La progression de la délinquance juvénile en Algérie ces dernières années fait dire aux psychologues que les parents manquent de plus en plus à leurs responsabilités. Ainsi, ces derniers s'accordent à dire que derrière le phénomène de la délinquance des mineurs résident la violence familiale, l'influence de la rue et l'absence de communication au sein de la famille. La progression de la délinquance juvénile en Algérie ces dernières années fait dire aux psychologues que les parents manquent de plus en plus à leurs responsabilités. Ainsi, ces derniers s'accordent à dire que derrière le phénomène de la délinquance des mineurs résident la violence familiale, l'influence de la rue et l'absence de communication au sein de la famille. Sans aucun doute, aujourd'hui, les mineurs restent principalement impliqués dans des affaires de vols, de toxicomanie et même de crime. La délinquance juvénile occupe progressivement le devant de la scène et est en constante expansion dans une société où l'autorité des familles est en déclin, où la communication fait défaut et cède la place aux méthodes éducatives rétrogrades. Mais qu'est-ce qui sous-tend ce phénomène social de plus en plus répandu, l'hérédité ? L'individu ? La société ? La famille ? Des chercheurs de plusieurs universités d'Algérie ont tenté de se pencher sur le sujet afin de comprendre aujourd'hui les facteurs qui se trouvent derrière ce fléau ravageur. A ce propos, Mme Saïfi, sociologue, avance quelques facteurs prédisposant à la délinquance dont la violence familiale, l'implosion de la famille, première cellule sociétale et l'exposition des enfants, à travers les médias, à un contexte violents qui conditionnent le comportement des mineurs et des adolescents. Dans ce sens, les éléments de la sûreté nationale et ceux de la Gendarmerie indiquent que les mineurs inculpés dans des affaires de vols, de toxicomanie, de fugues proviennent souvent de contextes familiaux imprégnés par le déchirement familial. Ce dernier est considéré comme la première cause qui facilite l'entrée du mineur dans le monde de la criminalité. Vient après la déperdition scolaire et la démission parentale. Cependant, selon l'avis de nombreux spécialistes, le châtiment corporel et psychologique adopté par certains parents comme unique méthode éducative est considéré comme étant le vrai motif prédisposant à la criminalité des jouvenceaux. Dans ce contexte, une étude effectuée par Mme Khadidja Ben Flis, professeur à l'Université de Batna, a démontré que les maltraitances physiques, psychologiques ou verbales faites aux enfants, au sein de la famille, se répercutent illico sur leur perception de leur moi, altèrent leur confiance en soi et génèrent chez eux un sentiments d'insatisfaction et d'infériorité. Ces sentiments les poussent, selon le professeur, à vouloir se séparer rapidement du contexte familial, ce qui les expose au danger de la rue. L'étude initiée par Dr Ben Flis, qui a porté sur un échantillon de 90 enfants dont 50 garçons et 40 filles, âgés de 12 ans a prouvé la présence d'une différence entre les deux sexes en matière de mauvais traitement. Ainsi, alors que les garçons sont exposés majoritairement à la négligence, les filles sont confrontées à la discrimination sexiste qui laisse de profondes séquelles dont une véritable douleur psychologique. L'étude a également mis en relief un net recul dans les méthodes de maltraitances physiques qui ont cédé la place aux mauvais traitements psychologiques dont les répercussions sont, selon les psychologues, extrêmement dévastatrices. Par ailleurs, les résultats de l'étude ont montré l'existence d'un lien entre la maltraitance physiques faites aux chérubins et leur perception de soi. «L'enfant maltraité développe facilement un complexe d'infériorité, plonge dans une douleur morale profonde et développe une mauvaise perception de la famille. Aussi, l'absence de chaleur familiale au sein du foyer détourne le gosse et le pousse à se réfugier dans la rue», conclut la chercheuse. Sur un autres chapitre, d'autres chercheurs ont prouvé que le mauvais traitement engendre l'agressivité des enfants. A ce titre, une autre étude portant sur la violence familiale comme moyen éducatif et son influence sur la personnalité de l'enfant ainsi que son comportement, Anissa Assousse, docteur à l'université de Annaba avait démontré que les gosses exposés au châtiment corporel et physique (coups, insultes, punitions et autres viollences corporelles) ont plus tendance à présenter des comportements violents. «La violence entraîne la violence», affirme la psychologue qui a appelé, par ailleurs, à la nécessité d'entretenir la communication entre les parents et les enfants, notamment les adolescents ainsi que le recours à des méthodes éducatives. Il est à signaler, dans le même contexte, qu'une autre étude menée par deux professeurs de l'université de Blida autour de l'éducation familial et sa relation avec les déviations comportementales des adolescents a mis en relief l'influence du mode d'éducation duquel se sont imprégés les parents dans leur tendre âge. «Ceux qui ont eu la chance d'évoluer dans un contexte souple se montreront plus indulgent et communicatifs, alors que ceux qui ont été violenté reproduiront les violences sur leur enfants», soulignera les chercheurs. Sur un autre chapitre, une étude portant sur un échantillon de 811 mineurs délictueux internés actuellement dans les centres de rééducation de Benachour à Blida et de Birkhadem à Alger a prouvé que 51 % des parents de ces gosses sont démissionnaires, 27 % d'entre eux recouraient à la violence physique et 12 % violentent leurs gosses pour des futilité, tandis que 43 % sont totalement absent et manque d'affection à l'égard de leur gosses. Les chercheurs ont relevé que, dans la majorité des cas de délinquance de mineurs, se trouve une absence criante de communication au niveau de la cellule