A Draria, les chantiers sont nombreux. La commune grandit à vue d'œil. Une grande foule y vit et y travaille. il y a des centaines d'ouvriers. Parmi eux, des Subsahariens et autres Marocains qui, eux, se débrouillent dans tous les domaines. A Draria, les chantiers sont nombreux. La commune grandit à vue d'œil. Une grande foule y vit et y travaille. il y a des centaines d'ouvriers. Parmi eux, des Subsahariens et autres Marocains qui, eux, se débrouillent dans tous les domaines. Ils font le même travail, mais ils sont habillés différemment. Hocine, en jeans et tee-shirt, s'affaire à déplacer lentement sa brouette. On dira qu'il transporte quelque chose. Il s'occupe de la préparation du béton, il partage, paraît-il, la même tâche avec Saïd, qui, lui est là, juste pour gagner de l'argent, comme d'ailleurs la plupart des ouvriers. Il est étudiant. Il en a besoin, assure-t-il, pour la rentrée universitaire. «Les étudiants, qui travaillent dans le secteur du bâtiment sont nombreux. A Draria, il y en a beaucoup comme Saïd», témoigne Ami Rabah, la cinquantaine, père de cinq enfants, dont l'aîné est coffreur avec lui. Lui emboîtant le pas, Hocine va plus loin en soutenant qu'«il y a même un ex-enseignant». Et de préciser : «D'ailleurs, il se débrouille bien en maçonnerie. Il s'en sort également bien même dans le coffrage». Sur les lieux, il y a des grues, des bétonnières et des camions-remorques, circulant dans tous les sens. Hocine, un jeune entrepreneur qui gère deux chantiers et une vingtaine d'ouvriers dit être en sous-effectif. A Draria, les chantiers sont nombreux. La commune grandit à vue d'œil. Une grande foule y vit et y travaille. A midi comme durant les soirées, tous les restaurants et les fast-foods sont pleins à craquer. En plus des amateurs de grillades, spécialité des restaurants du coin, il y a des centaines d'ouvriers, qui viennent sur les lieux généralement de l'intérieur du pays, mais il y a aussi des Subsahariens et autres Marocains, qui, eux, se débrouillent dans tous les domaines. Mais, ils sont souvent de passage. «Rares sont ceux qui travaillent plus de deux mois», relève Hocine, qui compte parmi ses ouvriers un groupe de Maliens, un Nigérien et Marocain. Ces derniers «sont très demandés pour les travaux de décoration», nous expliquera-t-il. La majorité d'entre eux préfèrent travailler à leur compte. Ils s'occupent généralement des travaux à la tâche. A Draria et au niveau des autres localités visitées, les Marocains ont le monopole de la décoration, la peinture et des travaux d'enduits. Maçon malgré lui Les maçons sont, de plus en plus, demandés au niveau des chantiers. Tous les entrepreneurs rencontrés se plaignent du manque de main-d'œuvre qualifiée. D'ailleurs, il suffit de savoir manier une cuillère à béton pour se retrouver en train de monter des briques . Diouf, un Malien étudiant en médecine, Cheikh, diplômé en droit, enseignants durant trois ans, avant de se lancer dans la maçonnerie, comme la majorité des ouvriers dans les chantiers de Hocine et qui d'ailleurs viennent chaque matin «la démission en poche». Le travail dans le bâtiment, dit Amar, doit être correctement payé et assuré. Payé à raison de 500 à 700 dinars par jour, le travail du bâtiment est également plein de risques. «Ils sont rares les entrepreneurs qui déclarent aux assurances leurs employés, alors que les accidents de travail se produisent souvent», nous a fait savoir Rachid, ferrailleur qualifié, soulignant que cette situation est due à l'état de leurs employeurs, qui exercent dans l'illégalité. Il arrive souvent que les ouvriers ne soient même pas payés. Certains ont du mal à récupérer leurs dus. «C'est l'anarchie totale», s'exclame le ferrailleur. Lui emboitant le pas, ami Rabah, «c'est l'absence d'assurance et de prise en charge, qui chassent les gens des travaux de bâtiment», assure-t-il. L'absence de couverture sociale est dans la majorité des cas un élément fondamental, qui pousse les jeunes chômeurs à fuir le secteur du bâtiment. «Des centaines de personnes employées dans des chantiers ne sont pas déclarées à la Sécurité sociale», souligne Ahmed de l'inspection du travail. Pour lui, cette situation constitue une infraction à la loi du travail, d'autant plus que le secteur du bâtiment enregistre annuellement beaucoup d'accidents de travail. Quant aux entrepreneurs, certains soulignent que la couverture sociale de tous leurs ouvriers revient très cher, alors que d'autres ne disposent pas de registre de commerce, leur permettant de déclarer leurs ouvriers aux assurances. Commentant cette situation, Cheikh assure, pour sa part, que «ce sont