Abdelaziz Bouteflika entend impliquer les élus locaux dans la finalisation des grands chantiers. C'est que l'heure des bilans a sonné, et malgré une enveloppe de près de 200 milliards de dollars les résultats restent mitigés. Abdelaziz Bouteflika entend impliquer les élus locaux dans la finalisation des grands chantiers. C'est que l'heure des bilans a sonné, et malgré une enveloppe de près de 200 milliards de dollars les résultats restent mitigés. A une année de la fin de son deuxième mandat, le président Abdelaziz Bouteflika entend impliquer les élus locaux dans la finalisation des grands chantiers. C'est que l'heure des bilans a sonné, et force est de constater que malgré une enveloppe de près de 200 milliards de dollars, consacrés au plan quinquennal de consolidation de la croissance, les résultats restent mitigés. Et à la veille de commencer l'étude du plan quinquennal 2009-2013, il est bon de savoir où se situent les goulots d'étranglement, pour tirer les leçons du passé, en détectant tous ces petits grains de sable qui font que les milliards de dollars injectés par l'Etat n'arrivent pas à concrétiser les projets inscrits. Pourquoi est-ce que les petits ruisseaux ne font pas les grandes rivières, et pourquoi tous ces projets sont loin de réaliser le bonheur des populations auxquelles ils sont destinés ? La grogne sociale n'a jamais été aussi palpable. Tous les desseins généreux à l'origine du plan quinquennal sont détournés par des aigrefins, et la corruption reste très forte. C'est certainement une des raisons qui ont amené le chef de l'Etat à annoncer dans son discours du 5 juillet un imminent découpage administratif, dans le but de rapprocher l'administration des citoyens. Mais suffit-il d'avoir une mairie ou une wilaya juste à côté, si leurs administrations restent bureaucratisées, coupées des citoyens et de leurs préoccupations, les responsables se barricadant dans leurs forteresses. Et surtout si la corruption continue à gangrener le fonctionnement des services publics. Pourquoi est-ce que toutes les listes d'attribution de logements finissent par des émeutes, en n'importe quelle partie du territoire. Il y a eu un effort du ministère de l'intérieur, qui a organisé à l'école nationale d'administration des cycles de formation pour les élus locaux ; tant il est vrai qu'on ne se transforme pas du jour au lendemain en manger. Car, qu'on le veuille ou non, une mairie est une entreprise, qui doit être gérée en fonction de cette donne. Il y a également tout ce qui a trait à la fiscalité : le ministre de l'intérieur avait annoncé de nouvelles dispositions fiscales pour donner aux assemblées populaires communales les moyens de leur action. On peut dire, par conséquent, que les municipalités sont la cheville ouvrière de l'action de l'Etat au niveau local. De par leurs prérogatives, elles touchent à tous les domaines de la vie sociale : route, santé, éducation, transport, investissement, urbanisme, voirie, nettoyage, éclairage, approvisionnement en eau potable, etc. Or force est de constater que les collectivités locales s'acquittent mal de leur tâche. A qui la faute. Les chaussées sont défoncées, le ramassage des ordures n'est pas assuré convenablement, les coupures d'eau continuent d'empoisonner la vie des citoyens, et ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres. Et puis bien entendu, il y a tout ce qui concerne la jeunesse : la création de postes de d'emploi, le micro crédit, la mise à disposition de locaux et de moyens, sans parler des loisirs et des activités culturelles ou sportives. Parce que ces problèmes des jeunes ne sont pas pris en charge, et aussi parce qu'ils se sentent marginalisés et qu'il n'y a pas de canaux de dialogue et de concertation, on assiste hélas à tous ces phénomènes et fléaux sociaux : harragas, toxicomanie, trabendisme. Il y a une année, un colloque avait réuni le gouvernement et les walis, pour justement traiter de ce problème de la jeunesse. On avait constaté à l'époque ce fossé énorme qui s'et creusé. Les jeunes se sentent délaissés. Or, apparemment, si le constat a été fait, les mesures tardent à venir. A-t-on enterré les résolutions arrêtées lors de ce colloque ? La question mérite d'être posée, à la veille de cette réunion entre le chef de l'Etat et les élus locaux. Paradoxe des paradoxes, on va encore une fois faire des propositions. Reste à savoir si elles seront suivies d'effets. A une année de la fin de son deuxième mandat, le président Abdelaziz Bouteflika entend impliquer les élus locaux dans la finalisation des grands chantiers. C'est que l'heure des bilans a sonné, et force est de constater que malgré une enveloppe de près de 200 milliards de dollars, consacrés au plan quinquennal de consolidation de la croissance, les résultats restent mitigés. Et à la veille de commencer l'étude du plan quinquennal 2009-2013, il est bon de savoir où se situent les goulots d'étranglement, pour tirer les leçons du passé, en détectant tous ces petits grains de sable qui font que les milliards de dollars injectés par l'Etat n'arrivent pas à concrétiser les projets inscrits. Pourquoi est-ce que les petits ruisseaux ne font pas les grandes rivières, et pourquoi tous ces projets sont loin de réaliser le bonheur des populations auxquelles ils sont destinés ? La grogne sociale n'a jamais été aussi palpable. Tous les desseins généreux à l'origine du plan quinquennal sont détournés par des aigrefins, et la corruption reste très forte. C'est certainement une des raisons qui ont amené le chef de l'Etat à annoncer dans son discours du 5 juillet un imminent découpage administratif, dans le but de rapprocher l'administration des citoyens. Mais suffit-il d'avoir une mairie ou une wilaya juste à côté, si leurs administrations restent bureaucratisées, coupées des citoyens et de leurs préoccupations, les responsables se barricadant dans leurs forteresses. Et surtout si la corruption continue à gangrener le fonctionnement des services publics. Pourquoi est-ce que toutes les listes d'attribution de logements finissent par des émeutes, en n'importe quelle partie du territoire. Il y a eu un effort du ministère de l'intérieur, qui a organisé à l'école nationale d'administration des cycles de formation pour les élus locaux ; tant il est vrai qu'on ne se transforme pas du jour au lendemain en manger. Car, qu'on le veuille ou non, une mairie est une entreprise, qui doit être gérée en fonction de cette donne. Il y a également tout ce qui a trait à la fiscalité : le ministre de l'intérieur avait annoncé de nouvelles dispositions fiscales pour donner aux assemblées populaires communales les moyens de leur action. On peut dire, par conséquent, que les municipalités sont la cheville ouvrière de l'action de l'Etat au niveau local. De par leurs prérogatives, elles touchent à tous les domaines de la vie sociale : route, santé, éducation, transport, investissement, urbanisme, voirie, nettoyage, éclairage, approvisionnement en eau potable, etc. Or force est de constater que les collectivités locales s'acquittent mal de leur tâche. A qui la faute. Les chaussées sont défoncées, le ramassage des ordures n'est pas assuré convenablement, les coupures d'eau continuent d'empoisonner la vie des citoyens, et ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres. Et puis bien entendu, il y a tout ce qui concerne la jeunesse : la création de postes de d'emploi, le micro crédit, la mise à disposition de locaux et de moyens, sans parler des loisirs et des activités culturelles ou sportives. Parce que ces problèmes des jeunes ne sont pas pris en charge, et aussi parce qu'ils se sentent marginalisés et qu'il n'y a pas de canaux de dialogue et de concertation, on assiste hélas à tous ces phénomènes et fléaux sociaux : harragas, toxicomanie, trabendisme. Il y a une année, un colloque avait réuni le gouvernement et les walis, pour justement traiter de ce problème de la jeunesse. On avait constaté à l'époque ce fossé énorme qui s'et creusé. Les jeunes se sentent délaissés. Or, apparemment, si le constat a été fait, les mesures tardent à venir. A-t-on enterré les résolutions arrêtées lors de ce colloque ? La question mérite d'être posée, à la veille de cette réunion entre le chef de l'Etat et les élus locaux. Paradoxe des paradoxes, on va encore une fois faire des propositions. Reste à savoir si elles seront suivies d'effets.