Phénomène de société, la délinquance juvénile ne cesse de prendre une expansion inquiétante. Infractions, crimes et délits sont autant de dépassements dont sont aujourd'hui impliqués nos mineurs âgés de moins de 18 ans. Ils sortent à peine de l'âge de l'insouciance, mais basculent pourtant rapidement dans la délinquance. Phénomène de société, la délinquance juvénile ne cesse de prendre une expansion inquiétante. Infractions, crimes et délits sont autant de dépassements dont sont aujourd'hui impliqués nos mineurs âgés de moins de 18 ans. Ils sortent à peine de l'âge de l'insouciance, mais basculent pourtant rapidement dans la délinquance. Vols, viols, homicides, immigration clandestine, violence sur ascendants, toxicomanie, et autres délits sont le lot quotidien de jeunes âgés de moins de 18 ans, des mineurs qui, en perte de repères, versent dans le crime sous toutes ses facettes. Les chiffres inquiétants de la Gendarmerie nationale sont la pour témoigner de l'ampleur du phénomène, faisant état de la violence qui gangrène notre société. En effet, le dernier rapport de la Gendarmerie nationale recense plus de 700 cas annuellement de jeunes délinquants impliqués dans diverses formes de crimes et délits, et ce, à travers le territoire national. Il semble également, selon le rapport de la Gendarmerie nationale, que les embarcations de la mort séduisent de plus en plus de mineurs. A cet effet, les chiffres avancés par ces derniers, dénombrent 539 mineurs impliqués dans des affaires d'immigration clandestine. Arrestation de 3836 mineurs en 2008 Alors qu'en 2007, leur nombre était de 2000 mineurs délinquants, ils sont passés à 3836 en 2008, à travers l'ensemble du pays, selon les éléments de la Gendarmerie nationale, chiffre qui témoigne de la courbe ascendante de ce fléau inquiétant. Plusieurs griefs ont été retenus contre eux, entres crimes et délits. Ainsi, selon les éléments de la gendarmerie nationale, « sur 3836 mineurs, 912 ont été arrêtés pour vols et cambriolage soit 15 % du pourcentage des délits, 233 impliqués dans des affaires de mœurs et d'attendant à la pudeur, dont majoritairement des filles, 21 mineurs accusées de kidnapping, 31 mineurs accusés de viol». Par ailleurs, 545 adolescents ont été impliqués dans des affaires de coups et blessures volontaire soit 8 % du nombre des délits, 17 mineurs jugés pour homicides volontaire, 19 impliqués dans des affaires de falsification et arme, 24 mineurs condamnés pour violence sur ascendants. Notons également, que 78 mineurs ont été impliqué dans des affaires de destruction et dégradation de biens appartenant à autrui et de provocation d'incendie. Le malaise social derrière l'expansion du phénomène Démission parentale, éclatement de la cellule familiale et échec scolaire sont autant de facteurs qui mènent paradoxalement à la délinquance juvénile, plaident les spécialistes devant ce tableau peu reluisant. En effet, de plus en plus d'adolescents font une entrée brusque dans le monde du crime. «Les conditions dans lesquelles ils subsistent et bien d'autres facteurs sont incriminables», explique L.F, psychologue clinicienne au niveau de la police nationale. La spécialiste ajoute que la majorité des délinquants mineurs proviennent des milieux précaire ou populaire. C'est dire, insiste-t-elle, que les conditions de vie pénibles et la pauvreté terrassante sont des facteurs déclencheurs de la délinquance juvénile qui traduit les multiples frustrations et le malaise social de ces jeunes délinquants. Sur un autre chapitre, force est de constater que l'état algérien arrive difficilement à cerner le phénomène de la délinquance juvénile en Algérie. Le laxisme ambiant des pouvoirs publics, conjugué à l'absence de moyens de cerner ce phénomène qui mine notre société, fait qu'il se développe à une allure vertigineuse. A ce titre, il serait nécessaire de souligner le manque criant des infrastructures d'accueil de l'enfance délinquante. En effet, il existe actuellement, 35 centres spécialisés de rééducation et de protection (CSR et CSP), à travers le pays, placés sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale dont la capacité d'accueil est de 3 770 places. Ces centres de rééducation qui manquent également de personnel compétent suffisent-ils à prendre en charge la population délinquante ? Qu'en est-il actuellement des politiques de réinsertion des mineurs délinquants, du suivi familial, psychologique et social ? Aujourd'hui, et à l'approche de l'échéance électorale, n'est-il pas impératif que