Alors que la direction nationale du FFS, à sa tête Karim Tabbou, multiplie ses rencontres de «proximité» en vue de «restructurer» le vieux parti de l'opposition algérienne, les militants «déçus» du parti reviennent à la charge et demandent le départ de cette même direction. Mieux, ces derniers, communément appelés frondeurs, sortent, cette fois-ci, des sentiers battus de la protesta, pour se structurer davantage ; ils comptent créer une structure parallèle dénommée «FFS-commision nationale». Cette décision a été prise, ce samedi, par les protestataires du FFS, à l'issue d'une «rencontre nationale» qu'ils ont tenue à Akbou, dans la wilaya de Béjaïa. Y ont pris part plusieurs anciens cadres du parti : Abdeslam Ali Rachedi, Hamid Ouazar, Nacer Mezzar, Zoubir Laïncer, Saïd Medjour, Hocine Aït Cherif et le Dr Lakhdar Amokrane, entre autres. Dans leur critique à l'actuelle direction du parti d'Aït Ahmed, ces mêmes protestataires sont allés jusqu'à traiter le secrétaire général du FFS, Tabbou, de «gamin naïf et sans expérience», ou encore «de chargé de mission par le pouvoir pour détruire le FFS». Pis, et pour la première fois, même le charismatique président du FFS, Hocine Aït Ahmed n'a pas été épargné. Certains disent sans ambages, que «le mal du FFS, vient d'Aït Ahmed», dénonçant au passage le fait qu'il a toujours refusé de recevoir les délégués des frondeurs, qui le sollicitent depuis 2006, soit depuis la montée au créneau des protestataires. Les plus indulgents, et fidèles à cette figure emblématique et locomotive de l'opposition algérienne, ont toutefois soutenu qu'«au FFS, il n'y a jamais eu d'abus de pouvoir de la part d'Aït Ahmed, mais il y a toujours eu un abus d'indulgence à son égard». C'est ainsi, qu'ils ont décidé sagement de lancer «un appel à Aït Ahmed, sous forme de lettre ouverte», avant d'opter pour une quelconque démarche. Le hic dans tout cela, c'est que sur le plan politique, le discours des protestataires n'est pas loin de celui de la direction officielle du parti ; les deux parties appellent à «la redynamisation de l'action politique sur le terrain pour être réellement aux côtés de la société» ; les protestataires, comme Tabbou, veulent faire du FFS «une force d'opposition et de propositions»… Alors à qui profite cette lutte intestine ? L'on est déjà à quelques mois de l'échéance présidentielle, et le parti d'Aït Ahmed y a clairement affiché ses ambitions, dans sa déclaration politique sanctionnant les travaux du camp politique, qu'il a faite récemment à Souk El-Tenine dans la wilaya de Béjaïa. Aït Ahmed sera-t-il en mesure de réconcilier ses militants d'ici-là…«à même de redonner au FFS son rayonnement… » ? Alors que la direction nationale du FFS, à sa tête Karim Tabbou, multiplie ses rencontres de «proximité» en vue de «restructurer» le vieux parti de l'opposition algérienne, les militants «déçus» du parti reviennent à la charge et demandent le départ de cette même direction. Mieux, ces derniers, communément appelés frondeurs, sortent, cette fois-ci, des sentiers battus de la protesta, pour se structurer davantage ; ils comptent créer une structure parallèle dénommée «FFS-commision nationale». Cette décision a été prise, ce samedi, par les protestataires du FFS, à l'issue d'une «rencontre nationale» qu'ils ont tenue à Akbou, dans la wilaya de Béjaïa. Y ont pris part plusieurs anciens cadres du parti : Abdeslam Ali Rachedi, Hamid Ouazar, Nacer Mezzar, Zoubir Laïncer, Saïd Medjour, Hocine Aït Cherif et le Dr Lakhdar Amokrane, entre autres. Dans leur critique à l'actuelle direction du parti d'Aït Ahmed, ces mêmes protestataires sont allés jusqu'à traiter le secrétaire général du FFS, Tabbou, de «gamin naïf et sans expérience», ou encore «de chargé de mission par le pouvoir pour détruire le FFS». Pis, et pour la première fois, même le charismatique président du FFS, Hocine Aït Ahmed n'a pas été épargné. Certains disent sans ambages, que «le mal du FFS, vient d'Aït Ahmed», dénonçant au passage le fait qu'il a toujours refusé de recevoir les délégués des frondeurs, qui le sollicitent depuis 2006, soit depuis la montée au créneau des protestataires. Les plus indulgents, et fidèles à cette figure emblématique et locomotive de l'opposition algérienne, ont toutefois soutenu qu'«au FFS, il n'y a jamais eu d'abus de pouvoir de la part d'Aït Ahmed, mais il y a toujours eu un abus d'indulgence à son égard». C'est ainsi, qu'ils ont décidé sagement de lancer «un appel à Aït Ahmed, sous forme de lettre ouverte», avant d'opter pour une quelconque démarche. Le hic dans tout cela, c'est que sur le plan politique, le discours des protestataires n'est pas loin de celui de la direction officielle du parti ; les deux parties appellent à «la redynamisation de l'action politique sur le terrain pour être réellement aux côtés de la société» ; les protestataires, comme Tabbou, veulent faire du FFS «une force d'opposition et de propositions»… Alors à qui profite cette lutte intestine ? L'on est déjà à quelques mois de l'échéance présidentielle, et le parti d'Aït Ahmed y a clairement affiché ses ambitions, dans sa déclaration politique sanctionnant les travaux du camp politique, qu'il a faite récemment à Souk El-Tenine dans la wilaya de Béjaïa. Aït Ahmed sera-t-il en mesure de réconcilier ses militants d'ici-là…«à même de redonner au FFS son rayonnement… » ?