«Les mesures qui viennent d'être annoncées par le ministre au profit des éleveurs ne peuvent pas apporter un plus, car celles-ci vont à contre courant des attentes des éleveurs. Ces mesures travaillent beaucoup plus l'intérêt des opérateurs économiques spécialisés dans la fabrication des aliments que l'intérêt des éleveurs. Exonérer les aliments de bétail de la TVA n'influence en aucun cas le pouvoir d'achat des éleveurs pour ces matières nécessaires à l'élevage. Par contre, nous, en tant qu'éleveurs, nos doléances sont connues par la tutelle. Nous avons toujours demandé à ce que le ministère reprenne l'ancien système, à savoir octroyer aux éleveurs 5.000 DA à chaque naissance d'une génisse, puis 2.500 au bout du 23e mois. C'est la seule manière qui satisfait réellement les éleveurs. S'agissant de la mesure portant sur l'importation des génisses, celle-ci est, également, sans effet. Nous demandons des crédits et des subventions pour pouvoir importer. En outre, il faut savoir qu'il n'y a pas, à l'heure actuelle, un pays d'où l'on pourrait importer des vaches laitières, car les pays possédant de grands cheptels sont sous le coup de mesures conservatoires de la part de l'Etat pour des raisons sanitaires. Enfin, je dirais que toutes les décisions du ministre ne seront d'aucun effet sur l'éleveur. » «Les mesures qui viennent d'être annoncées par le ministre au profit des éleveurs ne peuvent pas apporter un plus, car celles-ci vont à contre courant des attentes des éleveurs. Ces mesures travaillent beaucoup plus l'intérêt des opérateurs économiques spécialisés dans la fabrication des aliments que l'intérêt des éleveurs. Exonérer les aliments de bétail de la TVA n'influence en aucun cas le pouvoir d'achat des éleveurs pour ces matières nécessaires à l'élevage. Par contre, nous, en tant qu'éleveurs, nos doléances sont connues par la tutelle. Nous avons toujours demandé à ce que le ministère reprenne l'ancien système, à savoir octroyer aux éleveurs 5.000 DA à chaque naissance d'une génisse, puis 2.500 au bout du 23e mois. C'est la seule manière qui satisfait réellement les éleveurs. S'agissant de la mesure portant sur l'importation des génisses, celle-ci est, également, sans effet. Nous demandons des crédits et des subventions pour pouvoir importer. En outre, il faut savoir qu'il n'y a pas, à l'heure actuelle, un pays d'où l'on pourrait importer des vaches laitières, car les pays possédant de grands cheptels sont sous le coup de mesures conservatoires de la part de l'Etat pour des raisons sanitaires. Enfin, je dirais que toutes les décisions du ministre ne seront d'aucun effet sur l'éleveur. »