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Espagne-Russie, au bal des maudits
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 06 - 2008

Orpheline de titre depuis 1964, l'Espagne, terre de football, mettra son jeu léché et son statut de favori à l'épreuve de la jeune Russie, aujourd'hui (16h00 GMT) à Innsbruck, sur fond de contentieux avec son entraîneur néerlandais Guus Hiddink. L'histoire de la sélection espagnole est celle d'une désillusion permanente, entre malédiction et mauvais sort: souvent brillante en phase éliminatoire, la "furia" a systématiquement perdu pied quand sonnait l'heure de vérité dans les grands tournois. Un mauvais départ mardi ne ferait qu'ouvrir de nouveau la boîte à lamentations. D'autant que, plus que d'habitude encore, l'Espagne a donné des gages de solidité. La formation de l'éternel entraîneur Luis Aragones (70 ans) reste en effet sur 16 matchs sans défaite, dont 14 victoires. Certaines ont montré toute l'explosivité et la valeur technique d'une équipe au talent offensif inné: Fernando Torres, Iniesta, Xavi, Villa, Silva et Fabregas ont tout du statut de superstars. De la capacité d'Aragones à faire cohabiter ses "cracks" dépendra sans doute le salut de cette équipe. Au milieu de terrain, l'abondance de bien est telle que Fabregas, l'un des cadres d'Arsenal, sera vraisemblablement remplaçant. Un luxe inouï. La Russie joue évidemment de cette supériorité présumée de l'Espagne. "Ils sont clairement favoris", a lancé l'entraîneur Guus Hiddink. Le passé de cette sélection, curieusement, présente quelques similitudes avec celui de l'Espagne. La Russie fait, elle aussi, figure de cancre dans les phases finales. A l'Euro comme au Mondial, elle a rarement franchi le premier tour. Son fait de gloire remonte à la finale perdue, du temps de l'URSS, lors de l'Euro-1988 contre les Pays-Bas... Pour l'Espagne, il faut remonter au titre européen de 1964, conquis à Madrid face à... l'URSS. Réputé rigoureux, Hiddink a imposé sa discipline à une sélection longtemps considérée comme une "pétaudière" où les joueurs n'en faisaient qu'à leur tête. Aux commandes depuis 2006, il a aussi été servi par les progrès des clubs russes en Europe, comme l'attestent les victoires en Coupe de l'UEFA du CSKA Moscou en 2005 et du Zenit Saint-Pétersbourg cette saison. Mais un souvenir cuisant pour l'Espagne donne à cette rencontre un relief à part. Lors du Mondial-2002, Hiddink était en effet à la tête de la sélection sud-coréenne, qui avait éliminé la "furia" lors d'un 1/4 de finale à l'issue controversée. A la dernière minute de la prolongation, l'attaquant espagnol Fernando Morientes croyait avoir inscrit le but que tout un peuple pensait "en or". Mais l'arbitre assistant avait signalé que le ballon était sorti du terrain. Ce qui était faux. Quelques minutes plus tard, les Coréens se qualifiaient aux tirs au but. C'est un peu ce passé que l'Espagne voudra aussi exorciser mardi.
Orpheline de titre depuis 1964, l'Espagne, terre de football, mettra son jeu léché et son statut de favori à l'épreuve de la jeune Russie, aujourd'hui (16h00 GMT) à Innsbruck, sur fond de contentieux avec son entraîneur néerlandais Guus Hiddink. L'histoire de la sélection espagnole est celle d'une désillusion permanente, entre malédiction et mauvais sort: souvent brillante en phase éliminatoire, la "furia" a systématiquement perdu pied quand sonnait l'heure de vérité dans les grands tournois. Un mauvais départ mardi ne ferait qu'ouvrir de nouveau la boîte à lamentations. D'autant que, plus que d'habitude encore, l'Espagne a donné des gages de solidité. La formation de l'éternel entraîneur Luis Aragones (70 ans) reste en effet sur 16 matchs sans défaite, dont 14 victoires. Certaines ont montré toute l'explosivité et la valeur technique d'une équipe au talent offensif inné: Fernando Torres, Iniesta, Xavi, Villa, Silva et Fabregas ont tout du statut de superstars. De la capacité d'Aragones à faire cohabiter ses "cracks" dépendra sans doute le salut de cette équipe. Au milieu de terrain, l'abondance de bien est telle que Fabregas, l'un des cadres d'Arsenal, sera vraisemblablement remplaçant. Un luxe inouï. La Russie joue évidemment de cette supériorité présumée de l'Espagne. "Ils sont clairement favoris", a lancé l'entraîneur Guus Hiddink. Le passé de cette sélection, curieusement, présente quelques similitudes avec celui de l'Espagne. La Russie fait, elle aussi, figure de cancre dans les phases finales. A l'Euro comme au Mondial, elle a rarement franchi le premier tour. Son fait de gloire remonte à la finale perdue, du temps de l'URSS, lors de l'Euro-1988 contre les Pays-Bas... Pour l'Espagne, il faut remonter au titre européen de 1964, conquis à Madrid face à... l'URSS. Réputé rigoureux, Hiddink a imposé sa discipline à une sélection longtemps considérée comme une "pétaudière" où les joueurs n'en faisaient qu'à leur tête. Aux commandes depuis 2006, il a aussi été servi par les progrès des clubs russes en Europe, comme l'attestent les victoires en Coupe de l'UEFA du CSKA Moscou en 2005 et du Zenit Saint-Pétersbourg cette saison. Mais un souvenir cuisant pour l'Espagne donne à cette rencontre un relief à part. Lors du Mondial-2002, Hiddink était en effet à la tête de la sélection sud-coréenne, qui avait éliminé la "furia" lors d'un 1/4 de finale à l'issue controversée. A la dernière minute de la prolongation, l'attaquant espagnol Fernando Morientes croyait avoir inscrit le but que tout un peuple pensait "en or". Mais l'arbitre assistant avait signalé que le ballon était sorti du terrain. Ce qui était faux. Quelques minutes plus tard, les Coréens se qualifiaient aux tirs au but. C'est un peu ce passé que l'Espagne voudra aussi exorciser mardi.

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