l'E,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,tat intervienne à divers niveaux, tels que l'aide à l'enfance, sa protection, la santé mentale, la santé physique, l'éducation, le droit pénal ou le droit familial, indique une psychologue au sein de la cellule de prévention de la délinquance juvénile d'Alger. D. S. Vols, viols, homicides, immigration clandestine, violence sur ascendants, toxicomanie, et autres délits sont le lot quotidien de jeunes âgés de moins de 18 ans, des mineurs qui, en perte de repères, versent dans le crime sous toutes ses facettes. Les chiffres inquiétants de la Gendarmerie nationale sont la pour témoigner de l'ampleur du phénomène, faisant état de la violence qui gangrène notre société. En effet, le dernier rapport de la Gendarmerie nationale recense plus de 700 cas annuellement de jeunes délinquants impliqués dans diverses formes de crimes et délits, et ce, à travers le territoire national. Il semble également, selon le rapport de la Gendarmerie nationale, que les embarcations de la mort séduisent de plus en plus de mineurs. A cet effet, les chiffres avancés par ces derniers, dénombrent 539 mineurs impliqués dans des affaires d'immigration clandestine. Arrestation de 3836 mineurs en 2008 Alors qu'en 2007, leur nombre était de 2000 mineurs délinquants, ils sont passés à 3836 en 2008, à travers l'ensemble du pays, selon les éléments de la Gendarmerie nationale, chiffre qui témoigne de la courbe ascendante de ce fléau inquiétant. Plusieurs griefs ont été retenus contre eux, entres crimes et délits. Ainsi, selon les éléments de la gendarmerie nationale, « sur 3836 mineurs, 912 ont été arrêtés pour vols et cambriolage soit 15 % du pourcentage des délits, 233 impliqués dans des affaires de mœurs et d'attendant à la pudeur, dont majoritairement des filles, 21 mineurs accusées de kidnapping, 31 mineurs accusés de viol». Par ailleurs, 545 adolescents ont été impliqués dans des affaires de coups et blessures volontaire soit 8 % du nombre des délits, 17 mineurs jugés pour homicides volontaire, 19 impliqués dans des affaires de falsification et arme, 24 mineurs condamnés pour violence sur ascendants. Notons également, que 78 mineurs ont été impliqué dans des affaires de destruction et dégradation de biens appartenant à autrui et de provocation d'incendie. Le malaise social derrière l'expansion du phénomène Démission parentale, éclatement de la cellule familiale et échec scolaire sont autant de facteurs qui mènent paradoxalement à la délinquance juvénile, plaident les spécialistes devant ce tableau peu reluisant. En effet, de plus en plus d'adolescents font une entrée brusque dans le monde du crime. «Les conditions dans lesquelles ils subsistent et bien d'autres facteurs sont incriminables», explique L.F, psychologue clinicienne au niveau de la police nationale. La spécialiste ajoute que la majorité des délinquants mineurs proviennent des milieux précaire ou populaire. C'est dire, insiste-t-elle, que les conditions de vie pénibles et la pauvreté terrassante sont des facteurs déclencheurs de la délinquance juvénile qui traduit les multiples frustrations et le malaise social de ces jeunes délinquants. Sur un autre chapitre, force est de constater que l'état algérien arrive difficilement à cerner le phénomène de la délinquance juvénile en Algérie. Le laxisme ambiant des pouvoirs publics, conjugué à l'absence de moyens de cerner ce phénomène qui mine notre société, fait qu'il se développe à une allure vertigineuse. A ce titre, il serait nécessaire de souligner le manque criant des infrastructures d'accueil de l'enfance délinquante. En effet, il existe actuellement, 35 centres spécialisés de rééducation et de protection (CSR et CSP), à travers le pays, placés sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale dont la capacité d'accueil est de 3 770 places. Ces centres de rééducation qui manquent également de personnel compétent suffisent-ils à prendre en charge la population délinquante ? Qu'en est-il actuellement des politiques de réinsertion des mineurs délinquants, du suivi familial, psychologique et social ? Aujourd'hui, et à l'approche de l'échéance électorale, n'est-il pas impératif que l'E,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,tat intervienne à divers niveaux, tels que l'aide à l'enfance, sa protection, la santé mentale, la santé physique, l'éducation, le droit pénal ou le droit familial, indique une psychologue au sein de la cellule de prévention de la délinquance juvénile d'Alger. D. S.