L'Iran a accusé hier l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'avoir cédé aux pressions occidentales en adoptant un ton plus offensif dans son récent rapport sur le programme nucléaire du pays. «Nous nous attendions à plus de la part de l'AIEA», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, lors de son point de presse hebdomadaire. «S'il n'y avait pas les pressions d'un ou deux pays, l'agence aurait pu faire un meilleur rapport qui n'aurait pas donné d'opportunité à certains pays qui cherchent des prétextes pour faire pression sur nous», a-t-il ajouté. Lundi dernier, l'AIEA a augmenté d'un cran la pression contre l'Iran dans un dernier rapport, plus offensif qu'à l'accoutumée, dénonçant le refus persistant de Téhéran de s'expliquer sur ses tentatives présumées de militarisation de son programme nucléaire. Le chef des inspections de l'AIEA, le Finlandais Olli Heinonen, a détaillé le 29 mai devant des diplomates à Vienne un document de 15 pages sur le modelage de l'uranium pour l'utiliser dans une tête nucléaire, ce qu'il a jugé «alarmant». M. Hosseini a critiqué l'agence, l'accusant de ne pas «respecter ses engagements» en poursuivant l'examen sur ce document décrivant le processus pour traiter l'uranium sous forme métallique de manière à obtenir deux hémisphères, du type utilisé dans les têtes nucléaires. L'Iran a remis en novembre dernier ce document à l'AIEA, qui le réclamait depuis deux ans. Il a affirmé que l'agence avait estimé par le passé que cette question était close. «Un point négatif du rapport est de laisser ouverte la question sur le document concernant l'uranium sous forme métallique (...) Nous considérons que l'agence ne respecte pas son engagement», a déclaré M. Hosseini. Le rapport de l'AIEA affirme que «L'Iran doit (...) fournir plus d'information sur les circonstance de l'acquisition du document sur l'uranium sous forme métallique». Tout en jugeant «regrettable» que le rapport ait «été influencé par certains pays» occidentaux, M. Hosseini a néanmoins ajouté qu'il «ne contenait aucun point négatif à propos du programme nucléaire» iranien. L'AIEA se réunira aujourd'hui à Vienne pour débattre notamment du rapport de Mohammad El Baradei, directeur général de l'AIEA, sur le programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis et les pays européens accusent l'Iran de chercher à utiliser son programme nucléaire civil pour fabriquer l'arme atomique, ce que Téhéran dément. L'Iran a accusé hier l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'avoir cédé aux pressions occidentales en adoptant un ton plus offensif dans son récent rapport sur le programme nucléaire du pays. «Nous nous attendions à plus de la part de l'AIEA», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, lors de son point de presse hebdomadaire. «S'il n'y avait pas les pressions d'un ou deux pays, l'agence aurait pu faire un meilleur rapport qui n'aurait pas donné d'opportunité à certains pays qui cherchent des prétextes pour faire pression sur nous», a-t-il ajouté. Lundi dernier, l'AIEA a augmenté d'un cran la pression contre l'Iran dans un dernier rapport, plus offensif qu'à l'accoutumée, dénonçant le refus persistant de Téhéran de s'expliquer sur ses tentatives présumées de militarisation de son programme nucléaire. Le chef des inspections de l'AIEA, le Finlandais Olli Heinonen, a détaillé le 29 mai devant des diplomates à Vienne un document de 15 pages sur le modelage de l'uranium pour l'utiliser dans une tête nucléaire, ce qu'il a jugé «alarmant». M. Hosseini a critiqué l'agence, l'accusant de ne pas «respecter ses engagements» en poursuivant l'examen sur ce document décrivant le processus pour traiter l'uranium sous forme métallique de manière à obtenir deux hémisphères, du type utilisé dans les têtes nucléaires. L'Iran a remis en novembre dernier ce document à l'AIEA, qui le réclamait depuis deux ans. Il a affirmé que l'agence avait estimé par le passé que cette question était close. «Un point négatif du rapport est de laisser ouverte la question sur le document concernant l'uranium sous forme métallique (...) Nous considérons que l'agence ne respecte pas son engagement», a déclaré M. Hosseini. Le rapport de l'AIEA affirme que «L'Iran doit (...) fournir plus d'information sur les circonstance de l'acquisition du document sur l'uranium sous forme métallique». Tout en jugeant «regrettable» que le rapport ait «été influencé par certains pays» occidentaux, M. Hosseini a néanmoins ajouté qu'il «ne contenait aucun point négatif à propos du programme nucléaire» iranien. L'AIEA se réunira aujourd'hui à Vienne pour débattre notamment du rapport de Mohammad El Baradei, directeur général de l'AIEA, sur le programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis et les pays européens accusent l'Iran de chercher à utiliser son programme nucléaire civil pour fabriquer l'arme atomique, ce que Téhéran dément.