''Naturellement beau, réflexion de la nature dans l'art plastique contemporain tchèque'' est le thème de l'exposition plastique d'œuvres présentées par dix artistes de la République de Tchéquie à la galerie des Bronzes du Musée national des beaux-arts. ''Naturellement beau, réflexion de la nature dans l'art plastique contemporain tchèque'' est le thème de l'exposition plastique d'œuvres présentées par dix artistes de la République de Tchéquie à la galerie des Bronzes du Musée national des beaux-arts. La sélection de la trentaine de créations qui sont accrochées aux cimaises de l'espace et ce, jusqu'au 11 du mois en cours, nous édifie sur l'originalité et la sensibilité de la création des artistes tchèques contemporains. Un travil qui s'inscrit dans la démarche de la galerie Havelka qui se ''fixe pour objectif de présenter les phénomènes spécifiques à l'art plastique tchèque, à travers les réalisations d'une nouvelle génération d'artistes'', est-il noté dans le catalogue de présentation. Il est évident que l'école d'arts graphiques tchèque jouit d'une renommée reconnue dans le monde. Les plasticiens Dalibor Smutny, Lucie Svobodová et Jan Vicar portent cet héritage d'une manière originale. Bien que les trois auteurs utilisent un style artistique différent, ils demeurent liés par le thème universel de la nature qui, selon leur conception, varie du microcosme au macrocosme, du détail à la forme monumentale. Le public pourra découvrir les réalisations mystérieuses de Dalibor Smutny qui utilise la vieille technique minutieuse du mezzotinto (demi-teinte). Optant pour le bichromie, les oeuvres déclinent des motifs végétaux sous un éclairage nocturne. Préférant le grand format, Jan Vicar apprivoise la technique de la gravure sur linoléum, une composition mixte qui confère à son travail l'illusion d'une superposition des plants non sans susciter cette impression d'onirisme. Lucie Svobodová, quant à elle, transfère ses peintures de structures organiques vers une forme numérique. Son secret à elle réside dans cette beauté à pouvoir démultiplier et combiner les éléments d'une plante jusqu'à lui donner cet aspect qui fait penser aux fractales gigantesques qui reflètent la morphologie de toute la nature dans sa splendeur. Le spectateur est invité également à découvrir l'originalité et la sensibilité que résume la création tchèque dans l'art du verre, une tradition qui, faut-il souligner, a fait des émules de par le monde. Dans cette exposition, il est représenté par la magie des formes sculpturales la magie que la nouvelle génération de plasticiens semble dompter à sa guise. Qu'il soit soufflé, taillé, déplié, taillé, couché ou moulé, le verre est enrichi non seulement par l'aspect artistique, mais également par l'aspect technique. Malléable, le matériau glisse allègrement vers plusieurs significations entre les mains des nouveaux représentants du verre tchèque. Parmi les exposants, il y a lieu de citer Anna Polanská, Eva Vlcková ; Petr Vlcek et Zdenek dont le design de leurs chefs-d'œuvre s'inspire des variétés florales comme le rhododendron, la passiflore, les marronniers, le magnolia ou le liseron. D'autres pièces s'offrent au regard et qui empruntent aussi de la nature, à l'image des œuvres baptisées ''Cascade'', ''Masque orange'', ''Vagues bleues'' ou ''la Pluie'', proposées dans la tendance de l'expressionnisme abstrait. Il n'est pas inutile de rappeler que dès les années 50, dans la Tchécoslovaquie communiste, les manufactures traditionnelles et les écoles du verre sont les lieux de toutes les expérimentations artistiques. Considéré comme un art appliqué et décoratif, le verre fait alors son entrée sur la scène des créations plastiques modernes. Dans ce contexte, l'artiste Václav Cigler est l'un des premiers à réaliser des sculptures en verre aux formes simples et géométriques, obtenues par les techniques de taille. Il influencera plusieurs générations d'artistes intéressés par les préceptes de l'art minimal et l'utilisation d'un verre optique aux qualités absolues de transparence. Plus récemment, la nouvelle génération s'éloigne de la géométrie optique. Dans la seconde moitié des années 80, les nouvelles techniques de façonnage du verre à chaud entraînent l'intégration progressive de la couleur. Les sculptures deviennent plus poétiques. Puis à partir des années 90, les