L'Algérie et la France viennent de signer deux accords d'une extrême importance, à la faveur de la visite officielle qu'effectue depuis hier le Premier ministre français en Algérie. L'Algérie et la France viennent de signer deux accords d'une extrême importance, à la faveur de la visite officielle qu'effectue depuis hier le Premier ministre français en Algérie. Il s‘agit d‘un accord-cadre dans le domaine du nucléaire civil, le premier du genre signé par la France avec un pays arabe, et un autre dans le domaine de la défense. A cette même occasion, les deux parties ont également signé un mémorandum d‘accord financier. En effet, l‘accord sur le nucléaire civil, paraphé lors de la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie en décembre 2007, s‘articule autour de la formation et la recherche pour la promotion de l‘utilisation pacifique de cette énergie, et ouvre également les possibilités d‘installer des centrales nucléaires en Algérie. L‘accord de coopération en matière de développement de l‘énergie nucléaire et de son utilisation pacifique a été signé par le ministre de l‘Energie et des Mines Chakib Khelil, et Mme Christine Lagarde, ministre française de l‘Economie, de l‘Industrie et de l‘Emploi, et celui du domaine de la défense a été paraphé par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale M. Abdelmalek Guenaizia et par le ministre français de la Défense M. Hervé Morin. Aussi, est-il prévu la création d‘un institut de génie nucléaire à la lumière de cet accord, selon le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui s‘exprimait à l‘issue de la cérémonie de signature, qui s‘est déroulée hier au siège du Palais du gouvernement. Quant au deuxième accord dans le domaine de la défense, « il s‘agit d‘un moment historique, et d‘un accord majeur, car c‘est le premier entre les deux pays », a estimé, de son côté, François Fillon, qui a réitéré par la même occasion la disposition de la France à développer la coopération militaire avec l‘Algérie, notamment en ce qui concerne les activités de formation, mais aussi l‘examen des opportunités de coopération industrielle dans le domaine de l‘armement. Par la signature de ces deux accords de première importance, l‘Algérie vient de franchir un pas géant dans l‘histoire de ses relations bilatérales avec la France. Des relations qualifiées d‘«exceptionnelles» par l‘hôte de l‘Algérie à son arrivée à l‘aéroport international d‘Alger, mais cependant tumultueuses au vu du lourd contentieux historique qui oppose les deux Nations, jalonné de longues pages obscures partagées entre une France colonisatrice et une Algérie résistante qui réclame plus que jamais d‘honorer un devoir de mémoire. «Sur tous ces projets, notre perception est fondée sur un partenariat industriel, susceptible de contribuer à la croissance de l‘économie algérienne, au transfert de technologie vers l‘Algérie et à la création significative d‘emploi», a tenu à rassurer le Premier ministre français, tout en rappelant les efforts consentis par Sarkozy et l‘ambassadeur français en Algérie, Bernard Bajolet, dans le sens d‘apaiser la polémique née autour du passé colonial français en Algérie. De son côté, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a interpellé son homologue français sur la nécessité de consacrer la libre circulation des personnes entre la France et l‘Algérie, et pour que les investissements français soient plus productifs et plus importants. Il s‘agit d‘un accord-cadre dans le domaine du nucléaire civil, le premier du genre signé par la France avec un pays arabe, et un autre dans le domaine de la défense. A cette même occasion, les deux parties ont également signé un mémorandum d‘accord financier. En effet, l‘accord sur le nucléaire civil, paraphé lors de la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie en décembre 2007, s‘articule autour de la formation et la recherche pour la promotion de l‘utilisation pacifique de cette énergie, et ouvre également les possibilités d‘installer des centrales nucléaires en Algérie. L‘accord de coopération en matière de développement de l‘énergie nucléaire et de son utilisation pacifique a été signé par le ministre de l‘Energie et des Mines Chakib Khelil, et Mme Christine Lagarde, ministre française de l‘Economie, de l‘Industrie et de l‘Emploi, et celui du domaine de la défense a été paraphé par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale M. Abdelmalek Guenaizia et par le ministre français de la Défense M. Hervé Morin. Aussi, est-il prévu la création d‘un institut de génie nucléaire à la lumière de cet accord, selon le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui s‘exprimait à l‘issue de la cérémonie de signature, qui s‘est déroulée hier au siège du Palais du gouvernement. Quant au deuxième accord dans le domaine de la défense, « il s‘agit d‘un moment historique, et d‘un accord majeur, car c‘est le premier entre les deux pays », a estimé, de son côté, François Fillon, qui a réitéré par la même occasion la disposition de la France à développer la coopération militaire avec l‘Algérie, notamment en ce qui concerne les activités de formation, mais aussi l‘examen des opportunités de coopération industrielle dans le domaine de l‘armement. Par la signature de ces deux accords de première importance, l‘Algérie vient de franchir un pas géant dans l‘histoire de ses relations bilatérales avec la France. Des relations qualifiées d‘«exceptionnelles» par l‘hôte de l‘Algérie à son arrivée à l‘aéroport international d‘Alger, mais cependant tumultueuses au vu du lourd contentieux historique qui oppose les deux Nations, jalonné de longues pages obscures partagées entre une France colonisatrice et une Algérie résistante qui réclame plus que jamais d‘honorer un devoir de mémoire. «Sur tous ces projets, notre perception est fondée sur un partenariat industriel, susceptible de contribuer à la croissance de l‘économie algérienne, au transfert de technologie vers l‘Algérie et à la création significative d‘emploi», a tenu à rassurer le Premier ministre français, tout en rappelant les efforts consentis par Sarkozy et l‘ambassadeur français en Algérie, Bernard Bajolet, dans le sens d‘apaiser la polémique née autour du passé colonial français en Algérie. De son côté, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a interpellé son homologue français sur la nécessité de consacrer la libre circulation des personnes entre la France et l‘Algérie, et pour que les investissements français soient plus productifs et plus importants.