Il est 13h au village d'enfants de Draria. Le calme règne, les enfants semblent occupés, chacun dans son gîte, à terminer leur déjeuner pour s'apprêter à faire un petit somme. Les lieux semblent bien entretenus. Un jardinier s'occupe, en cette journée estivale chaude, de l'arrosage de l'herbe et des fleurs qui donnent à ce lieu l'image d'un petit paradis enchanteur. Dix maisons familiales ,chacune accueillant 7 à 9 enfants, s'offrent à nous. . M. Ruot Gérard, président de l'ONG SOS-Kinderdorf nous entretient sur la noble tâche humanitaire qu'est en train d'effectuer l'organisation sur terrain. En 1985, SOS-KDI a signé avec le ministère du Travail et de la Protection sociale une convention pour la réalisation de villages d'enfants privés de familles. Le Village d'Enfants SOS de Draria a vu le jour le 1er juillet 1992. Le projet lancé par l'organisation autrichienne SOS-Kinderdorf se donne pour objectif, selon le président de l'association, M. Ruot Gérard Aïssa, accueillir les enfants privés de famille, leur créer un village, leur construire une maison, leur donner un foyer affectif, leur assurer une saine Education et une bonne scolarité et de les accompagner en vue de les emmener à réaliser leur épanouissement. Le village constitué de 19 unités de construction assure à l'enfant d'évoluer au sein d'une vraie famille gouvernée par une mère (qui a bénéficié d'une formation spécialisée de deux ans) et de frères et sœurs (les orphelins qui partagent ensemble le gîte). Suivant un programme éducatif riche et constructeur, les enfants résidants au sein du village d'enfant SOS de Draria sont accompagnés jusqu'à leur autonomie et ce, selon M. Ruot, sur tous les plans. Aujourd'hui, SOS-Kinderdorf, consciente de la nécessité de prendre en charge les orphelins de toutes les régions du pays, vivant notamment dans des conditions difficiles au sein des orphelinats étatiques, compte lancer des projets pilotes avec les autorités gouvernementales algériennes, pour la réalisation de nouveaux villages. Dans ce cadre, un projet pilote de création d'un centre social à Corso en collaboration avec le ministère de la Solidarité est en cours de réalisation. Le projet programmé pour septembre 2008 prendra en charge trois types d'activité dont des jardins d'enfants, un centre social de jour et un village mères et enfants. Un autre village d'enfance assistée verra le jour d'ici 2009 à Oran. Par ailleurs, M. Ruot évoque le nouveau programme de renforcement de la famille intitulé PRS dont le but est d'aider les familles à conserver leurs gosses. «Ce plan appliqué en Algérie depuis près de cinq ans prend en charge cette année 300 enfants», certifie M. Ruot. «Le projet vise d'aider les familles démunies à garder leurs enfants en les accompagnant, sur une période de trois ans, vers un état d'autonomie», certifie-t-il. M. Ruot met l'accent sur le désengagement de l'Etat algérien dans la prise en charge des maux de sa société. Il doit y avoir le concours de la société civile. Pour cela, dit-il, il est essentiel que l'Etat permette aux organisations internationales ou nationales de prendre en charge les pathologies sociales afin de venir en aide à toutes les tranches marginalisées de la société. Il est 13h au village d'enfants de Draria. Le calme règne, les enfants semblent occupés, chacun dans son gîte, à terminer leur déjeuner pour s'apprêter à faire un petit somme. Les lieux semblent bien entretenus. Un jardinier s'occupe, en cette journée estivale chaude, de l'arrosage de l'herbe et des fleurs qui donnent à ce lieu l'image d'un petit paradis enchanteur. Dix maisons familiales ,chacune accueillant 7 à 9 enfants, s'offrent à nous. . M. Ruot Gérard, président de l'ONG SOS-Kinderdorf nous entretient sur la noble tâche humanitaire qu'est en train d'effectuer l'organisation sur terrain. En 1985, SOS-KDI a signé avec le ministère du Travail et de la Protection sociale une convention pour la réalisation de villages d'enfants privés de familles. Le Village d'Enfants SOS de Draria a vu le jour le 1er juillet 1992. Le projet lancé par l'organisation autrichienne SOS-Kinderdorf se donne pour objectif, selon le président de l'association, M. Ruot Gérard Aïssa, accueillir les enfants privés de famille, leur créer un village, leur construire une maison, leur donner un foyer affectif, leur assurer une saine Education et une bonne scolarité et de les accompagner en vue de les emmener à réaliser leur épanouissement. Le village constitué de 19 unités de construction assure à l'enfant d'évoluer au sein d'une vraie famille gouvernée par une mère (qui a bénéficié d'une formation spécialisée de deux ans) et de frères et sœurs (les orphelins qui partagent ensemble le gîte). Suivant un programme éducatif riche et constructeur, les enfants résidants au sein du village d'enfant SOS de Draria sont accompagnés jusqu'à leur autonomie et ce, selon M. Ruot, sur tous les plans. Aujourd'hui, SOS-Kinderdorf, consciente de la nécessité de prendre en charge les orphelins de toutes les régions du pays, vivant notamment dans des conditions difficiles au sein des orphelinats étatiques, compte lancer des projets pilotes avec les autorités gouvernementales algériennes, pour la réalisation de nouveaux villages. Dans ce cadre, un projet pilote de création d'un centre social à Corso en collaboration avec le ministère de la Solidarité est en cours de réalisation. Le projet programmé pour septembre 2008 prendra en charge trois types d'activité dont des jardins d'enfants, un centre social de jour et un village mères et enfants. Un autre village d'enfance assistée verra le jour d'ici 2009 à Oran. Par ailleurs, M. Ruot évoque le nouveau programme de renforcement de la famille intitulé PRS dont le but est d'aider les familles à conserver leurs gosses. «Ce plan appliqué en Algérie depuis près de cinq ans prend en charge cette année 300 enfants», certifie M. Ruot. «Le projet vise d'aider les familles démunies à garder leurs enfants en les accompagnant, sur une période de trois ans, vers un état d'autonomie», certifie-t-il. M. Ruot met l'accent sur le désengagement de l'Etat algérien dans la prise en charge des maux de sa société. Il doit y avoir le concours de la société civile. Pour cela, dit-il, il est essentiel que l'Etat permette aux organisations internationales ou nationales de prendre en charge les pathologies sociales afin de venir en aide à toutes les tranches marginalisées de la société.