L'insuffisance rénale, pathologie longtemps méconnue en Algérie, est aujourd'hui en nette expansion. Preuve en est, le nombre important de cas recensés par des sources médicales qui évaluent près de 12.000 cas d'IRC à l'échelle nationale. L'insuffisance rénale, pathologie longtemps méconnue en Algérie, est aujourd'hui en nette expansion. Preuve en est, le nombre important de cas recensés par des sources médicales qui évaluent près de 12.000 cas d'IRC à l'échelle nationale. La prise en charge de cette pathologie coûteuse à l'issue fatale observe en Algérie de sérieuses défaillances, relève M. Hamdis, vice président et trésorier général de l'association d'aides aux insuffisants rénaux, notamment en matière de transplantation rénale (ou greffe) qui reste, indique-t-il, au ralenti. Par ailleurs, M. Hamdis explique que la totalité des cas d'IRC en Algérie bénéficient d'une prise en charge rapide (hémodialyse) à travers les 126 centres de dialyse publics et les 67 centres privés. Il indique également que dans chaque Wilayas, des centres de dialyse ouvrent leur porte à tous les insuffisants rénaux qui subissent l'hémodialyse, une opération de purification du sang trop coûteuse, puisque l'installation du «caté jugulaire» au niveau du cou, par exemple, coûterait près de 15.000 DA au niveau des pharmacies. M. Hamdis, dressant un tableau de la situation des insuffisants rénaux en Algérie, évoque l'insuffisance des interventions de greffe rénale qui serait, indique-t-il, une alternative médicale incontournable dans la prise en charge et l'amélioration de la qualité de vie de ces malades sans ressource. Il ajoute également que depuis juin 1986 où les médecins algériens ont réalisé, au CHU Mustapha Bacha pour la première fois une brillante intervention de greffe rénale, 386 interventions pareilles ont vu le jour, ce qui reste largement insuffisant. A propos des causes de la pénurie des interventions de transplantation rénale, notre interlocuteur évoque bon nombre de problèmes dont le manque de sensibilisation de la société civile sur cette maladie, l'absence de donneurs de reins vivants apparentés ainsi que le tabou qui entoure encore la question du prélèvement d'organes sur des cadavres, question dont les aspects religieux et légaux, ont été récemment discutés lors de la rencontre médicale portant le thème «La transplantation : aspects juridiques et religieux» au CHU de Béni Messous, organisée par la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation . Sur le même chapitre, M. Hamdis affirme que la transplantation rénale bien que désormais considérée dans le monde comme un traitement de choix de l'insuffisance rénale terminale car dépassant la dialyse en terme de qualité de vie et de survie des patients mais aussi en terme financier puisqu'elle constitue une option thérapeutique moins coûteuse, n'arrive pas dans notre pays à s'implanter de manière définitive. Toujours dans le même sens, notre interlocuteur met l'accent sur le coût de l'hémodialyse déclarant «qu'une année de dialyse revient plus coûteuse qu'une intervention de greffe rénale». Par ailleurs, le président de l'association d'aide aux insuffisants rénaux appelle, afin de pallier le manque d'opérations de greffe rénale, à lever le tabou sur ce thème à partir d'un rein cadavre. «Non seulement il est essentielle de multiplier les interventions de greffes rénales réalisées avec des reins de donneurs vivants apparentés, mais aussi à partir d'organes prélevés sur des cadavres afin de soulager les maux de nombreux malades qui sont contraints de subir au quotidien la dialyse, intervention onéreuse et fatigante», ajoute-t-il. Pour atteindre cet objectif, l'essentiel serait, selon M. Hamdis, de sensibiliser régulière les citoyens algériens sur l'intérêt de la greffe pour l'insuffisant rénal afin qu'ils comprennent et acceptent le prélèvement d'organes sur les cadavres. «Cela reste une perspective d'avenir salutaire pour près de 12.000 personnes hémodialyser qui attendent impatiemment d'être greffées» M. Hamdis appelle également, en vue de multiplier les intervention de greffe rénale, de créer une sorte de fichier nationale au niveau des hôpitaux qui permettrait aux personnes désirant, de leur vivant, faire don d'organe de bénéficier d'une carte de donneur qui légalisera le prélèvement d'organe après leur décès. L'insuffisance rénale, il faut le dire, continue à souffrir d'une grande méconnaissance de la part du grand public. Le manque de sensibilisation, les longues, coûteuses et pénibles séances de dialyse ainsi que l'absence de donneurs rend la vie difficile à de nombreux malades qui caressent le rêve de pouvoir un jour vivre avec un greffon qui leur