Le nouveau découpage administratif, dont la création de 95 wilayas déléguées, annoncé par le ministère de l'intérieur divise la classe politique. En effet, si le FLN, le MSP et le PT accueillent la mesure prise par le département de Zerhouni, avec beaucoup d'enthousiasme tant, croient-ils, ce nouveau découpage permettra « le désenclavement de plusieurs régions du pays ainsi que le rapprochement de l'administration des citoyens ». Ce qui n'est pas le cas pour le FFS, le FNA, qui, eux, ne cachent pas leur scepticisme : « le nouveau découpage ne réglera aucunement les problèmes des algériens tant que les prérogatives des élus locaux restent limités. Au contraire cela renforcera davantage la main mise du département de Zerhouni sur l'administration » constate Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS. Rappelant la grosse compagne menée par le pouvoir en vue de réformer l'Etat algérien dans son fonctionnement, M. Tabbou dira en outre que cette mesure « ne changera pas les équations politiques. Et ce n'est qu'un partage du territoire», demandant au passage, « la décentralisation effective et plus de prérogatives aux élus locaux ». Pour sa part Moussa Touati, président du FNA, n'est pas moins septique pour dire que ce nouveau découpage ne va pas « résoudre les vrais problèmes de la société ». Même s'il reconnaît que cela permettra de rapprocher l'administration des citoyens, M. Touati considère que cette mesure « n'est pas une priorité » tant que, dit-il, l'administration est toujours « gangrenée par la corruption ». Il relève dans ce sens, que même le président de la république a reconnu « le manque flagrant de cadres » pour la gestion des collectivités locales ! Le FLN lui, par contre, qualifie le nouveau découpage de « très important ». Ceci dans la mesure, dira Saïd Bouhadja, où il permettra le rapprochement entre citoyens et administration. Ce qui, enchaîne t-il, aboutira donc à « la prise en charge des préoccupations des citoyens, le désenclavement des régions éloignées, mais aussi booster le développement local ». Même son de cloche chez le PT et le MSP qui se disent pour le nouveau découpage permettant « la création de postes d'emploi, mais aussi l'applanissement des obstacles bureaucratique». F. A. Le nouveau découpage administratif, dont la création de 95 wilayas déléguées, annoncé par le ministère de l'intérieur divise la classe politique. En effet, si le FLN, le MSP et le PT accueillent la mesure prise par le département de Zerhouni, avec beaucoup d'enthousiasme tant, croient-ils, ce nouveau découpage permettra « le désenclavement de plusieurs régions du pays ainsi que le rapprochement de l'administration des citoyens ». Ce qui n'est pas le cas pour le FFS, le FNA, qui, eux, ne cachent pas leur scepticisme : « le nouveau découpage ne réglera aucunement les problèmes des algériens tant que les prérogatives des élus locaux restent limités. Au contraire cela renforcera davantage la main mise du département de Zerhouni sur l'administration » constate Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS. Rappelant la grosse compagne menée par le pouvoir en vue de réformer l'Etat algérien dans son fonctionnement, M. Tabbou dira en outre que cette mesure « ne changera pas les équations politiques. Et ce n'est qu'un partage du territoire», demandant au passage, « la décentralisation effective et plus de prérogatives aux élus locaux ». Pour sa part Moussa Touati, président du FNA, n'est pas moins septique pour dire que ce nouveau découpage ne va pas « résoudre les vrais problèmes de la société ». Même s'il reconnaît que cela permettra de rapprocher l'administration des citoyens, M. Touati considère que cette mesure « n'est pas une priorité » tant que, dit-il, l'administration est toujours « gangrenée par la corruption ». Il relève dans ce sens, que même le président de la république a reconnu « le manque flagrant de cadres » pour la gestion des collectivités locales ! Le FLN lui, par contre, qualifie le nouveau découpage de « très important ». Ceci dans la mesure, dira Saïd Bouhadja, où il permettra le rapprochement entre citoyens et administration. Ce qui, enchaîne t-il, aboutira donc à « la prise en charge des préoccupations des citoyens, le désenclavement des régions éloignées, mais aussi booster le développement local ». Même son de cloche chez le PT et le MSP qui se disent pour le nouveau découpage permettant « la création de postes d'emploi, mais aussi l'applanissement des obstacles bureaucratique». F. A.