L'Algérie et le Mali ont convenu de mettre en place des patrouilles militaires mixtes en vue de sécuriser les frontières communes. La visite du ministre malien de la Défense , Natié Plea, à Alger, la semaine dernière, a permis de clarifier cette nouvelle mesure, notamment après que l'Algérie eut décidé de reprendre sa médiation dans le règlement de la crise de la rébellion touareg dirigée par Ibrahim Ag Bahanga au Nord du Mali. En visite depuis mardi à Alger, le ministre malien qui s'est entretenu avec le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaizia, a été, par la suite, reçu par le président Abdelaziz Bouteflika. Il a déclaré avoir échangé avec le chef de l'Etat des points de vue liés aux "préoccupations communes" qui touchent à la sécurité des frontières des deux pays. "Nous avons envisagé de mener ensemble des actions concertées pour gérer ce problème très sensible" a-t-il précisé. Les frontières algéro-maliennes, qui s'étendent sur 1.376 km, sont souvent exposées à toutes sortes de déstabilisations, notamment du côté malien où l'insécurité ne cesse d'augmenter à la faveur de la rébellion touareg dans la région de Kidal, de la contrebande et du terrorisme. Le gouvernement malien et les rebelles de Bahanga ont signé un accord en juillet 2006 à Alger, stipulant que les Touareg ne doivent plus réclamer l'autonomie de leur région. Bamako s'est engagé, de son côté, à accélérer le développement de la région. Mais depuis cette date, beaucoup d'évènements se sont succédé et les rebelles accusent le gouvernement de Bamako de n'avoir rien fait pour concrétiser ses engagements . Ainsi, au moment où les hommes d'Ibrahim Bahanga multiplient les attaques, enlèvements et affrontements avec l'armée gouvernementale, le président malien, Amadou Toumani Touré affirme que l'intégrité territoriale du pays est "non négociable". Des propos à peine menaçants à l'égard de la rébellion qui ne veut pas lâcher du lest. D'ailleurs, des sources médiatiques ont fait état, ces derniers temps, de centaines de déplacés parmi la population touareg qui se serait réfugiée dans le pays voisin du Burkina Faso, fuyant les combats entre rebelles et militaires. Parallèlement à cela, le président Amadou Toumani Touré a procédé à la nomination de nouveaux dirigeants à la tête de l'armée, de la police et de la gendarmerie, dans un contexte de recrudescence des tensions dans la région de Kidal. Selon des observateurs, ces nouveaux dirigeants auront pour mission de faire montre d'une plus grande fermeté envers la rébellion touareg, avec une armée plus offensive sur le terrain. L'Algérie et le Mali ont convenu de mettre en place des patrouilles militaires mixtes en vue de sécuriser les frontières communes. La visite du ministre malien de la Défense , Natié Plea, à Alger, la semaine dernière, a permis de clarifier cette nouvelle mesure, notamment après que l'Algérie eut décidé de reprendre sa médiation dans le règlement de la crise de la rébellion touareg dirigée par Ibrahim Ag Bahanga au Nord du Mali. En visite depuis mardi à Alger, le ministre malien qui s'est entretenu avec le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaizia, a été, par la suite, reçu par le président Abdelaziz Bouteflika. Il a déclaré avoir échangé avec le chef de l'Etat des points de vue liés aux "préoccupations communes" qui touchent à la sécurité des frontières des deux pays. "Nous avons envisagé de mener ensemble des actions concertées pour gérer ce problème très sensible" a-t-il précisé. Les frontières algéro-maliennes, qui s'étendent sur 1.376 km, sont souvent exposées à toutes sortes de déstabilisations, notamment du côté malien où l'insécurité ne cesse d'augmenter à la faveur de la rébellion touareg dans la région de Kidal, de la contrebande et du terrorisme. Le gouvernement malien et les rebelles de Bahanga ont signé un accord en juillet 2006 à Alger, stipulant que les Touareg ne doivent plus réclamer l'autonomie de leur région. Bamako s'est engagé, de son côté, à accélérer le développement de la région. Mais depuis cette date, beaucoup d'évènements se sont succédé et les rebelles accusent le gouvernement de Bamako de n'avoir rien fait pour concrétiser ses engagements . Ainsi, au moment où les hommes d'Ibrahim Bahanga multiplient les attaques, enlèvements et affrontements avec l'armée gouvernementale, le président malien, Amadou Toumani Touré affirme que l'intégrité territoriale du pays est "non négociable". Des propos à peine menaçants à l'égard de la rébellion qui ne veut pas lâcher du lest. D'ailleurs, des sources médiatiques ont fait état, ces derniers temps, de centaines de déplacés parmi la population touareg qui se serait réfugiée dans le pays voisin du Burkina Faso, fuyant les combats entre rebelles et militaires. Parallèlement à cela, le président Amadou Toumani Touré a procédé à la nomination de nouveaux dirigeants à la tête de l'armée, de la police et de la gendarmerie, dans un contexte de recrudescence des tensions dans la région de Kidal. Selon des observateurs, ces nouveaux dirigeants auront pour mission de faire montre d'une plus grande fermeté envers la rébellion touareg, avec une armée plus offensive sur le terrain.