Meziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique estime que « les résultats du Bac n'ont rien de glorifiant (…) La réussite de la réforme ne peut être jugée sur un seul résultat.» Meziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique estime que « les résultats du Bac n'ont rien de glorifiant (…) La réussite de la réforme ne peut être jugée sur un seul résultat.» Le taux de réussite au Bac a atteint cette année un taux de 55% version réforme et 50% version ancienne. Ces chiffres ont été avancés, jeudi, par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale lors d'une conférence de presse organisée à l'Office national des examens et concours (Onec). Le ministre s'est félicité de ces résultats « très satisfaisants ». Pour autant, ces chiffres reflètent-ils le succès de la réforme ? A en croire Benbouzid, la réponse est oui. En revanche, Meziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), ne semble pas partager le même avis. Contacté hier par le Midi Libre, ce syndicaliste estime que « les résultats du Bac n'ont rien de glorifiant ». « Ne vaut-il pas mieux prêter attention aux chiffres concernant la déperdition scolaire qui disent long sur la situation du secteur ?» s'est-il interrogé. Selon lui 33% des élèves qui réussissent la sixième arrivent à l'examen final du palier secondaire. Meriane a fait savoir dans le sillage de son intervention que « la réussite de la réforme ne peut être jugée sur un seul résultat ». l'autre point négatif relevé par Meriane concerne l'application du principe de l'approche par compétence qui a été annulé. Or « ce principe est à la base même de la réforme. A ce titre, on ne peut réellement dire que cette réforme a été appliquée pour le Bac de cette année» a-t-il expliqué. Si les résultats de cette session ont marqué une nette amélioration, c'est parce que le niveau des sujets s'adressait à l'élève moyen, à en croire les propos du secrétaire général du Snapest. « Le niveau des sujets du Bac des années précédentes était au-dessus de la moyenne. Celui de cette année est tout juste proche de la moyenne » a précisé le syndicaliste. L'amélioration des résultats est, ainsi, justifiée par la « baisse de la barre » du niveau des sujets du Bac que d'un quelconque autre facteur. En outre, il convient de mentionner qu'en plus de l'augmentation du taux de réussite, notamment au nouveau Bac, le nombre des mentions « très bien » a été multiplié par 5 selon le ministre. Le président de la République ne sera, d'ailleurs pas, en mesure de recevoir tous les meilleurs lauréats comme durant les années précédentes vu leur nombre, a-t-on indiqué du côté du ministère de l'Education. La mention « excellent » a été, quant à elle, enregistrée pour la première fois en Algérie depuis l'indépendance. Il est à noter que cette mention est attribuée à partir d'un 18 de moyenne générale. Trois élèves ont remporté cette palme cette année. Il s'agit d'Asma Ladj de la wilaya de Jijel, de Mourad Benmalek de la wilaya de Guelma et d'Ismahane Khalifa de la wilaya de Jijel avec des moyennes de 18,34 pour les deux premiers et de 18,04 pour la dernière. Le taux de réussite au Bac a atteint cette année un taux de 55% version réforme et 50% version ancienne. Ces chiffres ont été avancés, jeudi, par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale lors d'une conférence de presse organisée à l'Office national des examens et concours (Onec). Le ministre s'est félicité de ces résultats « très satisfaisants ». Pour autant, ces chiffres reflètent-ils le succès de la réforme ? A en croire Benbouzid, la réponse est oui. En revanche, Meziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), ne semble pas partager le même avis. Contacté hier par le Midi Libre, ce syndicaliste estime que « les résultats du Bac n'ont rien de glorifiant ». « Ne vaut-il pas mieux prêter attention aux chiffres concernant la déperdition scolaire qui disent long sur la situation du secteur ?» s'est-il interrogé. Selon lui 33% des élèves qui réussissent la sixième arrivent à l'examen final du palier secondaire. Meriane a fait savoir dans le sillage de son intervention que « la réussite de la réforme ne peut être jugée sur un seul résultat ». l'autre point négatif relevé par Meriane concerne l'application du principe de l'approche par compétence qui a été annulé. Or « ce principe est à la base même de la réforme. A ce titre, on ne peut réellement dire que cette réforme a été appliquée pour le Bac de cette année» a-t-il expliqué. Si les résultats de cette session ont marqué une nette amélioration, c'est parce que le niveau des sujets s'adressait à l'élève moyen, à en croire les propos du secrétaire général du Snapest. « Le niveau des sujets du Bac des années précédentes était au-dessus de la moyenne. Celui de cette année est tout juste proche de la moyenne » a précisé le syndicaliste. L'amélioration des résultats est, ainsi, justifiée par la « baisse de la barre » du niveau des sujets du Bac que d'un quelconque autre facteur. En outre, il convient de mentionner qu'en plus de l'augmentation du taux de réussite, notamment au nouveau Bac, le nombre des mentions « très bien » a été multiplié par 5 selon le ministre. Le président de la République ne sera, d'ailleurs pas, en mesure de recevoir tous les meilleurs lauréats comme durant les années précédentes vu leur nombre, a-t-on indiqué du côté du ministère de l'Education. La mention « excellent » a été, quant à elle, enregistrée pour la première fois en Algérie depuis l'indépendance. Il est à noter que cette mention est attribuée à partir d'un 18 de moyenne générale. Trois élèves ont remporté cette palme cette année. Il s'agit d'Asma Ladj de la wilaya de Jijel, de Mourad Benmalek de la wilaya de Guelma et d'Ismahane Khalifa de la wilaya de Jijel avec des moyennes de 18,34 pour les deux premiers et de 18,04 pour la dernière.