Entre Sonatrach et la Fédération des pétroliers, l'heure est à l'apaisement. En effet, après des mouvements de contestation, entre grève de la faim et sit-in, qui ont duré plusieurs semaines, les travailleurs du pétrole et du gaz décident de mettre un terme à leur action. Et pour cause, il semblerait qu'un accord salarial ait été trouvé avec la direction de Sonatrach. Contacté hier par le Midi Libre, M. Benazouz, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole et du gaz et de la chimie (FNTPGC) a confirmé que la direction de Sonatrach et sa fédération sont parvenues à un accord salarial. «Après d'âpres négociations, nous avons pu aboutir à des résultats satisfaisants pour les travailleurs des installations pétrolières du Sud», s'est-il réjoui. Lequel accord porte sur l'indemnité de zone (IDZCV), qui constituait la pierre d'achoppement des négociations, ce qui pénalisait lourdement les travailleurs célibataires installés au Sud par rapport aux travailleurs installés sur place en famille, explique le SG de la Fédération des pétroliers. A l'évidence, les travailleurs des installations pétrolières du Sud ont obtenu gain de cause puisque ledit accord vient pallier un litige vieux de 12 ans, a ajouté M. Benazouz. Ainsi, selon les termes de cet accord, l'entreprise Sonatrach a décidé, de concert avec le ministère de l'Energie et des Mines et celui du Travail et de la Sécurité sociale, d'accorder 13 années de salaires comme prime de départ à la retraite aux travailleurs concernés, précise M. Benazouz. L'autre volet de l'accord porte sur une revalorisation des salaires de 30% pour les travailleurs des activités forage et exploration avec effet rétroactif de janvier 2007. D'autres revalorisations concernant les fonctions « support et soutien » sont également prévues. «Au lieu d'une revalorisation salariale unique de 10% prévue initialement, il a été décidé d'accorder des augmentations de 8, 10 et 13% du salaire de base, selon les catégories avec effet rétroactif de janvier 2008», ajoute notre source. Les autres points de l'accord portent sur l'intégration dans le cadre de la mise en place du nouveau système de rémunération (NSR) de certaines spécialités, telles que la chaudronnerie, la mécanique, etc. Il s'agit d'un repositionnement de ces fonctions dans les nouvelles grilles des salaires. Toutes nos tentatives d'entrer en contact avec la direction de Sonatrach n'ont pu aboutir. Pour rappel, la grogne des travailleurs a été une réaction au nouveau système de rémunération instauré par la direction de Sonatrach jugé «injuste» et caractérisé par une certaine «ségrégation» entre les différents métiers de l'entreprise, selon la fédération des pétroliers. Le mouvement a fait tache d'huile. En effet, après la base de Hassi Rmel et celle d'In Amenas, les travailleurs des infrastructures d'Arzew et de Skikda leur ont emboîté le pas en rejoignant le front de la protesta. Entre Sonatrach et la Fédération des pétroliers, l'heure est à l'apaisement. En effet, après des mouvements de contestation, entre grève de la faim et sit-in, qui ont duré plusieurs semaines, les travailleurs du pétrole et du gaz décident de mettre un terme à leur action. Et pour cause, il semblerait qu'un accord salarial ait été trouvé avec la direction de Sonatrach. Contacté hier par le Midi Libre, M. Benazouz, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole et du gaz et de la chimie (FNTPGC) a confirmé que la direction de Sonatrach et sa fédération sont parvenues à un accord salarial. «Après d'âpres négociations, nous avons pu aboutir à des résultats satisfaisants pour les travailleurs des installations pétrolières du Sud», s'est-il réjoui. Lequel accord porte sur l'indemnité de zone (IDZCV), qui constituait la pierre d'achoppement des négociations, ce qui pénalisait lourdement les travailleurs célibataires installés au Sud par rapport aux travailleurs installés sur place en famille, explique le SG de la Fédération des pétroliers. A l'évidence, les travailleurs des installations pétrolières du Sud ont obtenu gain de cause puisque ledit accord vient pallier un litige vieux de 12 ans, a ajouté M. Benazouz. Ainsi, selon les termes de cet accord, l'entreprise Sonatrach a décidé, de concert avec le ministère de l'Energie et des Mines et celui du Travail et de la Sécurité sociale, d'accorder 13 années de salaires comme prime de départ à la retraite aux travailleurs concernés, précise M. Benazouz. L'autre volet de l'accord porte sur une revalorisation des salaires de 30% pour les travailleurs des activités forage et exploration avec effet rétroactif de janvier 2007. D'autres revalorisations concernant les fonctions « support et soutien » sont également prévues. «Au lieu d'une revalorisation salariale unique de 10% prévue initialement, il a été décidé d'accorder des augmentations de 8, 10 et 13% du salaire de base, selon les catégories avec effet rétroactif de janvier 2008», ajoute notre source. Les autres points de l'accord portent sur l'intégration dans le cadre de la mise en place du nouveau système de rémunération (NSR) de certaines spécialités, telles que la chaudronnerie, la mécanique, etc. Il s'agit d'un repositionnement de ces fonctions dans les nouvelles grilles des salaires. Toutes nos tentatives d'entrer en contact avec la direction de Sonatrach n'ont pu aboutir. Pour rappel, la grogne des travailleurs a été une réaction au nouveau système de rémunération instauré par la direction de Sonatrach jugé «injuste» et caractérisé par une certaine «ségrégation» entre les différents métiers de l'entreprise, selon la fédération des pétroliers. Le mouvement a fait tache d'huile. En effet, après la base de Hassi Rmel et celle d'In Amenas, les travailleurs des infrastructures d'Arzew et de Skikda leur ont emboîté le pas en rejoignant le front de la protesta.