L'objectif est de renforcer l'administration, de la rapprocher des citoyens et de prendre en charge les nouvelles donnes de la répartition de notre population sur le territoire national sans pour autant négliger les zones où il y a moins de populations. L'objectif est de renforcer l'administration, de la rapprocher des citoyens et de prendre en charge les nouvelles donnes de la répartition de notre population sur le territoire national sans pour autant négliger les zones où il y a moins de populations. Le nouveau découpage administratif pour lequel un décret présidentiel sera bientôt promulgué, concernera 95 daïras qui seront promues, pendant une phase transitoire, au rang de wilayas déléguées avant de passer au statut de wilaya. C'est ce qu'a révélé le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, à l'occasion de la sortie d'une nouvelle promotion de l'école nationale d'administration (ENA). Cependant, ce chiffre pourrait être modifié et revu en hausse ou en baisse, en fonction de la disponibilité des cadres appelés à gérer ces nouvelles entités administratives. Pour le ministre, "une proposition a été faite dans ce sens et ce chiffre de 95 daïras pourra éventuellement changer", mettant en avant le problème lié au manque de cadres administratifs pour gérer les nouvelles circonscriptions. Il a fait savoir que la situation "va évoluer en fonction de la disponibilité de ces cadres, comme l'a si bien souligné le président de la République lors de son dernier discours du 5 juillet". L'objectif est de renforcer l'administration, de la rapprocher des citoyens et de prendre en charge les nouvelles donnes de la répartition de notre population sur le territoire national sans pour autant négliger les zones où il y a moins de populations. "Nous devons, en tant qu'agents de l'Etat et de l'administration, nous adapter à cette nouvelle donne" compte tenu, a relevé le ministre, que "86% de la population concentrée dans les grandes villes, essentiellement au nord du pays". M. Zerhouni a mis en exergue également l'insuffisance du personnel actuel pour "avoir une gestion de proximité" et l'objectif principal de ce nouveau découpage est de "combler ce déficit". Il s'agit, en outre, de "prendre en charge la gestion des différentes infrastructures existantes", car, a-t-il poursuivi, "c'est bien beau de réaliser, mais il s'agit de faire fonctionner et d'entretenir ces réalisations", et cela nécessite, a-t-il expliqué, "une administration et un personnel plus denses". Pour rappel, le chef de l'Etat avait souligné, lors de son discours du 5 juillet dernier que ce nouveau découpage obéit à des exigences de gestion et aux besoins de développement ainsi qu'à la necessité de redresser les dysfonctionnements enregistrés en matière d'organisation administrative territoriale, d'où il est désormais impératif de revoir l'organisation administrative actuelle en envisageant le changement de certaines daïras en circonscriptions administratives pour enfin, créer de nouvelles wilayas. Cette nouvelle organisation administrative tend à impulser le développement, à trouver de meilleures réponses aux problèmes du citoyen, à atténuer la tension dans certaines wilayas à forte concentration de population et à consolider la présence de l'Etat dans les régions frontalières qui vivent des problèmes bien particuliers. Toutes ces mesures veilleront, selon le premier magistrat du pays, à assurer un découpage équilibré des communes au niveau des wilayas et à en réduire les distances pour une meilleure gestion de proximité sans omettre les spécificités des régions frontalières, celles du Sud non frontalières, des Hauts Plateaux et des wilayas du Nord. W. B. Le nouveau découpage administratif pour lequel un décret présidentiel sera bientôt promulgué, concernera 95 daïras qui seront promues, pendant une phase transitoire, au rang de wilayas déléguées avant de passer au statut de wilaya. C'est ce qu'a révélé le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, à l'occasion de la sortie d'une nouvelle promotion de l'école nationale d'administration (ENA). Cependant, ce chiffre pourrait être modifié et revu en hausse ou en baisse, en fonction de la disponibilité des cadres appelés à gérer ces nouvelles entités administratives. Pour le ministre, "une proposition a été faite dans ce sens et ce chiffre de 95 daïras pourra éventuellement changer", mettant en avant le problème lié au manque de cadres administratifs pour gérer les nouvelles circonscriptions. Il a fait savoir que la situation "va évoluer en fonction de la disponibilité de ces cadres, comme l'a si bien souligné le président de la République lors de son dernier discours du 5 juillet". L'objectif est de renforcer l'administration, de la rapprocher des citoyens et de prendre en charge les nouvelles donnes de la répartition de notre population sur le territoire national sans pour autant négliger les zones où il y a moins de populations. "Nous devons, en tant qu'agents de l'Etat et de l'administration, nous adapter à cette nouvelle donne" compte tenu, a relevé le ministre, que "86% de la population concentrée dans les grandes villes, essentiellement au nord du pays". M. Zerhouni a mis en exergue également l'insuffisance du personnel actuel pour "avoir une gestion de proximité" et l'objectif principal de ce nouveau découpage est de "combler ce déficit". Il s'agit, en outre, de "prendre en charge la gestion des différentes infrastructures existantes", car, a-t-il poursuivi, "c'est bien beau de réaliser, mais il s'agit de faire fonctionner et d'entretenir ces réalisations", et cela nécessite, a-t-il expliqué, "une administration et un personnel plus denses". Pour rappel, le chef de l'Etat avait souligné, lors de son discours du 5 juillet dernier que ce nouveau découpage obéit à des exigences de gestion et aux besoins de développement ainsi qu'à la necessité de redresser les dysfonctionnements enregistrés en matière d'organisation administrative territoriale, d'où il est désormais impératif de revoir l'organisation administrative actuelle en envisageant le changement de certaines daïras en circonscriptions administratives pour enfin, créer de nouvelles wilayas. Cette nouvelle organisation administrative tend à impulser le développement, à trouver de meilleures réponses aux problèmes du citoyen, à atténuer la tension dans certaines wilayas à forte concentration de population et à consolider la présence de l'Etat dans les régions frontalières qui vivent des problèmes bien particuliers. Toutes ces mesures veilleront, selon le premier magistrat du pays, à assurer un découpage équilibré des communes au niveau des wilayas et à en réduire les distances pour une meilleure gestion de proximité sans omettre les spécificités des régions frontalières, celles du Sud non frontalières, des Hauts Plateaux et des wilayas du Nord. W. B.