Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exclu hier la révision de la coopération de son pays avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a rapporté l'agence de presse iranienne, Irna. «Pour l'instant, il n'y a aucune nécessité de revoir la coopération avec l'AIEA mais la mise en garde du Parlement était appropriée», a déclaré à la presse, M. Ahmadinejad après avoir rencontré le nouveau président Parlement, M. Ali Larijani. La déclaration du président Ahmadinejad intervient après les propos de M. Larijani tenus mercredi dernier selon lesquels l'Iran pourrait revoir sa coopération avec l'AIEA après que l'agence de l'ONU eut déploré le refus de Téhéran de répondre à ses questions sur «un possible volet militaire de son programme nucléaire». M. Larijani, ancien responsable des négociations sur le dossier nucléaire iranien avec les grandes puissances, a accusé l'AIEA «de collusion avec ces dernières». «Le Parlement ne permettra pas de telles tromperies et s'ils (l'AIEA et les grandes puissances) continuent sur cette voie, il interviendra dans le dossier et fixera une nouvelle ligne pour la coopération avec l'AIEA», avait prévenu M. Larijani. En tant que signataire du Traité de non-prolifération, l'Iran, soupçonné par les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) de vouloir se doter de l'arme nucléaire, dit avoir le droit d'enrichir de l'uranium pour fabriquer le combustible nécessaire à la production d'énergie nucléaire civile, et dément tout objectif militaire. Début mars, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une nouvelle résolution numérotée 1803 pour persuader Téhéran de suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium. La résolution 1803 renforce les sanctions économiques et commerciales imposées à Téhéran, décidées dans deux résolutions précédentes la 1737 de décembre 2006 et la 1747 de mars 2007. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exclu hier la révision de la coopération de son pays avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a rapporté l'agence de presse iranienne, Irna. «Pour l'instant, il n'y a aucune nécessité de revoir la coopération avec l'AIEA mais la mise en garde du Parlement était appropriée», a déclaré à la presse, M. Ahmadinejad après avoir rencontré le nouveau président Parlement, M. Ali Larijani. La déclaration du président Ahmadinejad intervient après les propos de M. Larijani tenus mercredi dernier selon lesquels l'Iran pourrait revoir sa coopération avec l'AIEA après que l'agence de l'ONU eut déploré le refus de Téhéran de répondre à ses questions sur «un possible volet militaire de son programme nucléaire». M. Larijani, ancien responsable des négociations sur le dossier nucléaire iranien avec les grandes puissances, a accusé l'AIEA «de collusion avec ces dernières». «Le Parlement ne permettra pas de telles tromperies et s'ils (l'AIEA et les grandes puissances) continuent sur cette voie, il interviendra dans le dossier et fixera une nouvelle ligne pour la coopération avec l'AIEA», avait prévenu M. Larijani. En tant que signataire du Traité de non-prolifération, l'Iran, soupçonné par les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) de vouloir se doter de l'arme nucléaire, dit avoir le droit d'enrichir de l'uranium pour fabriquer le combustible nécessaire à la production d'énergie nucléaire civile, et dément tout objectif militaire. Début mars, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une nouvelle résolution numérotée 1803 pour persuader Téhéran de suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium. La résolution 1803 renforce les sanctions économiques et commerciales imposées à Téhéran, décidées dans deux résolutions précédentes la 1737 de décembre 2006 et la 1747 de mars 2007.