L'Afrique est le premier réservoir d'eau douce de la planète, alors qu'elle souffre, en permanence, de sécheresse chronique, source de famines, maladies, pauvreté et exode de populations vers le nord de l'Afrique et l'Europe. L'Afrique est le premier réservoir d'eau douce de la planète, alors qu'elle souffre, en permanence, de sécheresse chronique, source de famines, maladies, pauvreté et exode de populations vers le nord de l'Afrique et l'Europe. La réponse africaine au défi climatique est le thème d'une conférence animée, hier, au forum d'El Moudjahid, par Kamel Mostefa Kara, expert international algérien en climatologie et directeur de l'Agence nationale des changements climatiques (ANCC). A l'approche du sommet africain sur les changements climatiques qui doit avoir lieu prochainement à Alger, cette intervention de Kara est opportune et permet, au moins, d'interpeller les décideurs politiques des pays africains pour prendre au sérieux les risques du réchauffement climatique et préconiser, ainsi, des propositions et des solutions pour atténuer les dangers imminents de la sécheresse. L'hôte d'El Moudjahid estime que "le paradoxe est que l'Afrique est le premier réservoir d'eau douce de la planète, alors qu'elle souffre, en permanence, de sécheresse chronique, source de famines, maladies, pauvreté et exode de populations vers le nord de l'Afrique et l'Europe (flux massifs de clandestins sur des barques de fortune vers l'Espagne…)". Notre interlocuteur explique que "face à cela, une réponse commune et intégrée doit être impérative. Celle-ci doit permettre un développement durable du continent soutenu par des mécanismes de financement devant être basés sur le principe de l'équité". Aussi, Kara assure que l'élévation de la température serait une catastrophe pour la planète. "Nous ne devons pas vivre sous le degré 4, soit la moyenne générale, car la température en constante augmentation est une véritable menace. Avec plus de 35 degrés, les Hauts-Plateaux vont disparaître. Nous devons, par conséquent, comprendre les impacts sur les ressources en eau et le cycle hydraulique, sur la sécurité alimentaire de l'Algérie, les risques agricoles et les énergies, notamment les combustibles fossiles", a-t-il souligné. Il estime que nous devons nous préparer à réfléchir sur les modèles pour préserver les ressources en eau, les ressources énergétiques et surtout les infrastructures agricoles, ainsi que les problèmes de l'écosystème et de l'immigration. Car, en 2020, il y aura 50 millions d'habitants et l'Algérie est l'un des premiers pays touchés par la calamité naturelle la plus dévastatrice qu'est la sécheresse chronique. Il rappelle que l'Algérie est située dans une zone de transition des régimes tempérés et subtropicaux à cause de la grande variabilité des pluies saisonnières et annuelles et présente, ainsi, une grande sensibilité au climat. Des exemples de réchauffement climatique montrent les risques récurrents de la sécheresse en Afrique et dans le monde. Il s'agit notamment de tous les glaciers qui sont en train de fondre et du dessèchement du lac Tchad qui a perdu 90 % de sa superficie. Il est passé de 47.000 à 1.000 kilomètres carrés. Kara prône l'utilisation du charbon et de l'énergie solaire pour diminuer l'émission des gaz toxiques, tels que le gaz carbonique. "L'Afrique émet une tonne de CO2 tandis que les Etats-Unis d'Amérique en propulsent 20 tonnes par an dans l'atmosphère. L'énergie solaire africaine et le charbon chinois sont susceptibles de pallier les émissions des gaz à effet de serre des centrales nucléaires…", a-t-il affirmé. Les réserves hydriques de l'Afrique sont estimées à plus de 31 milliards de m3, mais plus de 2 millions de m3 se perdent chaque année du Congo en se déversant dans l'océan Atlantique. La réponse africaine au défi climatique est le thème d'une conférence animée, hier, au forum d'El Moudjahid, par Kamel Mostefa Kara, expert international algérien en climatologie et directeur de l'Agence nationale des changements climatiques (ANCC). A l'approche du sommet africain sur les changements climatiques qui doit avoir lieu prochainement à Alger, cette intervention de Kara est opportune et permet, au moins, d'interpeller les décideurs politiques des pays africains pour prendre au sérieux les risques du réchauffement climatique et préconiser, ainsi, des propositions et des solutions pour atténuer les dangers imminents de la sécheresse. L'hôte d'El Moudjahid estime que "le paradoxe est que l'Afrique est le premier réservoir d'eau douce de la planète, alors qu'elle souffre, en permanence, de sécheresse chronique, source de famines, maladies, pauvreté et exode de populations vers le nord de l'Afrique et l'Europe (flux massifs de clandestins sur des barques de fortune vers l'Espagne…)". Notre interlocuteur explique que "face à cela, une réponse commune et intégrée doit être impérative. Celle-ci doit permettre un développement durable du continent soutenu par des mécanismes de financement devant être basés sur le principe de l'équité". Aussi, Kara assure que l'élévation de la température serait une catastrophe pour la planète. "Nous ne devons pas vivre sous le degré 4, soit la moyenne générale, car la température en constante augmentation est une véritable menace. Avec plus de 35 degrés, les Hauts-Plateaux vont disparaître. Nous devons, par conséquent, comprendre les impacts sur les ressources en eau et le cycle hydraulique, sur la sécurité alimentaire de l'Algérie, les risques agricoles et les énergies, notamment les combustibles fossiles", a-t-il souligné. Il estime que nous devons nous préparer à réfléchir sur les modèles pour préserver les ressources en eau, les ressources énergétiques et surtout les infrastructures agricoles, ainsi que les problèmes de l'écosystème et de l'immigration. Car, en 2020, il y aura 50 millions d'habitants et l'Algérie est l'un des premiers pays touchés par la calamité naturelle la plus dévastatrice qu'est la sécheresse chronique. Il rappelle que l'Algérie est située dans une zone de transition des régimes tempérés et subtropicaux à cause de la grande variabilité des pluies saisonnières et annuelles et présente, ainsi, une grande sensibilité au climat. Des exemples de réchauffement climatique montrent les risques récurrents de la sécheresse en Afrique et dans le monde. Il s'agit notamment de tous les glaciers qui sont en train de fondre et du dessèchement du lac Tchad qui a perdu 90 % de sa superficie. Il est passé de 47.000 à 1.000 kilomètres carrés. Kara prône l'utilisation du charbon et de l'énergie solaire pour diminuer l'émission des gaz toxiques, tels que le gaz carbonique. "L'Afrique émet une tonne de CO2 tandis que les Etats-Unis d'Amérique en propulsent 20 tonnes par an dans l'atmosphère. L'énergie solaire africaine et le charbon chinois sont susceptibles de pallier les émissions des gaz à effet de serre des centrales nucléaires…", a-t-il affirmé. Les réserves hydriques de l'Afrique sont estimées à plus de 31 milliards de m3, mais plus de 2 millions de m3 se perdent chaque année du Congo en se déversant dans l'océan Atlantique.