Ces ouvriers, dont la qualité de travail ne se dément pas, se sont imposés sur le marché informel du bâtiment à partir du début des années 2000. Ils ont la part du lion sur le marché des travaux de décoration. Ces ouvriers, dont la qualité de travail ne se dément pas, se sont imposés sur le marché informel du bâtiment à partir du début des années 2000. Ils ont la part du lion sur le marché des travaux de décoration. Les artisans marocains sont sollicités par de nombreux particuliers et entrepreneurs pourla décoration et les travaux de finition dans le secteur du bâtiment. Ces ouvriers, dont la qualité de travail ne se dément pas, se sont imposés sur le marché informel du bâtiment à partir du début des années 2000. Ils ont la part du lion dans le marché des travaux de décoration. «Les Marocains jouissent d'une bonne réputation auprès des Algériens, en raison de la qualité des travaux qu'ils assurent», expliquera Saïd, un artisan décorateur. Il soulignera dans le même sens, que cette main-d'œuvre étrangère est très présente, surtout, dans les quartiers résidentiels des grandes villes. D'après un plâtrier local, cette situation est due au manque flagrant de main-d'œuvre qualifiée algérienne et du penchant qu'ont les Algériens pour les décors orientaux, dont le style mauresque et le sculptage. « Ces décors, très prisés par la clientèle locale, sont préparés et montés sur place», a-t-on appris à travers les chantiers visités. «Les artisans marocains activant en Algérie fabriquent de leurs mains leurs propres articles de décor. Ils ne font pas dans le préfabriqué comme font les Algériens», avons-nous appris chez des artisans Algériens. En outre, il convient de mentionner que le nombre, de plus en plus croissant d'ouvriers étrangers, présents sur les chantiers informels, est lié, également, aux grands projets du bâtiment entamés à travers le territoire national. Dans de nombreux chantiers visités à Draria, à Baba-Hacene, à Chéraga, à Blida et à Tizi-ouzou, nous avons constaté que les plâtriers, les peintres et les décorateurs locaux sont confrontés à la forte concurrence des Marocains, qui ont investi fortement ce secteur d'activité. Ils ont vite imposé leur mainmise dans le domaine, estiment des ouvriers nationaux. Un entrepreneur, qui travaille avec eux révélera qu'ils (Marocains) détiennent une grande part du marché du travail. Selon lui, plusieurs chantiers à travers le pays sont attribués à nos voisins marocains, devenus dans un laps de temps très court, des entrepreneurs en association avec des Algériens. La main-d'œuvre locale à l'épreuve de son savoir-faire Suite au recours croissant des Algériens au artisans marocains pour leurs travaux de décoration, d'enduit, de peinture et de boiserie, la main-d'œuvre locale se retrouve, croit-on savoir, à l'épreuve de son savoir faire. « L'arrivée massive de main-d'oeuvre étrangère constitue, désormais, une des sérieuse inquiétudes des artisans nationaux, assistant impuissants, à ce nouveau phénomène, qui met leur savoir-faire à l'épreuve et leur «pain» en péril», relèvent des professionnels. Assurant à ce propos que les prix des travaux assurés par les marocain sont dans certains cas deux à trois moins chers que ceux pratiqués par les artisans locaux. «Nous faisons des travaux de décoration, de 1.300 à 1.400 dinars le M2, tandis que les prix appliqués par les Marocains varient entre 500 à 600 dinars le M2 », notera, pour sa part, Chabane Attouche, un professionnel dans le créneau. «Les prix sont arrêtés par de divers critères. La qualité du travail, les décors exigés, le temps de la livraison et bien sur l'art de négoce», témoigne Hocine, un intermédiaire dans le circuit du bâtiment qui a pignon sur rue. De son côté, Mourad, un plâtrier décorateur, confie que «depuis quelques temps la main-d'œuvre algérienne est confrontée à une forte concurrence qui s'est instaurée à la faveur de l'arrivée des marocain. D'ailleurs, il suffit dans certains cas d'être marocain pour passer devant un algérien ». En connaissance de cause, le décorateur nous explique en outre que certains marocains se sont organisés en réseaux. « Ils possèdent des ateliers clandestins pour la fabrications des articles de décor. Outre le travail sur chantiers, les marocains ne montrent jamais leur savoir-faire aux Algériens, travaillant avec eux », révèlera Hocine. Même son de cloche, chez Rachid, un plâtrier à Blida, « les marocains sont plus sollicités pour les travaux de décoration. Ils font un travail très demandé par la clientèle et ils sont moins payés que nous», nous a-t-il expliqué, en ajoutant que ces étrangers ne