Un carnage aux Issers (Boumerdès), mardi, qui a fait 43 morts et des dizaines de blessés. Le lendemain, mercredi, deux attentats terroristes perpétrés avec deux véhicules piégés, aux environs de 6h00 à Bouira-ville, ont fait, selon un premier bilan, 11 morts et 31 blessés. Trop de morts et de blessés enregistrés en deux journées sombres. Cette recrudescence des attentats terroristes inquiète et suscite les réactions des partis politiques. Des condamnations, dénonciations et indignations ont été exprimées par la classe politique toutes tendances confondues. Certaines formations politiques se sont contentées de cette « formalité » de circonstance, appuyée de soutien et d'appel à la vigilance et à la mobilisation de tous pour éliminer les hordes terroristes. En revanche, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), du Dr Sadi, lui, donne des explications à ce fléau qui fauche et empoisonne la vie des Algériens. Un tantinet alarmiste, le chargé de la communication au sein de cette formation politique, Mohamed Khendek, tient «à rappeler encore une fois que l'irakisation de l'Algérie est en route», puisque, souligne-t-il «les mêmes pratiques kamikazes en Irak ont été ramenées en Algérie». Pour lui, « la réconciliation nationale tant chantée par le régime a montré ses limites et son échec », expliquant que « le terrorisme islamique ne revient pas en arrière quelles que soient les concessions qu'on lui fait ». La situation sécuritaire est dégradée à un tel point que le RCD inscrit dans son agenda, insiste le responsable du parti, « une énième demande d'un débat général à la prochaine rentrée parlementaire sur la situation sécuritaire », qui prévaut dans le pays. Le même responsable ne se fait pas trop d'illusions. « Même si nous savons d'ores et déjà que cette demande sera refusée», confie-t-il, affirmant que « le RCD assumera ses responsabilités qui consistent en la défense des intérêts de la nation au sein de l'hémicycle ». Pour le FNA, son président Moussa Touati, juge que « les condamnations et les dénonciations ne suffisent pas », soulignant que « les victimes de ces attentats sont des victimes innocentes victimes de la barbarie aveugle », appelant « les citoyens à aller vers plus de fraternité et d'amour ». Et au FNA de s'interroger à qui profitent ce processus de violence et cette haine qui s'incruste entre les Algériens, se demandant « s'il n'est pas temps que chacun de nous assume ses responsabilités sociales et familiales ». Le Front national algérien ne voit de sortie à la crise algérienne que «dans la stabilité» et la résolution des différends par «la voie pacifique et le libre choix du peuple, des hommes et des programmes». Enfin pour l' AGEA (Association générale des entrepreneurs algériens), son président, Mouloud Khelloufi, souligne que «malgré ces actes de barbarie et de frayeur, notre pays demeurera debout et est déterminé à poursuivre tous les objectifs et les défis» relevant que les « Algériens sont condamnés à se respecter mutuellement et dans la prospérité». Un carnage aux Issers (Boumerdès), mardi, qui a fait 43 morts et des dizaines de blessés. Le lendemain, mercredi, deux attentats terroristes perpétrés avec deux véhicules piégés, aux environs de 6h00 à Bouira-ville, ont fait, selon un premier bilan, 11 morts et 31 blessés. Trop de morts et de blessés enregistrés en deux journées sombres. Cette recrudescence des attentats terroristes inquiète et suscite les réactions des partis politiques. Des condamnations, dénonciations et indignations ont été exprimées par la classe politique toutes tendances confondues. Certaines formations politiques se sont contentées de cette « formalité » de circonstance, appuyée de soutien et d'appel à la vigilance et à la mobilisation de tous pour éliminer les hordes terroristes. En revanche, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), du Dr Sadi, lui, donne des explications à ce fléau qui fauche et empoisonne la vie des Algériens. Un tantinet alarmiste, le chargé de la communication au sein de cette formation politique, Mohamed Khendek, tient «à rappeler encore une fois que l'irakisation de l'Algérie est en route», puisque, souligne-t-il «les mêmes pratiques kamikazes en Irak ont été ramenées en Algérie». Pour lui, « la réconciliation nationale tant chantée par le régime a montré ses limites et son échec », expliquant que « le terrorisme islamique ne revient pas en arrière quelles que soient les concessions qu'on lui fait ». La situation sécuritaire est dégradée à un tel point que le RCD inscrit dans son agenda, insiste le responsable du parti, « une énième demande d'un débat général à la prochaine rentrée parlementaire sur la situation sécuritaire », qui prévaut dans le pays. Le même responsable ne se fait pas trop d'illusions. « Même si nous savons d'ores et déjà que cette demande sera refusée», confie-t-il, affirmant que « le RCD assumera ses responsabilités qui consistent en la défense des intérêts de la nation au sein de l'hémicycle ». Pour le FNA, son président Moussa Touati, juge que « les condamnations et les dénonciations ne suffisent pas », soulignant que « les victimes de ces attentats sont des victimes innocentes victimes de la barbarie aveugle », appelant « les citoyens à aller vers plus de fraternité et d'amour ». Et au FNA de s'interroger à qui profitent ce processus de violence et cette haine qui s'incruste entre les Algériens, se demandant « s'il n'est pas temps que chacun de nous assume ses responsabilités sociales et familiales ». Le Front national algérien ne voit de sortie à la crise algérienne que «dans la stabilité» et la résolution des différends par «la voie pacifique et le libre choix du peuple, des hommes et des programmes». Enfin pour l' AGEA (Association générale des entrepreneurs algériens), son président, Mouloud Khelloufi, souligne que «malgré ces actes de barbarie et de frayeur, notre pays demeurera debout et est déterminé à poursuivre tous les objectifs et les défis» relevant que les « Algériens sont condamnés à se respecter mutuellement et dans la prospérité».