Le remaniement du gouvernement effectué par le président de la République n'apportera pas de grands changements, selon les représentants des partis politiques, toutes tendances confondues, que nous avons contactés, hier, par téléphone. Autant pour les partis de l'alliance présidentielle que pour les partis se proclamant de l'opposition, le léger remaniement ministériel ne constitue en effet, qu'un « changement pour le changement ». Toutefois, les réactions des uns et des autres sont plutôt mitigées par rapport au rappel de l'ex-chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia, pour chapeauter, de nouveau, l'Exécutif. Ainsi, si le FLN et le FNA, n'y voient respectivement qu'un changement purement « stratégique et technique», et «une réhabilitation d'Ahmed Ouyahia», le FFS et le RCD n'ont pas caché leur désagrément quant à la reconduction dans «l'opacité» d'un ex-chef du gouvernement qui s'est déjà illustré par sa politique «très peu reluisante». «La remise en avant d'un responsable à la démarche méprisante à l'égard de la société civile, explique encore une fois, l'approche violente et négative des pouvoirs publics à gérer les affaires du système, et non pas les préoccupations de la population ! » a déclaré Karim Tabbou, secrétaire général du FFS, tout en soulignant «la gravité » d'associer Ouyahia à Zerhouni. Même son de cloche chez le RCD qui croit que le changement effectué par Bouteflika est propre à l'Etat algérien « connu pour l'opacité entourant le choix des hommes à ce niveau » dira Mohamed Khendak, chef du groupe parlementaire du RCD. Pour sa part, Moussa Touati, président du FNA, lui, considère qu' «il n'y a pas lieu de parler de mouvement » lors de ce remaniement. Concernant le rappel d'Ahmed Ouyahia, M. Touati a affirmé qu'il s'agit plutôt d'une « réhabilitation » de l'ex-chef du gouvernement pour terminer dans la continuité un mandat précis, et préparer par la même la prochaine présidentielle. D'autant plus, dit-il, qu'Ouyahia fait partie de l'alliance présidentielle. Le FLN quant à lui, avance que le remaniement n'est qu'une manœuvre « stratégique et technique » du président. « Le changement à la tête du gouvernement n'affectera nullement la ligne politique de l'alliance présidentielle. Au contraire cela ne fait que renforcer les relations entres les partis de l'alliance, à même de mener à terme le travail commun déjà tracé par le programme présidentiel » a déclaré Saïd Bouhadja, chargé de la communication et de l'information au FLN. S'agissant de l'éviction de Belkhadem, M. Bouhadja a fait savoir que le secrétaire du FLN est juste appelé à d'autres fonctions car dit-il, il n'a aucun problème avec le président. Pour preuve, ajoute-t-il, Belkhadem est désormais désigné comme représentant personnel du président, outre son poste de ministre d'Etat sans portefeuille. Par ailleurs, le RND a déclaré, dans un communiqué, que le remaniement ministériel est issu des « prérogatives constitutionnelles du président ». Réitérant à l'occasion son soutien indéfectible au programme du président, le RND dit qu'il ne lésinera pas sur ses efforts pour la concrétisation des objectifs dudit programme. Enfin, le Parti des travailleurs (PT), lui s'est montré plutôt réticent à s'exprimer sur le sujet : « on attend d'abord de voir sur quoi se penchera le nouveau gouvernement pour pouvoir porter notre jugement » s'est contenté de dire M. Djoudi, porte-parole du PT qui se demande si le gouvernement d'Ouyahia penchera sur les dossiers de privatisation, les harraga, le pouvoir d'achat… Le remaniement du gouvernement effectué par le président de la République n'apportera pas de grands changements, selon les représentants des partis politiques, toutes tendances confondues, que nous avons contactés, hier, par téléphone. Autant pour les partis de l'alliance présidentielle que pour les partis se proclamant de l'opposition, le léger remaniement ministériel ne constitue en effet, qu'un « changement pour le changement ». Toutefois, les réactions des uns et des autres sont plutôt mitigées par rapport au rappel de l'ex-chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia, pour chapeauter, de nouveau, l'Exécutif. Ainsi, si le FLN et le FNA, n'y voient respectivement qu'un changement purement « stratégique et technique», et «une réhabilitation d'Ahmed Ouyahia», le FFS et le RCD n'ont pas caché leur désagrément quant à la reconduction dans «l'opacité» d'un ex-chef du gouvernement qui s'est déjà illustré par sa politique «très peu reluisante». «La remise en avant d'un responsable à la démarche méprisante à l'égard de la société civile, explique encore une fois, l'approche violente et négative des pouvoirs publics à gérer les affaires du système, et non pas les préoccupations de la population ! » a déclaré Karim Tabbou, secrétaire général du FFS, tout en soulignant «la gravité » d'associer Ouyahia à Zerhouni. Même son de cloche chez le RCD qui croit que le changement effectué par Bouteflika est propre à l'Etat algérien « connu pour l'opacité entourant le choix des hommes à ce niveau » dira Mohamed Khendak, chef du groupe parlementaire du RCD. Pour sa part, Moussa Touati, président du FNA, lui, considère qu' «il n'y a pas lieu de parler de mouvement » lors de ce remaniement. Concernant le rappel d'Ahmed Ouyahia, M. Touati a affirmé qu'il s'agit plutôt d'une « réhabilitation » de l'ex-chef du gouvernement pour terminer dans la continuité un mandat précis, et préparer par la même la prochaine présidentielle. D'autant plus, dit-il, qu'Ouyahia fait partie de l'alliance présidentielle. Le FLN quant à lui, avance que le remaniement n'est qu'une manœuvre « stratégique et technique » du président. « Le changement à la tête du gouvernement n'affectera nullement la ligne politique de l'alliance présidentielle. Au contraire cela ne fait que renforcer les relations entres les partis de l'alliance, à même de mener à terme le travail commun déjà tracé par le programme présidentiel » a déclaré Saïd Bouhadja, chargé de la communication et de l'information au FLN. S'agissant de l'éviction de Belkhadem, M. Bouhadja a fait savoir que le secrétaire du FLN est juste appelé à d'autres fonctions car dit-il, il n'a aucun problème avec le président. Pour preuve, ajoute-t-il, Belkhadem est désormais désigné comme représentant personnel du président, outre son poste de ministre d'Etat sans portefeuille. Par ailleurs, le RND a déclaré, dans un communiqué, que le remaniement ministériel est issu des « prérogatives constitutionnelles du président ». Réitérant à l'occasion son soutien indéfectible au programme du président, le RND dit qu'il ne lésinera pas sur ses efforts pour la concrétisation des objectifs dudit programme. Enfin, le Parti des travailleurs (PT), lui s'est montré plutôt réticent à s'exprimer sur le sujet : « on attend d'abord de voir sur quoi se penchera le nouveau gouvernement pour pouvoir porter notre jugement » s'est contenté de dire M. Djoudi, porte-parole du PT qui se demande si le gouvernement d'Ouyahia penchera sur les dossiers de privatisation, les harraga, le pouvoir d'achat…