Le président afghan Hamid Karzaï et le Premier ministre pakistanais Yousaf Raza Gilani se sont rencontrés hier matin, à Colombo, en marge du sommet de l'Association d'Asie du sud pour la coopération régionale (SAARC), où ils ont convenu la reprise des relations bilatérales. Afghanistan et Pakistan ont notamment «accepté de coordonner leurs efforts pour mettre un terme aux infiltrations terroristes à la frontière». «A la demande du Pakistan, la partie afghane a accepté de reprendre les discussions bilatérales et multilatérales», selon le communiqué. Ces relations avaient été suspendues par les autorités afghanes, après une série d'attentats sanglants, en particulier visant l'ambassade d'Inde à Kaboul le 7 juillet qui avait fait plus de 60 morts et dans lequel les services de renseignements pakistanais sont impliqués, selon Kaboul. Le 15 juin, Hamid Karzaï avait adressé une sévère mise en garde au Pakistan, revendiquant le droit «au nom de la légitime défense», d'aller y «détruire les repaires de terroristes.» Le Pakistan, de son côté, estime que Kaboul et les forces internationales, incapables de vaincre les talibans en Afghanistan, sont à l'origine de leur repli en territoire pakistanais et des violences qui ensanglantent le Pakistan. Le président afghan Hamid Karzaï et le Premier ministre pakistanais Yousaf Raza Gilani se sont rencontrés hier matin, à Colombo, en marge du sommet de l'Association d'Asie du sud pour la coopération régionale (SAARC), où ils ont convenu la reprise des relations bilatérales. Afghanistan et Pakistan ont notamment «accepté de coordonner leurs efforts pour mettre un terme aux infiltrations terroristes à la frontière». «A la demande du Pakistan, la partie afghane a accepté de reprendre les discussions bilatérales et multilatérales», selon le communiqué. Ces relations avaient été suspendues par les autorités afghanes, après une série d'attentats sanglants, en particulier visant l'ambassade d'Inde à Kaboul le 7 juillet qui avait fait plus de 60 morts et dans lequel les services de renseignements pakistanais sont impliqués, selon Kaboul. Le 15 juin, Hamid Karzaï avait adressé une sévère mise en garde au Pakistan, revendiquant le droit «au nom de la légitime défense», d'aller y «détruire les repaires de terroristes.» Le Pakistan, de son côté, estime que Kaboul et les forces internationales, incapables de vaincre les talibans en Afghanistan, sont à l'origine de leur repli en territoire pakistanais et des violences qui ensanglantent le Pakistan.