Le public algérois est invité à découvrir ce jeudi au centre culturel du Théâtre de verdure Laadi Flici le répertoire du groupe rocker kabyle les Abranis, un ensemble algérien d'expression amazighe, créé en 1967 et qui connut un franc succès dans les seventies. Après le concert qui sera donné à Alger, le quatuor, emmené par les deux membres fondateurs, en l'occurrence, le talentueux rocker kabyle des années 70, Karim et l'organiste Shamy El Baz, effectuera une tournée exceptionnelle à travers différentes villes du pays. Le groupe foulera les scènes des salles de Boumerdes, Tizi-Ouzou, Béjaia, Bordj Bou Arréridj, Sétif avant de faire une dernière halte dans la ville de Bouira, le 26 juin. Les musiciens promettent de faire vibrer les scènes avec le flot électrique que proposera leur répertoire. Fondé en 1967 en France, le groupe les Abranis s'inscrit dans la nouvelle vague rock-pop. A l'époque, c'était un véritable challenge et il fallait de la persévérance pour populariser son répertoire. Karim, le compositeur, chanteur et bassiste donne le la avec son ami Shamy El Baz (de son vrai nom Abdelkader Chemini), aux premiers textes débités dans une mélodie qui se veut originale. Bercé, à la fois, par la musique du terroir et la vague de rock des années 60-70, Karim donne un look nouveau à la chanson kabyle en lui conférant une couleur quelque peu ‘'américanisée''. Une manière de se défaire de cette ligne de la musique kabyle dont l'orchestration s'imprégnait de la mélodie ‘'orientalisée''. Mais les textes regorgent d'images allégoriques que véhicule la légende et bercent les contes berbères. Un diwan alimenté, aussi, par des thèmes à connotation idyllique, sociale et revendicative, à l'image de ancien tube qui renferme les titres à succès comme ‘'Linda', ‘'Wali Kan'', ‘'Tizizwa'' et autre Avehri. Le groupe est baptisé les Abranis, un nom de guerre puisé dans l'histoire qui renvoie à la souche des ‘'Branes'' évoqué par l'historien sociologue Ibn Khaldoun dans ses «Prolégomènes». Après une tournée en Algérie, le groupe se scinda en 1975. Samir Chabane (le batteur) et Madi Mahdi (le guitariste) fondent alors un autre groupe qui s'appelait Syphax. Et c'est en 1980 qu'Arezki Barroudi, le batteur, et Hachemi Bellali, le bassiste, rejoignent le groupe Abranis. Le chanteur et bassiste Karim dût, lui, se mettre à la guitare pour compléter la formation. Plus tard en 1983, le Français Yannick Guillo guitariste rejoint le groupe. Alors qu'il ne s'était pas produit depuis 1983, le groupe Abranis, précurseur du genre rock-pop en Algérie, fait un retour triomphal en Algérie. C'était le 29 mars 2007, lorsqu'il se produit à l'auditorium Aissa Messaoudi et ce, grâce à la Chaîne II et à l'équipe de l'émission «Irzwzif a yid» qui avaient tenu à célébrer le 40e anniversaire du groupe dont l'opus n'a pas pris une ride. Le public algérois est invité à découvrir ce jeudi au centre culturel du Théâtre de verdure Laadi Flici le répertoire du groupe rocker kabyle les Abranis, un ensemble algérien d'expression amazighe, créé en 1967 et qui connut un franc succès dans les seventies. Après le concert qui sera donné à Alger, le quatuor, emmené par les deux membres fondateurs, en l'occurrence, le talentueux rocker kabyle des années 70, Karim et l'organiste Shamy El Baz, effectuera une tournée exceptionnelle à travers différentes villes du pays. Le groupe foulera les scènes des salles de Boumerdes, Tizi-Ouzou, Béjaia, Bordj Bou Arréridj, Sétif avant de faire une dernière halte dans la ville de Bouira, le 26 juin. Les musiciens promettent de faire vibrer les scènes avec le flot électrique que proposera leur répertoire. Fondé en 1967 en France, le groupe les Abranis s'inscrit dans la nouvelle vague rock-pop. A l'époque, c'était un véritable challenge et il fallait de la persévérance pour populariser son répertoire. Karim, le compositeur, chanteur et bassiste donne le la avec son ami Shamy El Baz (de son vrai nom Abdelkader Chemini), aux premiers textes débités dans une mélodie qui se veut originale. Bercé, à la fois, par la musique du terroir et la vague de rock des années 60-70, Karim donne un look nouveau à la chanson kabyle en lui conférant une couleur quelque peu ‘'américanisée''. Une manière de se défaire de cette ligne de la musique kabyle dont l'orchestration s'imprégnait de la mélodie ‘'orientalisée''. Mais les textes regorgent d'images allégoriques que véhicule la légende et bercent les contes berbères. Un diwan alimenté, aussi, par des thèmes à connotation idyllique, sociale et revendicative, à l'image de ancien tube qui renferme les titres à succès comme ‘'Linda', ‘'Wali Kan'', ‘'Tizizwa'' et autre Avehri. Le groupe est baptisé les Abranis, un nom de guerre puisé dans l'histoire qui renvoie à la souche des ‘'Branes'' évoqué par l'historien sociologue Ibn Khaldoun dans ses «Prolégomènes». Après une tournée en Algérie, le groupe se scinda en 1975. Samir Chabane (le batteur) et Madi Mahdi (le guitariste) fondent alors un autre groupe qui s'appelait Syphax. Et c'est en 1980 qu'Arezki Barroudi, le batteur, et Hachemi Bellali, le bassiste, rejoignent le groupe Abranis. Le chanteur et bassiste Karim dût, lui, se mettre à la guitare pour compléter la formation. Plus tard en 1983, le Français Yannick Guillo guitariste rejoint le groupe. Alors qu'il ne s'était pas produit depuis 1983, le groupe Abranis, précurseur du genre rock-pop en Algérie, fait un retour triomphal en Algérie. C'était le 29 mars 2007, lorsqu'il se produit à l'auditorium Aissa Messaoudi et ce, grâce à la Chaîne II et à l'équipe de l'émission «Irzwzif a yid» qui avaient tenu à célébrer le 40e anniversaire du groupe dont l'opus n'a pas pris une ride.