Entre harragas, kamikazes et chômeurs, la jeunesse algérienne n'est pas bien lotie. Les remèdes préconisés jusque-là par les pouvoirs publics n'ont pas donné les résultats escomptés. L'initiative du ministère du Travail qui consiste à donner un bonus qui peut s'élever jusqu'à 12.000 DA par mois à tout jeune diplômé de l'université qui arrive à dégoter un emploi est l'une des médications apportées par le gouvernement aux fins de lutter contre le chômage des jeunes. L'on retient, également, les micro-crédits promis par le département de Djamel Ould Abbes aux jeunes sans emploi, avec une « petite » priorité pour les harragas. Parallèlement à ces actions sur le terrain dont l'impact n'aura pas été celui qu'on aurait souhaité voir, il y eut des initiatives plus politiques, plus symboliques. La grande réunion gouvernement-walis, spécialement consacrée à la question de la jeunesse, au cours de laquelle Bouteflika a évoqué les deux plaies de la société que sont les phénomènes des haragas et des kamikazes, a marqué le point de départ d'un discours officiel « ostensiblement » orienté vers la jeunesse, mais sans que cela atteigne la frange de la société ciblée par les propos des différents ministres intéressés de près ou de loin par cette question. Près d'une année après son discours devant les cadres de la République et après plusieurs conseils de ministres consacrés à la question, le chef de l'Etat revient sur le dossier de la jeunesse dans un nième conclave. Les observateurs avertis de la scène nationale disent ne pas attendre grand-chose de la part de l'Etat comme initiative. En d'autres termes, avec l'initiative de Tayeb Louh, le gouvernement a déjà tiré sa dernière cartouche. L'on s'attend cependant à des directives strictes qui devraient améliorer le rendement de l'administration. Ouyahia y veillera. Entre harragas, kamikazes et chômeurs, la jeunesse algérienne n'est pas bien lotie. Les remèdes préconisés jusque-là par les pouvoirs publics n'ont pas donné les résultats escomptés. L'initiative du ministère du Travail qui consiste à donner un bonus qui peut s'élever jusqu'à 12.000 DA par mois à tout jeune diplômé de l'université qui arrive à dégoter un emploi est l'une des médications apportées par le gouvernement aux fins de lutter contre le chômage des jeunes. L'on retient, également, les micro-crédits promis par le département de Djamel Ould Abbes aux jeunes sans emploi, avec une « petite » priorité pour les harragas. Parallèlement à ces actions sur le terrain dont l'impact n'aura pas été celui qu'on aurait souhaité voir, il y eut des initiatives plus politiques, plus symboliques. La grande réunion gouvernement-walis, spécialement consacrée à la question de la jeunesse, au cours de laquelle Bouteflika a évoqué les deux plaies de la société que sont les phénomènes des haragas et des kamikazes, a marqué le point de départ d'un discours officiel « ostensiblement » orienté vers la jeunesse, mais sans que cela atteigne la frange de la société ciblée par les propos des différents ministres intéressés de près ou de loin par cette question. Près d'une année après son discours devant les cadres de la République et après plusieurs conseils de ministres consacrés à la question, le chef de l'Etat revient sur le dossier de la jeunesse dans un nième conclave. Les observateurs avertis de la scène nationale disent ne pas attendre grand-chose de la part de l'Etat comme initiative. En d'autres termes, avec l'initiative de Tayeb Louh, le gouvernement a déjà tiré sa dernière cartouche. L'on s'attend cependant à des directives strictes qui devraient améliorer le rendement de l'administration. Ouyahia y veillera.