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L'Ambassadeur saoudien blâme les agences de voyage
Il les accuse de se livrer à des manœuvres frauduleuses
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2008

L'ambassadeur saoudien, M. Samy Bin Abdellah Al-Salah, dénonce «les manœuvres frauduleuses» de certaines agences de voyages algériennes. Des manœuvres qui visent, d'après lui, à souiller l'image du royaume saoudien en Algérie. Ainsi, selon l'ambassadeur du royaumes des Saouds en Algérie, ces derniers temps, quelques agences qui n'ont pas été retenues pour l'opération du Hadj 2008 ont déclenché une polémique dans les colonnes de la presse nationale en accusant les services consulaires saoudiens de privilégier certains opérateurs au détriment d'autres. Toutefois, pour notre interlocuteur, ces accusations sont complètement infondées. « Ces agences n'ont pas digéré leur élimination de la sélection pour la préparation du Hadj 2008. Quant à nous, je peux vous assurer qu'il n'y a eu aucun traitement de faveur. Les agences de voyages qui n'ont pas été agréées accusent de sérieux problèmes de fonctionnement et ne sont en aucun cas à même d'assumer leur mission de partenaire», explique M. Samy Bin Abdellah Al-Salah qui nous a appris par la même occasion qu'un trafic illégal a été relevé au sein de certains agences de voyages agréées. En effet, ces dernières, au nombre de trois plus précisément, ont revendu leurs places à des agences non agréées amassant de cette manière, un pactole considérable. «Suite à cette pratique frauduleuse, nous étions dans l'obligation de stopper notre partenariat avec ces agences qui se livraient à ce business avec des agences non agréées », ajoute à ce sujet notre interlocuteur. Sur un autre registre, l'Ambassadeur d'Arabie Saoudite a rappelé que son pays n'est pas responsable des prix élevésque les algériens doivent verser pour accomplir leur devoir au lieux saints de la Mecque. « Ce n'est pas nous qui fixons les prix. Cela relève des prérogatives des autorités algériennes. Ces dernières prennent compte tous les frais de transport et de séjour. Ce qui explique certainement le coût élevé du Hadj en Algérie », a-t-il déclaré. Concernant les services de la Bethâa algérienne, qui a toujours été épinglée pour son négligence et incompétence dans l'accompagnement de nos hadjis, M. Samy Bin Abdellah Al-Salah s'est gardé d'émettre un quelconque jugement sans pour autant que cela ne l'empêche d'appeler à une meilleure attention vis-à-vis des personnes âgées dont la santé demeure très fragile. Quant au nouveau système d'octroi de visas Omra, entré en vigueur ces dernières semaines, système qui a suscité beaucoup de protestations de la part de nombreuses agences de voyages, l'ambassadeur du royaume saoudien a encore une fois renvoyé la balle dans le camp des opérateurs algériens en les accusant de procès de « mauvaise intention ». « Toutes les agences ont été informées au préalable de l'application de ce nouveau système qui ne comprend que de légères modifications, à savoir la taille de la photo et quelques informations supplémentaires. Trouvez-vous normal qu'une agence, qui prend des millions et des millions des mains de ces clients, ne soit pas capable d'envoyer des photos numériques ? », S'est interrogé à ce propos M. Abdellah Al-Salah. Sur un autre chapitre, notre interlocuteur a reconnu que le nombre de visas Omra accordés aux algériens bondit chaque année de 10 %. Ainsi, jusqu'à aujourd'hui, pas moins de 114.000 visas Omra ont été accordés aux algériens désirant se rendre aux lieux saints pour une Omra. « D'ici la fin du ramadhan, nous allons en donner pas moins de 130.000 visas Omra », a affirmé encore à ce sujet l'Ambassadeur saoudien. Pour le Hadj, le représentant du royaume saoudien en Algérie, a assuré que 50% des hadjis algériens transiteront par l'aéroport de Médine. Enfin, M. M. Samy Bin Abdellah Al-Salah a confié que des travaux de restauration et d'agrandissement s'effectuent actuellement sur la ville et la Mosquée de la Mecque. Ses travaux d'un montant de 20 milliards de Dollars ont pour principal objectif de moderniser le tissu hôtelier et d'agrandir la Mosquée de la Mecque. D'une durée de 3 ans, ces travaux d'aménagement augmenteront ainsi la capacité d'accueil de la Mecque.
