L'attentat à la voiture piégée perpétré samedi soir à Zemmouri est «une réaction des groupes terroristes à l'opération menée contre eux, récemment, à Beni Douala», a indiqué hier Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur, sur les lieux de l'attentat. «C'est le même genre de réaction que celle des groupes terroristes qui ont perpétré l'attentat de Tizi-Ouzou la semaine dernière, dans le but de relever le moral de leurs troupes», a-t-il encore soutenu. Cette énième attaque kamikaze est survenue, faut-t-il le rappeler, 24 heures seulement après l'élimination à Beni Douala (wilaya de Tizi-Ouzou) de 12 terroristes. Zerhouni expliquera à ce sujet, que l'opération de Beni Douala a été un « coup dur » contre les groupes terroristes de la région. D'après lui, les premières informations font état de la présence de responsables du GSPC parmi les terroristes éliminés. Le ministre de l'intérieur fera savoir aussi, que des documents (cartes d'identité et d'assurance, photos) ont été retrouvés sur les lieux de cette opération, y compris des documents prouvant l'identité de l'auteur de l'attentat contre le célibatorium de police de Tizi-Ouzou. Il va sans dire que les derniers mois ont connu une nette recrudescence des actes terroristes. En effet, trois attaques suicide dont bilan est de 10 morts, dont les 3 kamikazes, et 54 blessés ont été perpétrés depuis le 23 juillet dans la région de Kabylie. Les derniers événements indiquent que la guerre est à son paroxysme entre les terroristes et les forces de sécurité. Quelques jours après l'attentat kamikaze perpétré le 3 août contre un commissariat de police à Tizi Ouzou, l'armée assène un coup douloureux au GSPC à Beni Douala. L'attentat de Tizi Ouzou, notons-le, avait été précédé le 23 juillet par une autre attaque perpétrée par un kamikaze à bord d'une moto et qui s'est fait explosé au passage d'une patrouille de l'ANP à Lakhdaria. L'attaque a fait 10 blessés parmi les militaires. La zone d'action des terroristes activant sous la bannière d'Al-Qaïda Maghreb depuis 2006, s'étend aux villes de Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira et Alger. Cette zone qualifiée par les observateurs de la scène sécuritaire de «carré de la mort» abrite dans ses massifs l'essentiel des effectifs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dirigé par Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaab Abdelouadoud. Il convient de souligner, par ailleurs, que la lutte antiterroriste est passée à la vitesse supérieure juste après l'attentat ayant ciblé le Palais du gouvernement, en avril 2007. L'étau s'est fortement resserré sur les éléments de Droukdel, après le double attentat suicide qui a ciblé le 11 décembre dernier, le siège du Conseil constitutionnel et la représentation du PNUD à Alger. Depuis, une véritable chasse est lancée contre les terroristes qui, de leur coté, ont redoublé de férocité. L'attentat à la voiture piégée perpétré samedi soir à Zemmouri est «une réaction des groupes terroristes à l'opération menée contre eux, récemment, à Beni Douala», a indiqué hier Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur, sur les lieux de l'attentat. «C'est le même genre de réaction que celle des groupes terroristes qui ont perpétré l'attentat de Tizi-Ouzou la semaine dernière, dans le but de relever le moral de leurs troupes», a-t-il encore soutenu. Cette énième attaque kamikaze est survenue, faut-t-il le rappeler, 24 heures seulement après l'élimination à Beni Douala (wilaya de Tizi-Ouzou) de 12 terroristes. Zerhouni expliquera à ce sujet, que l'opération de Beni Douala a été un « coup dur » contre les groupes terroristes de la région. D'après lui, les premières informations font état de la présence de responsables du GSPC parmi les terroristes éliminés. Le ministre de l'intérieur fera savoir aussi, que des documents (cartes d'identité et d'assurance, photos) ont été retrouvés sur les lieux de cette opération, y compris des documents prouvant l'identité de l'auteur de l'attentat contre le célibatorium de police de Tizi-Ouzou. Il va sans dire que les derniers mois ont connu une nette recrudescence des actes terroristes. En effet, trois attaques suicide dont bilan est de 10 morts, dont les 3 kamikazes, et 54 blessés ont été perpétrés depuis le 23 juillet dans la région de Kabylie. Les derniers événements indiquent que la guerre est à son paroxysme entre les terroristes et les forces de sécurité. Quelques jours après l'attentat kamikaze perpétré le 3 août contre un commissariat de police à Tizi Ouzou, l'armée assène un coup douloureux au GSPC à Beni Douala. L'attentat de Tizi Ouzou, notons-le, avait été précédé le 23 juillet par une autre attaque perpétrée par un kamikaze à bord d'une moto et qui s'est fait explosé au passage d'une patrouille de l'ANP à Lakhdaria. L'attaque a fait 10 blessés parmi les militaires. La zone d'action des terroristes activant sous la bannière d'Al-Qaïda Maghreb depuis 2006, s'étend aux villes de Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira et Alger. Cette zone qualifiée par les observateurs de la scène sécuritaire de «carré de la mort» abrite dans ses massifs l'essentiel des effectifs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dirigé par Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaab Abdelouadoud. Il convient de souligner, par ailleurs, que la lutte antiterroriste est passée à la vitesse supérieure juste après l'attentat ayant ciblé le Palais du gouvernement, en avril 2007. L'étau s'est fortement resserré sur les éléments de Droukdel, après le double attentat suicide qui a ciblé le 11 décembre dernier, le siège du Conseil constitutionnel et la représentation du PNUD à Alger. Depuis, une véritable chasse est lancée contre les terroristes qui, de leur coté, ont redoublé de férocité.