L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a sommé une nouvelle fois Téhéran de communiquer les informations nécessairessur son programme nucléaire et exigé des «explications complètes» concernant ses installations controversées, alors que l'Iran a exclu de son côté la révision de sa coopération avec l'Agence. Lors de la réunion des 35 pays membres de l'exécutif de l'agence, qui se tient jusqu'au 6 juin à Vienne (Autriche), le directeur général de l'AIEA, M. Mohamed El-Baradei a affirmé que la capacité de l'Agence à connaître la vérité sur le programme nucléaire iranien «dépend en premier lieu de l'Iran qui doit faire preuve de la transparence nécessaire et fournir des explications complètes». M. El-Baradei a également appelé Téhéran à être « pleinement coopératif à ce sujet», estimant «regrettable qu'aucun progrès» n'ait été fait par l'Iran dans un domaine «majeur» de son programme nucléaire, plus précisément les «prétendues études» portant sur la fabrication d'ogives, de la possible conversion du missile Shahab-3 en vecteur d'arme nucléaire ou encore sur des installations pour des essais nucléaires souterrains. L'Agence veut une «clarification sur le faisceau d'allégations et les questions du secrétariat (de l'AIEA) sur de possibles dimensions militaires du programme nucléaire iranien», a encore rappelé le DG de l'agence. Téhéran a qualifié ces allégations de «sans fondement» et de «fabriquées», accusant même l'AIEA d'avoir publié son rapport sur le nucléaire iranien sous «les pressions d'un ou deux pays» occidentaux, qualifiant ces agissements de «regrettables». Pour le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, M. Mohammed Ali Hosseini, «s'il n'y avait pas les pressions d'un ou deux pays, l'agence aurait pu faire un meilleur rapport, qui n'aurait pas donné d'opportunité à certains pays qui cherchent des prétextes pour faire pression sur nous». De son côté, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exclu lundi la révision de la coopération de son pays avec l'AIEA, soulignant cependant que «la mise en garde du Parlement était appropriée». L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a sommé une nouvelle fois Téhéran de communiquer les informations nécessairessur son programme nucléaire et exigé des «explications complètes» concernant ses installations controversées, alors que l'Iran a exclu de son côté la révision de sa coopération avec l'Agence. Lors de la réunion des 35 pays membres de l'exécutif de l'agence, qui se tient jusqu'au 6 juin à Vienne (Autriche), le directeur général de l'AIEA, M. Mohamed El-Baradei a affirmé que la capacité de l'Agence à connaître la vérité sur le programme nucléaire iranien «dépend en premier lieu de l'Iran qui doit faire preuve de la transparence nécessaire et fournir des explications complètes». M. El-Baradei a également appelé Téhéran à être « pleinement coopératif à ce sujet», estimant «regrettable qu'aucun progrès» n'ait été fait par l'Iran dans un domaine «majeur» de son programme nucléaire, plus précisément les «prétendues études» portant sur la fabrication d'ogives, de la possible conversion du missile Shahab-3 en vecteur d'arme nucléaire ou encore sur des installations pour des essais nucléaires souterrains. L'Agence veut une «clarification sur le faisceau d'allégations et les questions du secrétariat (de l'AIEA) sur de possibles dimensions militaires du programme nucléaire iranien», a encore rappelé le DG de l'agence. Téhéran a qualifié ces allégations de «sans fondement» et de «fabriquées», accusant même l'AIEA d'avoir publié son rapport sur le nucléaire iranien sous «les pressions d'un ou deux pays» occidentaux, qualifiant ces agissements de «regrettables». Pour le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, M. Mohammed Ali Hosseini, «s'il n'y avait pas les pressions d'un ou deux pays, l'agence aurait pu faire un meilleur rapport, qui n'aurait pas donné d'opportunité à certains pays qui cherchent des prétextes pour faire pression sur nous». De son côté, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exclu lundi la révision de la coopération de son pays avec l'AIEA, soulignant cependant que «la mise en garde du Parlement était appropriée».