Situé dans le quartier Souk El Djamaâ dans la partie basse de la séculaire Casbah, le Musée national des arts et traditions populaires a fait l'objet, lui aussi de travaux de réhabilitation. Aussi, il est prévu, selon la directrice, Mme Aziza Aicha Amamra, l'annexion d'une superficie de 100 m2 à la structure muséale qui réunit une collection de plus de 3000 objets. A partir de Djamaa Ketchaoua (qui signifie en langue turque plateau des chèvres : kegi/aoua), le Palais Hassan Pacha et Dar Aziza donnent sur l'ancienne place de la Djenina. Le quidam longe la rue Hadj-Omar (ex-rue Bruce) non sans remarquer le mythique café des Sports où il ne reste que le témoignage d'une inscription mosaïcale renvoyant les nostalgiques des qaâdate musicales entre autres à la douce souvenance d'antan, voire à l'estampe d'un temps révolu des El Anqa et autres épigones. Dans les parages, Dar el cadi, Dar Mustapha Pacha et Dar Essouf, trois monuments qui viennent d'être livrés après des travaux de restauration qui ont duré plusieurs années. Une restauration qui a supposé toute une technicité et un savoir-faire pour protéger notamment les éléments architectoniques. Plus loin, on emprunte des escaliers au pavage éventré (c'est un lieu commun, la séculaire Casbah qui s'effrite !) pour rallier le musée national des arts et traditions populaires situé dans quartier Souk el Djemâa. On accède au Palais des ATP par une porte en arc de plein cintre plaquée de marbre. Le visiteur est invité à franchir la première entrée (sqifa) non sans admirer ses colonnes marbrées, torsadées et cannelées qu'enjolive la feuille d'acanthe, puis d'une deuxième sqifa plus longue et bordée de banquettes composées d'arcades en accolades recouvrant des niches. Dans un coin de cet historique espace, un pressoir d'olive traditionnel du XIXe siècle en bois d'olivier imputrescible attire notre attention. Belle pièce traditionnelle au même titre d'ailleurs des 3000 objets qu'abrite le musée dirigée par Mme Amamra. Les travaux d'urgence ont commencé en 1998, et qui consistaient à la mise hors d'eau. Désormais, les eaux pluviales ne seront plus récupérées par ce qu'on appelle el djâb (bâche d'eau construite sous chaque maison). D'une superficie de 50 m2, El djâb est chaulé et revêtu de marbre. Il servira de salle d'exposition pour les bijoux, nous dit la directrice qui envisage de restituer aux différentes dépendances du palais leur aspect quelque peu mystique. Avec l'équipe en place, Mme Amamra, s'attelle aussi à muséaliser le palais en aménageant des ailes thématiques (dinanderie, tapisserie, objets d'art anciens, tableaux, etc). L'histoire du palais et sa collection Selon la tradition orale, le Palais Khedaoudj el ‘Amia fut construit en 1575 par Yahia Raïs sur une zaouia désaffectée de Sidi Ahmed Abdellah ez-zouaoui. En 1789, Hassan, alors Khaznadji (ministre des Finances) du dey Mohamed Ben Othmane, en aurait fait l'acquisition pour y loger sa fille Khdaouadj l'aveugle d'où le nom de Dar Khdaouadj el ‘Amia. La famille Bacri a élu domicile avant la conquête française, qui y installa la première mairie d'Alger. C'est sans doute à cette période, pense-t-on, que sa partie ouest fut agrandie, d'où des pièces d'une largeur inaccoutumée. En 1838, le logement fut affecté au sous-directeur de l'Intérieur et du procureur général, puis à partir de 1839 au procureur général. En 1909, Dar Bacri devient l'hôtel privé du premier président de la cour d'appel. C'est en 1860 que le musée fut enrichi de stucs. Depuis l'indépendance, le Palais devient le musée des arts et traditions populaires. On accède au Palais par une porte en arc de plein cintre plaquée de marbre. Une première entré (sqifa) décorée d'une fontaine qui servait aux ablutions des invités. Une deuxième sqifa plus longue bordée de banquettes composées d'arcades en accolades recouvrant des niches constituées de bancs de marbre. Les murs sont recouverts de faïences aux motifs floraux mis en avant par une palette de couleurs que dominent le vert émeraude, le jaune ocre et le bleu d'Egypte. Sur la droite de cette sqifa, un escalier conduit au niveau supérieur qui s'ouvre sur le patio que bordent quatre grandes pièces dotées de galeries. Par le même escalier, on accède au troisième niveau également bordé d'une galerie desservant quatre pièces distribuées de chaque côté du patio. Ces pièces sont d'inégales dimensions, la plus grande a subi des transformations datant de 1860. On retrouve dans la collection du musée, plus de 3000 objets : le tapis, les tissages, la broderie, les bijoux, la vannerie, le mobilier, la poterie, le costume, la boissellerie, l'armement, le cuir, des instruments de musique, des pièces de dinanderie et une collection de tableaux. En 2001, l'ambassade des Etats-Unis a consenti un don de 14.500 dollars au profit du musée pour la restauration de trois tableaux des artistes peintres Omar Racim, Mohamed Kechkoul et Chérifa Hamimoumna. Les œuvres dont la restauration a été confiée dernièrement à la spécialiste, Mme Florence Herrenschmidt, seront exposées prochainement. Situé