familiale. Pour contrecarrer le phénomène de la délinquance juvénile, psychologues et sociologues s'accordent à dire que la première mesure serait de lutter contre les vraies causes du phénomène. Cultiver le dialogue entre parents et enfants, bannir la violence physique et psychologique de son éducation sont des mesures préventives pour protéger les enfants de tout danger. Sans aucun doute, aujourd'hui, les mineurs restent principalement impliqués dans des affaires de vols, de toxicomanie et même de crime. La délinquance juvénile occupe progressivement le devant de la scène et est en constante expansion dans une société où l'autorité des familles est en déclin, où la communication fait défaut et cède la place aux méthodes éducatives rétrogrades. Mais qu'est-ce qui sous-tend ce phénomène social de plus en plus répandu, l'hérédité ? L'individu ? La société ? La famille ? Des chercheurs de plusieurs universités d'Algérie ont tenté de se pencher sur le sujet afin de comprendre aujourd'hui les facteurs qui se trouvent derrière ce fléau ravageur. A ce propos, Mme Saïfi, sociologue, avance quelques facteurs prédisposant à la délinquance dont la violence familiale, l'implosion de la famille, première cellule sociétale et l'exposition des enfants, à travers les médias, à un contexte violents qui conditionnent le comportement des mineurs et des adolescents. Dans ce sens, les éléments de la sûreté nationale et ceux de la Gendarmerie indiquent que les mineurs inculpés dans des affaires de vols, de toxicomanie, de fugues proviennent souvent de contextes familiaux imprégnés par le déchirement familial. Ce dernier est considéré comme la première cause qui facilite l'entrée du mineur dans le monde de la criminalité. Vient après la déperdition scolaire et la démission parentale. Cependant, selon l'avis de nombreux spécialistes, le châtiment corporel et psychologique adopté par certains parents comme unique méthode éducative est considéré comme étant le vrai motif prédisposant à la criminalité des jouvenceaux. Dans ce contexte, une étude effectuée par Mme Khadidja Ben Flis, professeur à l'Université de Batna, a démontré que les maltraitances physiques, psychologiques ou verbales faites aux enfants, au sein de la famille, se répercutent illico sur leur perception de leur moi, altèrent leur confiance en soi et génèrent chez eux un sentiments d'insatisfaction et d'infériorité. Ces sentiments les poussent, selon le professeur, à vouloir se séparer rapidement du contexte familial, ce qui les expose au danger de la rue. L'étude initiée par Dr Ben Flis, qui a porté sur un échantillon de 90 enfants dont 50 garçons et 40 filles, âgés de 12 ans a prouvé la présence d'une différence entre les deux sexes en matière de mauvais traitement. Ainsi, alors que les garçons sont exposés majoritairement à la négligence, les filles sont confrontées à la discrimination sexiste qui laisse de profondes séquelles dont une véritable douleur psychologique. L'étude a également mis en relief un net recul dans les méthodes de maltraitances physiques qui ont cédé la place aux mauvais traitements psychologiques dont les répercussions sont, selon les psychologues, extrêmement dévastatrices. Par ailleurs, les résultats de l'étude ont montré l'existence d'un lien entre la maltraitance physiques faites aux chérubins et leur perception de soi. «L'enfant maltraité développe facilement un complexe d'infériorité, plonge dans une douleur morale profonde et développe une mauvaise perception de la famille. Aussi, l'absence de chaleur familiale au sein du foyer détourne le gosse et le pousse à se réfugier dans la rue», conclut la chercheuse. Sur un autres chapitre, d'autres chercheurs ont prouvé que le mauvais traitement engendre l'agressivité des enfants. A ce titre, une autre étude portant sur la violence familiale comme moyen éducatif et son influence sur la personnalité de l'enfant ainsi que son comportement, Anissa Assousse, docteur à l'université de Annaba avait démontré que les gosses exposés au châtiment corporel et physique (coups, insultes, punitions et autres viollences corporelles) ont plus tendance à présenter des comportements violents. «La violence entraîne la violence», affirme la psychologue qui a appelé, par ailleurs, à la nécessité d'entretenir la communication entre les parents et les enfants, notamment les adolescents ainsi que le recours à des méthodes éducatives. Il est à signaler, dans le même contexte, qu'une autre étude menée par deux professeurs de l'université de Blida autour de l'éducation familial et sa relation avec les déviations comportementales des adolescents a mis en relief l'influence du mode d'éducation duquel se sont imprégés les parents dans leur tendre âge. «Ceux qui ont eu la chance d'évoluer dans un contexte souple se montreront plus indulgent et communicatifs, alors que ceux qui ont été violenté reproduiront les violences sur leur enfants», soulignera les chercheurs. Sur un autre chapitre, une étude portant sur un échantillon de 811 mineurs délictueux internés actuellement dans les centres de rééducation de Benachour à Blida et de Birkhadem à Alger a prouvé que 51 % des parents de ces gosses sont démissionnaires, 27 % d'entre eux recouraient à la violence physique et 12 % violentent leurs gosses pour des futilité, tandis que 43 % sont totalement absent et manque d'affection à l'égard de leur gosses. Les chercheurs ont relevé que, dans la majorité des cas de délinquance de mineurs, se trouve une absence criante de communication au niveau de la cellule familiale. Pour contrecarrer le phénomène de la délinquance juvénile, psychologues et sociologues s'accordent à dire que la première mesure serait de lutter contre les vraies causes du phénomène. Cultiver le dialogue entre parents et enfants, bannir la violence physique et psychologique de son éducation sont des mesures préventives pour protéger les enfants de tout danger.