Le phénomène du kidnapping des enfants et autres formes de violences que subissent les enfants prennent, de plus en plus, des proportions alarmantes. Qui ne souvient pas, encore, du nombre inquiétant d'enfants kidnappés ou agressé ces dernières années ? Rien que pour le premier trimestre de l'année en cours, le nombre de mineurs maltraités, selon un bilan de la gendarmerie, est estimé à 668. Qui ne ce souvient pas, aujourd'hui, du petit Yacine de Bab-Ezzouar, ou du petit Farid Dali de Tizi-Ouzou, pour ne citer que ces deux chérubins, tous les deux victimes de kidnappings et qui ont fait la Une de tous les journaux nationaux ? En effet, le phénomène n'est plus à présenter pour préoccuper au plus haut niveau les pouvoirs publics. Pour lutter contre ce phénomène alarmant, la Gendarmerie nationale vient de prendre la bonne initiative. «Dix cellules de prévention et de lutte contre les violences multiformes subies par les mineurs seront créées prochainement par ce corps constitué » a annoncé, jeudi dernier, Mme Wassila Boukaoula, psychologue à la brigade nationale des mineurs de la Gendarmerie nationale. Et de préciser que ces cellules seront mises sur pied dans autant de wilayas identifiées comme étant les plus exposées à ces violences, dont notamment les enlèvements et les agressions. Mme Boukaoula, qui présentait une communication sous l'intitulé «violence des mineurs, rôle de la cellule de prévention », lors d'une journée scientifique organisée sur le thème de «l'adolescence tourmentée », par la fondation Mahfoud Boucebsi à l'université de Tizi-Ouzou, en hommage à l'éminent psychiatre assassiné le 15 juin 1993, a indiqué qu'avec la concrétisation de ce projet le nombre de ce genre de structures sera porté à 13 au niveau national, sachant que la Gendarmerie nationale avait créé, en mars 2005, trois cellules de prévention des violences contre les mineurs dans les wilayas d'Alger, Oran et Annaba. Dans ce sillage, la même responsable a précisé que les structures projetées seront mises en place « dès l'achèvement de la formation, en cours, des éléments appelés à les encadrer, dans les domaines juridique et psychologique et des relations publiques ». En matière de lutte contre la criminalité, les unités de la Gendarmerie nationale ont eu à traiter en 2006, selon un bilan présenté par Mme Boukaoula, 21.265 affaires de violences multiformes, dont 1.676, contre des mineurs (8%). En 2007, il a été recensé 16.688 cas, dont 1614 contre des mineurs, alors que durant le premier trimestre de 2008, le nombre de mineurs maltraités a été estimé à 668 cas, soit 12% des 5.438 affaires traitées durant la période considérée. Pis, ces chiffres alarmants ne reflètent pas la réalité, estime la psychologue de la Gendarmerie nationale, car «ne tenant pas compte des cas non déclarés par les familles concernées pour des considérations relevant, du domaine des tabous, notamment pour ce qui est des violences sexuelles ». Enfin, Mme Boukaoula tient à souligner que «le terme enlèvement relève souvent d'un usage erroné et abusif ». Le phénomène du kidnapping des enfants et autres formes de violences que subissent les enfants prennent, de plus en plus, des proportions alarmantes. Qui ne souvient pas, encore, du nombre inquiétant d'enfants kidnappés ou agressé ces dernières années ? Rien que pour le premier trimestre de l'année en cours, le nombre de mineurs maltraités, selon un bilan de la gendarmerie, est estimé à 668. Qui ne ce souvient pas, aujourd'hui, du petit Yacine de Bab-Ezzouar, ou du petit Farid Dali de Tizi-Ouzou, pour ne citer que ces deux chérubins, tous les deux victimes de kidnappings et qui ont fait la Une de tous les journaux nationaux ? En effet, le phénomène n'est plus à présenter pour préoccuper au plus haut niveau les pouvoirs publics. Pour lutter contre ce phénomène alarmant, la Gendarmerie nationale vient de prendre la bonne initiative. «Dix cellules de prévention et de lutte contre les violences multiformes subies par les mineurs seront créées prochainement par ce corps constitué » a annoncé, jeudi dernier, Mme Wassila Boukaoula, psychologue à la brigade nationale des mineurs de la Gendarmerie nationale. Et de préciser que ces cellules seront mises sur pied dans autant de wilayas identifiées comme étant les plus exposées à ces violences, dont notamment les enlèvements et les agressions. Mme Boukaoula, qui présentait une communication sous l'intitulé «violence des mineurs, rôle de la cellule de prévention », lors d'une journée scientifique organisée sur le thème de «l'adolescence tourmentée », par la fondation Mahfoud Boucebsi à l'université de Tizi-Ouzou, en hommage à l'éminent psychiatre assassiné le 15 juin 1993, a indiqué qu'avec la concrétisation de ce projet le nombre de ce genre de structures sera porté à 13 au niveau national, sachant que la Gendarmerie nationale avait créé, en mars 2005, trois cellules de prévention des violences contre les mineurs dans les wilayas d'Alger, Oran et Annaba. Dans ce sillage, la même responsable a précisé que les structures projetées seront mises en place « dès l'achèvement de la formation, en cours, des éléments appelés à les encadrer, dans les domaines juridique et psychologique et des relations publiques ». En matière de lutte contre la criminalité, les unités de la Gendarmerie nationale ont eu à traiter en 2006, selon un bilan présenté par Mme Boukaoula, 21.265 affaires de violences multiformes, dont 1.676, contre des mineurs (8%). En 2007, il a été recensé 16.688 cas, dont 1614 contre des mineurs, alors que durant le premier trimestre de 2008, le nombre de mineurs maltraités a été estimé à 668 cas, soit 12% des 5.438 affaires traitées durant la période considérée. Pis, ces chiffres alarmants ne reflètent pas la réalité, estime la psychologue de la Gendarmerie nationale, car «ne tenant pas compte des cas non déclarés par les familles concernées pour des considérations relevant, du domaine des tabous, notamment pour ce qui est des violences sexuelles ». Enfin, Mme Boukaoula tient à souligner que «le terme enlèvement relève souvent d'un usage erroné et abusif ».