Treize candidats à l'émigration clandestine, tous de nationalité algérienne, ont été interceptés dans la nuit de samedi à dimanche dernier, par le groupement territorial des gardes-côtes d'El-Kala, et ce, lors d'une opération conjointe menée avec une brigade de la Gendarmerie nationale. Cette énième tentative d'émigration clandestine par voie maritime a été déjouée vers 00h30, à 7 miles marins au niveau de l'embouchure du lac El-Maleh à l'ouest d'El-Kala, indique un communiqué des forces navales d'Annaba. Les wilayas d'Annaba et Taref sont devenues, depuis le mois de janvier 2007, de véritables plaques tournantes de l'émigration clandestine. Selon un décompte officiel établi dimanche dernier, par la cellule de communication du commandement des forces navales, le nombre de candidats à l'émigration illégale prend des proportions inquiétantes. Entre 2005 et 2007, les gardes-côtes de Annaba ont arrêté quelque 2.340 harragas. De janvier à ce jour, 500 jeunes ont été interceptés. Ils sont originaires de plusieurs wilayas du pays. L'émigration illégale a connu un pic durant le deuxième trimestre de l'année en cours, comparativement à la même période de l'année dernière, révèle un responsable de la cellule de communication et d'information auprès du commandement de la Gendarmerie nationale. Les éléments de la Gendarmerie nationale de Annaba ont découvert plusieurs ateliers, spécialisés dans la fabrication des barques de fortune, saisi 30 embarcations artisanales et procédé à l'arrestation d'une centaine d'individus, impliqués dans des réseaux d'émigration clandestine. Enfin, le choix de la côte annabie s'explique de l'avis de M. Mohamed Saïb Musette par sa position géographique, distante d'environ 240 miles de l'île italienne de la Sardaigne ainsi que du fait du traitement d'ordre sécuritaire réservée aux questions des harraga. « Ce n'est pas les maillages sécuritaires qui peuvent stopper les flux de harragas vers l'autre rive de la méditerranée. Il faut chercher la solution au-delà des durcissements des mesures sécuritaires. Un débat national associant toutes les parties concernées, à savoir les familles de harraga, les organisations civiles et autres organismes», souligne le spécialiste des questions migratoires au niveau du CREAD. Treize candidats à l'émigration clandestine, tous de nationalité algérienne, ont été interceptés dans la nuit de samedi à dimanche dernier, par le groupement territorial des gardes-côtes d'El-Kala, et ce, lors d'une opération conjointe menée avec une brigade de la Gendarmerie nationale. Cette énième tentative d'émigration clandestine par voie maritime a été déjouée vers 00h30, à 7 miles marins au niveau de l'embouchure du lac El-Maleh à l'ouest d'El-Kala, indique un communiqué des forces navales d'Annaba. Les wilayas d'Annaba et Taref sont devenues, depuis le mois de janvier 2007, de véritables plaques tournantes de l'émigration clandestine. Selon un décompte officiel établi dimanche dernier, par la cellule de communication du commandement des forces navales, le nombre de candidats à l'émigration illégale prend des proportions inquiétantes. Entre 2005 et 2007, les gardes-côtes de Annaba ont arrêté quelque 2.340 harragas. De janvier à ce jour, 500 jeunes ont été interceptés. Ils sont originaires de plusieurs wilayas du pays. L'émigration illégale a connu un pic durant le deuxième trimestre de l'année en cours, comparativement à la même période de l'année dernière, révèle un responsable de la cellule de communication et d'information auprès du commandement de la Gendarmerie nationale. Les éléments de la Gendarmerie nationale de Annaba ont découvert plusieurs ateliers, spécialisés dans la fabrication des barques de fortune, saisi 30 embarcations artisanales et procédé à l'arrestation d'une centaine d'individus, impliqués dans des réseaux d'émigration clandestine. Enfin, le choix de la côte annabie s'explique de l'avis de M. Mohamed Saïb Musette par sa position géographique, distante d'environ 240 miles de l'île italienne de la Sardaigne ainsi que du fait du traitement d'ordre sécuritaire réservée aux questions des harraga. « Ce n'est pas les maillages sécuritaires qui peuvent stopper les flux de harragas vers l'autre rive de la méditerranée. Il faut chercher la solution au-delà des durcissements des mesures sécuritaires. Un débat national associant toutes les parties concernées, à savoir les familles de harraga, les organisations civiles et autres organismes», souligne le spécialiste des questions migratoires au niveau du CREAD.