les rudes conditions de travail et l'absence de droits socioprofessionnels qui fait fuirles gens des chantiers. Ce n'est pas aussi ambigu pour comprendre pourquoi les jeunes préfèrent les autres secteurs que celui du bâtiment», lâche-t-il. Ils font le même travail, mais ils sont habillés différemment. Hocine, en jeans et tee-shirt, s'affaire à déplacer lentement sa brouette. On dira qu'il transporte quelque chose. Il s'occupe de la préparation du béton, il partage, paraît-il, la même tâche avec Saïd, qui, lui est là, juste pour gagner de l'argent, comme d'ailleurs la plupart des ouvriers. Il est étudiant. Il en a besoin, assure-t-il, pour la rentrée universitaire. «Les étudiants, qui travaillent dans le secteur du bâtiment sont nombreux. A Draria, il y en a beaucoup comme Saïd», témoigne Ami Rabah, la cinquantaine, père de cinq enfants, dont l'aîné est coffreur avec lui. Lui emboîtant le pas, Hocine va plus loin en soutenant qu'«il y a même un ex-enseignant». Et de préciser : «D'ailleurs, il se débrouille bien en maçonnerie. Il s'en sort également bien même dans le coffrage». Sur les lieux, il y a des grues, des bétonnières et des camions-remorques, circulant dans tous les sens. Hocine, un jeune entrepreneur qui gère deux chantiers et une vingtaine d'ouvriers dit être en sous-effectif. A Draria, les chantiers sont nombreux. La commune grandit à vue d'œil. Une grande foule y vit et y travaille. A midi comme durant les soirées, tous les restaurants et les fast-foods sont pleins à craquer. En plus des amateurs de grillades, spécialité des restaurants du coin, il y a des centaines d'ouvriers, qui viennent sur les lieux généralement de l'intérieur du pays, mais il y a aussi des Subsahariens et autres Marocains, qui, eux, se débrouillent dans tous les domaines. Mais, ils sont souvent de passage. «Rares sont ceux qui travaillent plus de deux mois», relève Hocine, qui compte parmi ses ouvriers un groupe de Maliens, un Nigérien et Marocain. Ces derniers «sont très demandés pour les travaux de décoration», nous expliquera-t-il. La majorité d'entre eux préfèrent travailler à leur compte. Ils s'occupent généralement des travaux à la tâche. A Draria et au niveau des autres localités visitées, les Marocains ont le monopole de la décoration, la peinture et des travaux d'enduits. Maçon malgré lui Les maçons sont, de plus en plus, demandés au niveau des chantiers. Tous les entrepreneurs rencontrés se plaignent du manque de main-d'œuvre qualifiée. D'ailleurs, il suffit de savoir manier une cuillère à béton pour se retrouver en train de monter des briques . Diouf, un Malien étudiant en médecine, Cheikh, diplômé en droit, enseignants durant trois ans, avant de se lancer dans la maçonnerie, comme la majorité des ouvriers dans les chantiers de Hocine et qui d'ailleurs viennent chaque matin «la démission en poche». Le travail dans le bâtiment, dit Amar, doit être correctement payé et assuré. Payé à raison de 500 à 700 dinars par jour, le travail du bâtiment est également plein de risques. «Ils sont rares les entrepreneurs qui déclarent aux assurances leurs employés, alors que les accidents de travail se produisent souvent», nous a fait savoir Rachid, ferrailleur qualifié, soulignant que cette situation est due à l'état de leurs employeurs, qui exercent dans l'illégalité. Il arrive souvent que les ouvriers ne soient même pas payés. Certains ont du mal à récupérer leurs dus. «C'est l'anarchie totale», s'exclame le ferrailleur. Lui emboitant le pas, ami Rabah, «c'est l'absence d'assurance et de prise en charge, qui chassent les gens des travaux de bâtiment», assure-t-il. L'absence de couverture sociale est dans la majorité des cas un élément fondamental, qui pousse les jeunes chômeurs à fuir le secteur du bâtiment. «Des centaines de personnes employées dans des chantiers ne sont pas déclarées à la Sécurité sociale», souligne Ahmed de l'inspection du travail. Pour lui, cette situation constitue une infraction à la loi du travail, d'autant plus que le secteur du bâtiment enregistre annuellement beaucoup d'accidents de travail. Quant aux entrepreneurs, certains soulignent que la couverture sociale de tous leurs ouvriers revient très cher, alors que d'autres ne disposent pas de registre de commerce, leur permettant de déclarer leurs ouvriers aux assurances. Commentant cette situation, Cheikh assure, pour sa part, que «ce sont les rudes conditions de travail et l'absence de droits socioprofessionnels qui fait fuirles gens des chantiers. Ce n'est pas aussi ambigu pour comprendre pourquoi les jeunes préfèrent les autres secteurs que celui du bâtiment», lâche-t-il.