneus brûlés. La ville d'Oran, faut-il le rappeler, n'est pas à sa première expérience avec les émeutes. L'été dernier a été marqué par de violents affrontements entre les forces de l'ordre et les habitants du quartier Planteurs. Des émeutes qui se sont déclenchées suite à l'opération de relogement des habitants de ce bidonville surpeuplé. Certains observateurs estiment d'ailleurs que les violences déclenchées suite au match du MCO ne sont en fait que le prolongement de ce que s'est passé lors des émeutes des Planteurs. Ceci en plus du phénomènes du chômage et de la dégradation des conditions de vie de la majorité de la population de cette ville considérée comme la deuxième capitale du pays. Les émeutes qui ont secoué la ville d'Oran au cours des journées de lundi et mardi ont connu hier une certaine accalmie. Les forces de sécurité dépêchées en renfort sur les lieux ont eu raison, finalement, de la colère juvénile et la situation semble maîtrisée. Cependant, les escarmouches entre les émeutiers et les forces de sécurité se sont poursuivies au centre-ville et au quartier mitoyen, le Plateau. Malgré un retour du calme par rapport aux premiers jours des émeutes, l'atmosphère reste tendue. Une reprise des violences reste toujours possible puisque de petits groupes de jeunes continuent à harceler les forces de l'ordre et la situation peut dégénérer d'un moment à l'autre. La journée d'hier a été plutôt marquée par le rassemblement de dizaines de familles devant le siège de la sûreté de wilaya. Les familles en question se sont déplacées en force pour réclamer la libération des leurs arrêtés au cours de ces évènements. Le nombre d'émeutiers détenus avoisine les 70 dont la présentation devant le procureur général était annoncée pour hier. Les autorités concernées ont préféré, parait-il, patienter encore avant de les présenter de crainte d'attiser la colère de leurs proches. S'agissant des blessés, des sources hospitalières avaient annoncé que leur nombre dépasse les 60 parmi lesquels une trentaine de policiers. Il faut dire cependant que le nombre de blessés peut être supérieur au bilan précité car certains d'entre eux ne se rendaient pas à l'hôpital préférant se soigner chez eux de peur d'être arrêtés. Il y a lieu de rappeler que les affrontements ayant secoué la capitale de l'ouest les lundi et mardi passés suite de la relégation du MCO en deuxième division du championnat national de football se sont soldés par d'importants dégâts matériels. Des édifices publics, des établissements financiers et touristiques ainsi que des biens de particuliers ont été pris à partie par les émeutiers. Il a été même enregistré le saccage d'un CEM sis au boulevard Mohamed VI. Soulignions, enfin, que la ville de Sidi El-Houari vit toujours sous le choc de ces violences comme en témoignent les magasins fermés et l'odeur des gaz lacrymogène et de pneus brûlés. La ville d'Oran, faut-il le rappeler, n'est pas à sa première expérience avec les émeutes. L'été dernier a été marqué par de violents affrontements entre les forces de l'ordre et les habitants du quartier Planteurs. Des émeutes qui se sont déclenchées suite à l'opération de relogement des habitants de ce bidonville surpeuplé. Certains observateurs estiment d'ailleurs que les violences déclenchées suite au match du MCO ne sont en fait que le prolongement de ce que s'est passé lors des émeutes des Planteurs. Ceci en plus du phénomènes du chômage et de la dégradation des conditions de vie de la majorité de la population de cette ville considérée comme la deuxième capitale du pays.