«L‘Algérie, qui a approuvé la nouvelle loi d‘orientation et de programmation pour la recherche scientifique et le développement technologique pour la période 2008-2012, a consacré une somme globale de 1,3 milliard de dollars pour tous les domaines de la recherche y compris la santé», a déclaré hier, Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, au Palais des nations, lors de l‘inauguration officielle de la conférence ministérielle sur la recherche pour la santé dans la région africaine. Le ministre a ajouté que la loi de 1998 sur la recherche a permis la création de pas moins de 600 laboratoires dans les universités et les entreprises nationales. S‘exprimant sur cette conférence, Amar Tou a souligné que «cette conférence ministérielle sur la recherche pour la santé revêt un cachet particulier pour les pays africains. Elle intervient dans un contexte global caractérisé par la prolifération de plusieurs maladies dans le continent noir». Dans ce cadre, le ministre a indiqué que le secteur de la santé a une relation directe avec le développement et l‘équation, selon lui, est simple, car, a-t-il expliqué, une personne qui souffre d‘une maladie et qui ne reçoit pas un traitement ne peut travailler et ne peut subvenir à ses besoins. Elle devient une charge pour la société et ne peut donc se prendre en charge ni financièrement ni moralement. De ce fait, une personne malade ne peut participer au développement social et économique de son pays, a-t-il ajouté. En connaissance de cause, Amar Tou, a souligné que «la question de la recherche pour la santé est cruciale et est posée avec acuité dans la région africaine et l‘Afrique doit trouver des solutions en consacrant des ressources humaines et financières pour un meilleur développement dans le domaine». Pour ce faire, le premier responsable de la santé en Algérie a suggéré que l‘Afrique doit trouver également des remèdes pour des peuples entiers souffrant de sida, du paludisme, la tuberculose et d‘autres maladies rares négligées par la recherche dans le domaine de la santé. Pour sortir l‘Afrique du marasme sanitaire qu‘elle connaît, le ministre a appelé les dirigeants des pays africains à adopter des politiques et des stratégies ainsi que les mécanismes nécessaires à même d‘engager des recherches sérieuses sur les problèmes sanitaires de chaque pays. «Il faut absolument déployer plus d‘efforts dans le domaine de la recherche pour mettre fin à la dépendance de l‘Afrique de ce qui se fait ailleurs et sortir ainsi de son éternelle position de consommateur», a-t-il déclaré, précisant que cela passe inéluctablement par un soutien continu à la recherche et une réelle volonté politique des dirigeants. Tentant de justifier les retards enregistrés par les pays africains dans le domaine de la recherche, Amar Tou, en a fait endossé la responsabilité aux Occidentaux appelant la société mondiale à assumer ses responsabilités car, a-t-il avancé, le sous-développement économique, social et culturel de la région est la conséquence du passé colonial vécu par le continent africain. Le ministre a enfin annoncé la création d‘un centre d‘excellence pour la recherche dans le domaine de la santé avec la participation de chaque pays pour une meilleure prise en charge des maladies spécifiques en Afrique. «L‘Algérie, qui a approuvé la nouvelle loi d‘orientation et de programmation pour la recherche scientifique et le développement technologique pour la période 2008-2012, a consacré une somme globale de 1,3 milliard de dollars pour tous les domaines de la recherche y compris la santé», a déclaré hier, Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, au Palais des nations, lors de l‘inauguration officielle de la conférence ministérielle sur la recherche pour la santé dans la région africaine. Le ministre a ajouté que la loi de 1998 sur la recherche a permis la création de pas moins de 600 laboratoires dans les universités et les entreprises nationales. S‘exprimant sur cette conférence, Amar Tou a souligné que «cette conférence ministérielle sur la recherche pour la santé revêt un cachet particulier pour les pays africains. Elle intervient dans un contexte global caractérisé par la prolifération de plusieurs maladies dans le continent noir». Dans ce cadre, le ministre a indiqué que le secteur de la santé a une relation directe avec le développement et l‘équation, selon lui, est simple, car, a-t-il expliqué, une personne qui souffre d‘une maladie et qui ne reçoit pas un traitement ne peut travailler et ne peut subvenir à ses besoins. Elle devient une charge pour la société et ne peut donc se prendre en charge ni financièrement ni moralement. De ce fait, une personne malade ne peut participer au développement social et économique de son pays, a-t-il ajouté. En connaissance de cause, Amar Tou, a souligné que «la question de la recherche pour la santé est cruciale et est posée avec acuité dans la région africaine et l‘Afrique doit trouver des solutions en consacrant des ressources humaines et financières pour un meilleur développement dans le domaine». Pour ce faire, le premier responsable de la santé en Algérie a suggéré que l‘Afrique doit trouver également des remèdes pour des peuples entiers souffrant de sida, du paludisme, la tuberculose et d‘autres maladies rares négligées par la recherche dans le domaine de la santé. Pour sortir l‘Afrique du marasme sanitaire qu‘elle connaît, le ministre a appelé les dirigeants des pays africains à adopter des politiques et des stratégies ainsi que les mécanismes nécessaires à même d‘engager des recherches sérieuses sur les problèmes sanitaires de chaque pays. «Il faut absolument déployer plus d‘efforts dans le domaine de la recherche pour mettre fin à la dépendance de l‘Afrique de ce qui se fait ailleurs et sortir ainsi de son éternelle position de consommateur», a-t-il déclaré, précisant que cela passe inéluctablement par un soutien continu à la recherche et une réelle volonté politique des dirigeants. Tentant de justifier les retards enregistrés par les pays africains dans le domaine de la recherche, Amar Tou, en a fait endossé la responsabilité aux Occidentaux appelant la société mondiale à assumer ses responsabilités car, a-t-il avancé, le sous-développement économique, social et culturel de la région est la conséquence du passé colonial vécu par le continent africain. Le ministre a enfin annoncé la création d‘un centre d‘excellence pour la recherche dans le domaine de la santé avec la participation de chaque pays pour une meilleure prise en charge des maladies spécifiques en Afrique.