dans le quartier Souk El Djamaâ dans la partie basse de la séculaire Casbah, le Musée national des arts et traditions populaires a fait l'objet, lui aussi de travaux de réhabilitation. Aussi, il est prévu, selon la directrice, Mme Aziza Aicha Amamra, l'annexion d'une superficie de 100 m2 à la structure muséale qui réunit une collection de plus de 3000 objets. A partir de Djamaa Ketchaoua (qui signifie en langue turque plateau des chèvres : kegi/aoua), le Palais Hassan Pacha et Dar Aziza donnent sur l'ancienne place de la Djenina. Le quidam longe la rue Hadj-Omar (ex-rue Bruce) non sans remarquer le mythique café des Sports où il ne reste que le témoignage d'une inscription mosaïcale renvoyant les nostalgiques des qaâdate musicales entre autres à la douce souvenance d'antan, voire à l'estampe d'un temps révolu des El Anqa et autres épigones. Dans les parages, Dar el cadi, Dar Mustapha Pacha et Dar Essouf, trois monuments qui viennent d'être livrés après des travaux de restauration qui ont duré plusieurs années. Une restauration qui a supposé toute une technicité et un savoir-faire pour protéger notamment les éléments architectoniques. Plus loin, on emprunte des escaliers au pavage éventré (c'est un lieu commun, la séculaire Casbah qui s'effrite !) pour rallier le musée national des arts et traditions populaires situé dans quartier Souk el Djemâa. On accède au Palais des ATP par une porte en arc de plein cintre plaquée de marbre. Le visiteur est invité à franchir la première entrée (sqifa) non sans admirer ses colonnes marbrées, torsadées et cannelées qu'enjolive la feuille d'acanthe, puis d'une deuxième sqifa plus longue et bordée de banquettes composées d'arcades en accolades recouvrant des niches. Dans un coin de cet historique espace, un pressoir d'olive traditionnel du XIXe siècle en bois d'olivier imputrescible attire notre attention. Belle pièce traditionnelle au même titre d'ailleurs des 3000 objets qu'abrite le musée dirigée par Mme Amamra. Les travaux d'urgence ont commencé en 1998, et qui consistaient à la mise hors d'eau. Désormais, les eaux pluviales ne seront plus récupérées par ce qu'on appelle el djâb (bâche d'eau construite sous chaque maison). D'une superficie de 50 m2, El djâb est chaulé et revêtu de marbre. Il servira de salle d'exposition pour les bijoux, nous dit la directrice qui envisage de restituer aux différentes dépendances du palais leur aspect quelque peu mystique. Avec l'équipe en place, Mme Amamra, s'attelle aussi à muséaliser le palais en aménageant des ailes thématiques (dinanderie, tapisserie, objets d'art anciens, tableaux, etc). L'histoire du palais et sa collection Selon la tradition orale, le Palais Khedaoudj el ‘Amia fut construit en 1575 par Yahia Raïs sur une zaouia désaffectée de Sidi Ahmed Abdellah ez-zouaoui. En 1789, Hassan, alors Khaznadji (ministre des Finances) du dey Mohamed Ben Othmane, en aurait fait l'acquisition pour y loger sa fille Khdaouadj l'aveugle d'où le nom de Dar Khdaouadj el ‘Amia. La famille Bacri a élu domicile avant la conquête française, qui y installa la première mairie d'Alger. C'est sans doute à cette période, pense-t-on, que sa partie ouest fut agrandie, d'où des pièces d'une largeur inaccoutumée. En 1838, le logement fut affecté au sous-directeur de l'Intérieur et du procureur général, puis à partir de 1839 au procureur général. En 1909, Dar Bacri devient l'hôtel privé du premier président de la cour d'appel. C'est en 1860 que le musée fut enrichi de stucs. Depuis l'indépendance, le Palais devient le musée des arts et traditions populaires. On accède au Palais par une porte en arc de plein cintre plaquée de marbre. Une première entré (sqifa) décorée d'une fontaine qui servait aux ablutions des invités. Une deuxième sqifa plus longue bordée de banquettes composées d'arcades en accolades recouvrant des niches constituées de bancs de marbre. Les murs sont recouverts de faïences aux motifs floraux mis en avant par une palette de couleurs que dominent le vert émeraude, le jaune ocre et le bleu d'Egypte. Sur la droite de cette sqifa, un escalier conduit au niveau supérieur qui s'ouvre sur le patio que bordent quatre grandes pièces dotées de galeries. Par le même escalier, on accède au troisième niveau également bordé d'une galerie desservant quatre pièces distribuées de chaque côté du patio. Ces pièces sont d'inégales dimensions, la plus grande a subi des transformations datant de 1860. On retrouve dans la collection du musée, plus de 3000 objets : le tapis, les tissages, la broderie, les bijoux, la vannerie, le mobilier, la poterie, le costume, la boissellerie, l'armement, le cuir, des instruments de musique, des pièces de dinanderie et une collection de tableaux. En 2001, l'ambassade des Etats-Unis a consenti un don de 14.500 dollars au profit du musée pour la restauration de trois tableaux des artistes peintres Omar Racim, Mohamed Kechkoul et Chérifa Hamimoumna. Les œuvres dont la restauration a été confiée dernièrement à la spécialiste, Mme Florence Herrenschmidt, seront exposées prochainement.