Le sommet de l'Afrique australe aujourd'hui et demain, à Johannesburg offre l'opportunité de «conclure les négociations» pour un gouvernement d'unité nationale au Zimbabwe, a déclaré le président sud-africain Thabo Mbeki à l'ouverture de la réunion, hier. Le pouvoir et l'opposition pourraient ainsi «commencer un travail commun vers la réconciliation nationale, la reconstruction et le développement du Zimbabwe, afin de sortir la vaste majorité de la population de la terrible situation dans laquelle elle se trouve», a poursuivi M. Mbeki devant les chefs d'Etat et de gouvernement. Les protagonistes dans les pourparlers — le président Robert Mugabe et les opposants Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara — étaient présents dans la salle, les deux derniers à titre d'observateurs invités. Le Zimbabwe est englué dans une crise sans précédent née de la défaite du régime de Harare aux élections générales du 29 mars, puis de la réélection controversée fin juin du président Robert Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir. Sous la direction de M. Mugabe, le Zimbabwe avait abrité nombre de dirigeants anti-apartheid dès la chute du pouvoir ségrégationniste de Ian Smith en 1980, s'attirant les foudres, parfois armées, de Pretoria. Le sommet de l'Afrique australe aujourd'hui et demain, à Johannesburg offre l'opportunité de «conclure les négociations» pour un gouvernement d'unité nationale au Zimbabwe, a déclaré le président sud-africain Thabo Mbeki à l'ouverture de la réunion, hier. Le pouvoir et l'opposition pourraient ainsi «commencer un travail commun vers la réconciliation nationale, la reconstruction et le développement du Zimbabwe, afin de sortir la vaste majorité de la population de la terrible situation dans laquelle elle se trouve», a poursuivi M. Mbeki devant les chefs d'Etat et de gouvernement. Les protagonistes dans les pourparlers — le président Robert Mugabe et les opposants Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara — étaient présents dans la salle, les deux derniers à titre d'observateurs invités. Le Zimbabwe est englué dans une crise sans précédent née de la défaite du régime de Harare aux élections générales du 29 mars, puis de la réélection controversée fin juin du président Robert Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir. Sous la direction de M. Mugabe, le Zimbabwe avait abrité nombre de dirigeants anti-apartheid dès la chute du pouvoir ségrégationniste de Ian Smith en 1980, s'attirant les foudres, parfois armées, de Pretoria.