Les restaurants de la rahma ouverts à Alger ont drainé beaucoup de monde en ce deuxième jour du Ramadhan. C'est ce que nous avons constaté lors d'une tournée qui nous a conduits dans trois restaurants à Alger-centre. En effet, des gens de tous âges et de toutes les souches sociales y sont venus pour la rupture du jeûne. Au niveau du foyer des cheminots, au niveau de la rue Hassiba-Ben-Bouali, des dizaines de personnes de tous âges se sont rassemblés une heure avant l'appel de muezzin à la prière du Maghreb, synonyme de l'heure de la rupture du jeûne. A quelques minutes de l'appel à la prière, la salle à manger de la bâtisse s'est avérée trop exigüe pour contenir le nombre important de personnes. Elles sont, pour la majorité, des travailleurs dans des chantiers de construction, des chômeurs, des cafetiers, des mendiants et des SDF des deux sexes et même des fonctionnaires dans les administrations ainsi que des journalistes venus de différentes régions du pays. «Vous savez, je préfère venir dans cette maison de solidarité que d'aller dans un restaurant payant pour débourser 100 DA pour la seule chorba. Et puis, je ne peux pas fréquenter les restaurants payants car le salaire que je perçois me permet à peine de subvenir aux besoins de ma famille», nous a indiqué, Makhlouf, un journaliste de son état. Ceux qui n'ont pu accéder à la salle se sont déplacés à l'autre restaurant qui se trouve à quelques cent mètres de là. A leur surprise, même ce restaurant affiche complet. Entre temps, d'autres jeunes qui sont venus seuls ou en groupe, dont les habits de certains d'entre eux renseignent sur leur statut, ont dû attendre la sortie de la première vague pour y accéder. « Qu'est ce que vous voulez que je fasse ? Heureusement qu'il y a ces lieux de solidarité sinon je vous assure que je ne jeûnerai pas», nous déclare un jeune chômeur d'une vingtaine d'années, en quête d'emploi. A l'intérieur, les serveurs, garçons et filles, portant des tabliers, sourire au visage, s'affairent à servir les jeûneurs. «Ça me fait plaisir d'être au service de ces couches vulnérables de la société et surtout en ce mois de bienfaisance», déclare un jeune serveur. Même décor au niveau de restaurant de Sidi M'hamed. Seul inconvénient, les retardataires ont dû attendre la deuxième vague pour se voir servir. Sur un autre plan, l'ambiance qui régnait à Alger durant cette première nuit du mois sacré était loin d'être celle des grands jours. Elle était même pareille aux nuits de toutes les autres périodes de l'année où la morosité caractérisait presque tous les boulevards et les rues de la capitale. D'ailleurs, la majorité des propriétaires des magasins, de la rue Didouche Mourad à la rue Ben M'Hidi Larbi en passant par la rue Hassiba Ben Bouali, n'ont pas daigné lever les rideaux de leurs locaux. Il n'y a que les salons de thé familiaux qui étaient au rendez-vous, en l'absence des grandes foules des grands jours du mois de Ramadhan. Les restaurants de la rahma ouverts à Alger ont drainé beaucoup de monde en ce deuxième jour du Ramadhan. C'est ce que nous avons constaté lors d'une tournée qui nous a conduits dans trois restaurants à Alger-centre. En effet, des gens de tous âges et de toutes les souches sociales y sont venus pour la rupture du jeûne. Au niveau du foyer des cheminots, au niveau de la rue Hassiba-Ben-Bouali, des dizaines de personnes de tous âges se sont rassemblés une heure avant l'appel de muezzin à la prière du Maghreb, synonyme de l'heure de la rupture du jeûne. A quelques minutes de l'appel à la prière, la salle à manger de la bâtisse s'est avérée trop exigüe pour contenir le nombre important de personnes. Elles sont, pour la majorité, des travailleurs dans des chantiers de construction, des chômeurs, des cafetiers, des mendiants et des SDF des deux sexes et même des fonctionnaires dans les administrations ainsi que des journalistes venus de différentes régions du pays. «Vous savez, je préfère venir dans cette maison de solidarité que d'aller dans un restaurant payant pour débourser 100 DA pour la seule chorba. Et puis, je ne peux pas fréquenter les restaurants payants car le salaire que je perçois me permet à peine de subvenir aux besoins de ma famille», nous a indiqué, Makhlouf, un journaliste de son état. Ceux qui n'ont pu accéder à la salle se sont déplacés à l'autre restaurant qui se trouve à quelques cent mètres de là. A leur surprise, même ce restaurant affiche complet. Entre temps, d'autres jeunes qui sont venus seuls ou en groupe, dont les habits de certains d'entre eux renseignent sur leur statut, ont dû attendre la sortie de la première vague pour y accéder. « Qu'est ce que vous voulez que je fasse ? Heureusement qu'il y a ces lieux de solidarité sinon je vous assure que je ne jeûnerai pas», nous déclare un jeune chômeur d'une vingtaine d'années, en quête d'emploi. A l'intérieur, les serveurs, garçons et filles, portant des tabliers, sourire au visage, s'affairent à servir les jeûneurs. «Ça me fait plaisir d'être au service de ces couches vulnérables de la société et surtout en ce mois de bienfaisance», déclare un jeune serveur. Même décor au niveau de restaurant de Sidi M'hamed. Seul inconvénient, les retardataires ont dû attendre la deuxième vague pour se voir servir. Sur un autre plan, l'ambiance qui régnait à Alger durant cette première nuit du mois sacré était loin d'être celle des grands jours. Elle était même pareille aux nuits de toutes les autres périodes de l'année où la morosité caractérisait presque tous les boulevards et les rues de la capitale. D'ailleurs, la majorité des propriétaires des magasins, de la rue Didouche Mourad à la rue Ben M'Hidi Larbi en passant par la rue Hassiba Ben Bouali, n'ont pas daigné lever les rideaux de leurs locaux. Il n'y a que les salons de thé familiaux qui étaient au rendez-vous, en l'absence des grandes foules des grands jours du mois de Ramadhan.