manquent pas de compétence dans les milieux du bâtiment. Avant d'enchaîner, « ils sont liés à des intermédiaires, à des entrepreneurs et à l'administration. Ils ne manquent pas de relations et/ou de travail ». Les artisans marocains sont sollicités par de nombreux particuliers et entrepreneurs pourla décoration et les travaux de finition dans le secteur du bâtiment. Ces ouvriers, dont la qualité de travail ne se dément pas, se sont imposés sur le marché informel du bâtiment à partir du début des années 2000. Ils ont la part du lion dans le marché des travaux de décoration. «Les Marocains jouissent d'une bonne réputation auprès des Algériens, en raison de la qualité des travaux qu'ils assurent», expliquera Saïd, un artisan décorateur. Il soulignera dans le même sens, que cette main-d'œuvre étrangère est très présente, surtout, dans les quartiers résidentiels des grandes villes. D'après un plâtrier local, cette situation est due au manque flagrant de main-d'œuvre qualifiée algérienne et du penchant qu'ont les Algériens pour les décors orientaux, dont le style mauresque et le sculptage. « Ces décors, très prisés par la clientèle locale, sont préparés et montés sur place», a-t-on appris à travers les chantiers visités. «Les artisans marocains activant en Algérie fabriquent de leurs mains leurs propres articles de décor. Ils ne font pas dans le préfabriqué comme font les Algériens», avons-nous appris chez des artisans Algériens. En outre, il convient de mentionner que le nombre, de plus en plus croissant d'ouvriers étrangers, présents sur les chantiers informels, est lié, également, aux grands projets du bâtiment entamés à travers le territoire national. Dans de nombreux chantiers visités à Draria, à Baba-Hacene, à Chéraga, à Blida et à Tizi-ouzou, nous avons constaté que les plâtriers, les peintres et les décorateurs locaux sont confrontés à la forte concurrence des Marocains, qui ont investi fortement ce secteur d'activité. Ils ont vite imposé leur mainmise dans le domaine, estiment des ouvriers nationaux. Un entrepreneur, qui travaille avec eux révélera qu'ils (Marocains) détiennent une grande part du marché du travail. Selon lui, plusieurs chantiers à travers le pays sont attribués à nos voisins marocains, devenus dans un laps de temps très court, des entrepreneurs en association avec des Algériens. La main-d'œuvre locale à l'épreuve de son savoir-faire Suite au recours croissant des Algériens au artisans marocains pour leurs travaux de décoration, d'enduit, de peinture et de boiserie, la main-d'œuvre locale se retrouve, croit-on savoir, à l'épreuve de son savoir faire. « L'arrivée massive de main-d'oeuvre étrangère constitue, désormais, une des sérieuse inquiétudes des artisans nationaux, assistant impuissants, à ce nouveau phénomène, qui met leur savoir-faire à l'épreuve et leur «pain» en péril», relèvent des professionnels. Assurant à ce propos que les prix des travaux assurés par les marocain sont dans certains cas deux à trois moins chers que ceux pratiqués par les artisans locaux. «Nous faisons des travaux de décoration, de 1.300 à 1.400 dinars le M2, tandis que les prix appliqués par les Marocains varient entre 500 à 600 dinars le M2 », notera, pour sa part, Chabane Attouche, un professionnel dans le créneau. «Les prix sont arrêtés par de divers critères. La qualité du travail, les décors exigés, le temps de la livraison et bien sur l'art de négoce», témoigne Hocine, un intermédiaire dans le circuit du bâtiment qui a pignon sur rue. De son côté, Mourad, un plâtrier décorateur, confie que «depuis quelques temps la main-d'œuvre algérienne est confrontée à une forte concurrence qui s'est instaurée à la faveur de l'arrivée des marocain. D'ailleurs, il suffit dans certains cas d'être marocain pour passer devant un algérien ». En connaissance de cause, le décorateur nous explique en outre que certains marocains se sont organisés en réseaux. « Ils possèdent des ateliers clandestins pour la fabrications des articles de décor. Outre le travail sur chantiers, les marocains ne montrent jamais leur savoir-faire aux Algériens, travaillant avec eux », révèlera Hocine. Même son de cloche, chez Rachid, un plâtrier à Blida, « les marocains sont plus sollicités pour les travaux de décoration. Ils font un travail très demandé par la clientèle et ils sont moins payés que nous», nous a-t-il expliqué, en ajoutant que ces étrangers ne manquent pas de compétence dans les milieux du bâtiment. Avant d'enchaîner, « ils sont liés à des intermédiaires, à des entrepreneurs et à l'administration. Ils ne manquent pas de relations et/ou de travail ».