principes esthétiques et fonctionnels de la sculpture en verre changent de manière significative. Les jeunes artistes rejettent la beauté illusoire du verre. Les formes deviennent plus brutes, le verre est associé à d'autres matériaux : bois, pierre, métal. La sélection de la trentaine de créations qui sont accrochées aux cimaises de l'espace et ce, jusqu'au 11 du mois en cours, nous édifie sur l'originalité et la sensibilité de la création des artistes tchèques contemporains. Un travil qui s'inscrit dans la démarche de la galerie Havelka qui se ''fixe pour objectif de présenter les phénomènes spécifiques à l'art plastique tchèque, à travers les réalisations d'une nouvelle génération d'artistes'', est-il noté dans le catalogue de présentation. Il est évident que l'école d'arts graphiques tchèque jouit d'une renommée reconnue dans le monde. Les plasticiens Dalibor Smutny, Lucie Svobodová et Jan Vicar portent cet héritage d'une manière originale. Bien que les trois auteurs utilisent un style artistique différent, ils demeurent liés par le thème universel de la nature qui, selon leur conception, varie du microcosme au macrocosme, du détail à la forme monumentale. Le public pourra découvrir les réalisations mystérieuses de Dalibor Smutny qui utilise la vieille technique minutieuse du mezzotinto (demi-teinte). Optant pour le bichromie, les oeuvres déclinent des motifs végétaux sous un éclairage nocturne. Préférant le grand format, Jan Vicar apprivoise la technique de la gravure sur linoléum, une composition mixte qui confère à son travail l'illusion d'une superposition des plants non sans susciter cette impression d'onirisme. Lucie Svobodová, quant à elle, transfère ses peintures de structures organiques vers une forme numérique. Son secret à elle réside dans cette beauté à pouvoir démultiplier et combiner les éléments d'une plante jusqu'à lui donner cet aspect qui fait penser aux fractales gigantesques qui reflètent la morphologie de toute la nature dans sa splendeur. Le spectateur est invité également à découvrir l'originalité et la sensibilité que résume la création tchèque dans l'art du verre, une tradition qui, faut-il souligner, a fait des émules de par le monde. Dans cette exposition, il est représenté par la magie des formes sculpturales la magie que la nouvelle génération de plasticiens semble dompter à sa guise. Qu'il soit soufflé, taillé, déplié, taillé, couché ou moulé, le verre est enrichi non seulement par l'aspect artistique, mais également par l'aspect technique. Malléable, le matériau glisse allègrement vers plusieurs significations entre les mains des nouveaux représentants du verre tchèque. Parmi les exposants, il y a lieu de citer Anna Polanská, Eva Vlcková ; Petr Vlcek et Zdenek dont le design de leurs chefs-d'œuvre s'inspire des variétés florales comme le rhododendron, la passiflore, les marronniers, le magnolia ou le liseron. D'autres pièces s'offrent au regard et qui empruntent aussi de la nature, à l'image des œuvres baptisées ''Cascade'', ''Masque orange'', ''Vagues bleues'' ou ''la Pluie'', proposées dans la tendance de l'expressionnisme abstrait. Il n'est pas inutile de rappeler que dès les années 50, dans la Tchécoslovaquie communiste, les manufactures traditionnelles et les écoles du verre sont les lieux de toutes les expérimentations artistiques. Considéré comme un art appliqué et décoratif, le verre fait alors son entrée sur la scène des créations plastiques modernes. Dans ce contexte, l'artiste Václav Cigler est l'un des premiers à réaliser des sculptures en verre aux formes simples et géométriques, obtenues par les techniques de taille. Il influencera plusieurs générations d'artistes intéressés par les préceptes de l'art minimal et l'utilisation d'un verre optique aux qualités absolues de transparence. Plus récemment, la nouvelle génération s'éloigne de la géométrie optique. Dans la seconde moitié des années 80, les nouvelles techniques de façonnage du verre à chaud entraînent l'intégration progressive de la couleur. Les sculptures deviennent plus poétiques. Puis à partir des années 90, les principes esthétiques et fonctionnels de la sculpture en verre changent de manière significative. Les jeunes artistes rejettent la beauté illusoire du verre. Les formes deviennent plus brutes, le verre est associé à d'autres matériaux : bois, pierre, métal.