L'ambassadeur saoudien, M. Samy Bin Abdellah Al-Salah, dénonce «les manœuvres frauduleuses» de certaines agences de voyages algériennes. Des manœuvres qui visent, d'après lui, à souiller l'image du royaume saoudien en Algérie. Ainsi, selon l'ambassadeur du royaumes des Saouds en Algérie, ces derniers temps, quelques agences qui n'ont pas été retenues pour l'opération du Hadj 2008 ont déclenché une polémique dans les colonnes de la presse nationale en accusant les services consulaires saoudiens de privilégier certains opérateurs au détriment d'autres. Toutefois, pour notre interlocuteur, ces accusations sont complètement infondées. « Ces agences n'ont pas digéré leur élimination de la sélection pour la préparation du Hadj 2008. Quant à nous, je peux vous assurer qu'il n'y a eu aucun traitement de faveur. Les agences de voyages qui n'ont pas été agréées accusent de sérieux problèmes de fonctionnement et ne sont en aucun cas à même d'assumer leur mission de partenaire», explique M. Samy Bin Abdellah Al-Salah qui nous a appris par la même occasion qu'un trafic illégal a été relevé au sein de certains agences de voyages agréées. En effet, ces dernières, au nombre de trois plus précisément, ont revendu leurs places à des agences non agréées amassant de cette manière, un pactole considérable. «Suite à cette pratique frauduleuse, nous étions dans l'obligation de stopper notre partenariat avec ces agences qui se livraient à ce business avec des agences non agréées », ajoute à ce sujet notre interlocuteur. Sur un autre registre, l'Ambassadeur d'Arabie Saoudite a rappelé que son pays n'est pas responsable des prix élevésque les algériens doivent verser pour accomplir leur devoir au lieux saints de la Mecque. « Ce n'est pas nous qui fixons les prix. Cela relève des prérogatives des autorités algériennes. Ces dernières prennent compte tous les frais de transport et de séjour. Ce qui explique certainement le coût élevé du Hadj en Algérie », a-t-il déclaré. Concernant les services de la Bethâa algérienne, qui a toujours été épinglée pour son négligence et incompétence dans l'accompagnement de nos hadjis, M. Samy Bin Abdellah Al-Salah s'est gardé d'émettre un quelconque jugement sans pour autant que cela ne l'empêche d'appeler à une meilleure attention vis-à-vis des personnes âgées dont la santé demeure très fragile. Quant au nouveau système d'octroi de visas Omra, entré en vigueur ces dernières semaines, système qui a suscité beaucoup de protestations de la part de nombreuses agences de voyages, l'ambassadeur du royaume saoudien a encore une fois renvoyé la balle dans le camp des opérateurs algériens en les accusant de procès de « mauvaise intention ». « Toutes les agences ont été informées au préalable de l'application de ce nouveau système qui ne comprend que de légères modifications, à savoir la taille de la photo et quelques informations supplémentaires. Trouvez-vous normal qu'une agence, qui prend des millions et des millions des mains de ces clients, ne soit pas capable d'envoyer des photos numériques ? », S'est interrogé à ce propos M. Abdellah Al-Salah. Sur un autre chapitre, notre interlocuteur a reconnu que le nombre de visas Omra accordés aux algériens bondit chaque année de 10 %. Ainsi, jusqu'à aujourd'hui, pas moins de 114.000 visas Omra ont été accordés aux algériens désirant se rendre aux lieux saints pour une Omra. « D'ici la fin du ramadhan, nous allons en donner pas moins de 130.000 visas Omra », a affirmé encore à ce sujet l'Ambassadeur saoudien. Pour le Hadj, le représentant du royaume saoudien en Algérie, a assuré que 50% des hadjis algériens transiteront par l'aéroport de Médine. Enfin, M. M. Samy Bin Abdellah Al-Salah a confié que des travaux de restauration et d'agrandissement s'effectuent actuellement sur la ville et la Mosquée de la Mecque. Ses travaux d'un montant de 20 milliards de Dollars ont pour principal objectif de moderniser le tissu hôtelier et d'agrandir la Mosquée de la Mecque. D'une durée de 3 ans, ces travaux d'aménagement augmenteront ainsi la capacité d'accueil de la Mecque.

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