permettrait d'avoir un semblant de vie normale. Le renforcement et l'application des dispositions législatives quant aux possibilités de prélèvements sur cadavre sont indispensables afin de rendre la vie meilleure aux malades souffrants. La prise en charge de cette pathologie coûteuse à l'issue fatale observe en Algérie de sérieuses défaillances, relève M. Hamdis, vice président et trésorier général de l'association d'aides aux insuffisants rénaux, notamment en matière de transplantation rénale (ou greffe) qui reste, indique-t-il, au ralenti. Par ailleurs, M. Hamdis explique que la totalité des cas d'IRC en Algérie bénéficient d'une prise en charge rapide (hémodialyse) à travers les 126 centres de dialyse publics et les 67 centres privés. Il indique également que dans chaque Wilayas, des centres de dialyse ouvrent leur porte à tous les insuffisants rénaux qui subissent l'hémodialyse, une opération de purification du sang trop coûteuse, puisque l'installation du «caté jugulaire» au niveau du cou, par exemple, coûterait près de 15.000 DA au niveau des pharmacies. M. Hamdis, dressant un tableau de la situation des insuffisants rénaux en Algérie, évoque l'insuffisance des interventions de greffe rénale qui serait, indique-t-il, une alternative médicale incontournable dans la prise en charge et l'amélioration de la qualité de vie de ces malades sans ressource. Il ajoute également que depuis juin 1986 où les médecins algériens ont réalisé, au CHU Mustapha Bacha pour la première fois une brillante intervention de greffe rénale, 386 interventions pareilles ont vu le jour, ce qui reste largement insuffisant. A propos des causes de la pénurie des interventions de transplantation rénale, notre interlocuteur évoque bon nombre de problèmes dont le manque de sensibilisation de la société civile sur cette maladie, l'absence de donneurs de reins vivants apparentés ainsi que le tabou qui entoure encore la question du prélèvement d'organes sur des cadavres, question dont les aspects religieux et légaux, ont été récemment discutés lors de la rencontre médicale portant le thème «La transplantation : aspects juridiques et religieux» au CHU de Béni Messous, organisée par la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation . Sur le même chapitre, M. Hamdis affirme que la transplantation rénale bien que désormais considérée dans le monde comme un traitement de choix de l'insuffisance rénale terminale car dépassant la dialyse en terme de qualité de vie et de survie des patients mais aussi en terme financier puisqu'elle constitue une option thérapeutique moins coûteuse, n'arrive pas dans notre pays à s'implanter de manière définitive. Toujours dans le même sens, notre interlocuteur met l'accent sur le coût de l'hémodialyse déclarant «qu'une année de dialyse revient plus coûteuse qu'une intervention de greffe rénale». Par ailleurs, le président de l'association d'aide aux insuffisants rénaux appelle, afin de pallier le manque d'opérations de greffe rénale, à lever le tabou sur ce thème à partir d'un rein cadavre. «Non seulement il est essentielle de multiplier les interventions de greffes rénales réalisées avec des reins de donneurs vivants apparentés, mais aussi à partir d'organes prélevés sur des cadavres afin de soulager les maux de nombreux malades qui sont contraints de subir au quotidien la dialyse, intervention onéreuse et fatigante», ajoute-t-il. Pour atteindre cet objectif, l'essentiel serait, selon M. Hamdis, de sensibiliser régulière les citoyens algériens sur l'intérêt de la greffe pour l'insuffisant rénal afin qu'ils comprennent et acceptent le prélèvement d'organes sur les cadavres. «Cela reste une perspective d'avenir salutaire pour près de 12.000 personnes hémodialyser qui attendent impatiemment d'être greffées» M. Hamdis appelle également, en vue de multiplier les intervention de greffe rénale, de créer une sorte de fichier nationale au niveau des hôpitaux qui permettrait aux personnes désirant, de leur vivant, faire don d'organe de bénéficier d'une carte de donneur qui légalisera le prélèvement d'organe après leur décès. L'insuffisance rénale, il faut le dire, continue à souffrir d'une grande méconnaissance de la part du grand public. Le manque de sensibilisation, les longues, coûteuses et pénibles séances de dialyse ainsi que l'absence de donneurs rend la vie difficile à de nombreux malades qui caressent le rêve de pouvoir un jour vivre avec un greffon qui leur permettrait d'avoir un semblant de vie normale. Le renforcement et l'application des dispositions législatives quant aux possibilités de prélèvements sur cadavre sont indispensables afin de rendre la vie meilleure aux malades souffrants.