Le ministre de l'Enseignement et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harroubia, réunira, aujourd'hui, au siège de son département, les 46 directeurs régionaux de l'Office national des œuvres universitaires. L'objet de la rencontre consiste à opérer les dernières retouches aux préparatifs de la rentrée universitaire prévue le 04 octobre prochain. Cette rencontre nationale intervient après une série de rencontres régionales ayant regroupé tous les professionnels pour étudier l'état des lieux de leur secteur. Rappelons qu'à l'issue desdites rencontres, Harroubia a procédé au limogeage du directeur général de l'Onou, M. Salah Belouessif, remplacé par l'ex- directeur régional de Constantine. Fraîchement installé à la tête de l'ONOU, M. Mebarki Brahim doit mener et assurer le bon déroulement de la rentrée universitaire qui, d'ores et déjà, s'annonce chaude. Environ 1.158.925 étudiants sont attendus parmi eux 450.000, soit 46% du total, seront bénéficiaires d'une pension complète. Entre autres défis à relever, la prise en charge des étudiants en matière de restauration et de transport. Cela, en plus de la lutte contre la corruption qui gangrène l'administration des œuvres universitaires. Selon des sources proches du secteur, Harraoubia a rappelé plusieurs ex-cadres, à l'instar de l'ex-DG du COUS, Mohammed Lahrache, et Abdelhafid Boughaba. Ces deux responsables, croit-on savoir, ont été chargés d'examiner tous les dossiers qui demeurent en suspens, à l'exemple de celui de la gestion financière des œuvres universitaires. Celle-ci, faut-il le noter, est marquée par des scandales de corruption. A ce sujet, les deux organisations estudiantines, l'UNEA et l'UGEL, s'accordent à dire que l'enveloppe financière, estimée à plus de 500 milliards de DA suscite plus de guerres claniques au sommet de l'Office national des œuvres universitaires et éveille des convoitises, au détriment de l'intérêt de la communauté estudiantine. «L'instabilité qui caractérise le secteur des œuvres est due essentiellement aux luttes claniques et tenancières que se livrent les cadres dirigeants», relève, pour sa part, M. Brahim Boulegane, secrétaire général de l'UNEA, soutenant, aussi, que la centralisation de la gestion financière au niveau de l'Office national des œuvres universitaires a laissé libre cours à la corruption. Même son de cloche chez l'UGEL. Son secrétaire général a indiqué que « toutes les campagnes d'assainissement annoncées ne demeurent que des promesses. Du moment que l'expérience nous a montré par le passé que les changements opérés ne représentent en réalité qu'un éternel recommencement de l'échec». Et à titre illustratif, le SG de l'UGEL estime que les séries d'arrestations de cadres gestionnaires du secteur en sont une preuve édifiante. Et au niveau des 46 directions régionales, il est à noter qu'une partie des structures ont connu des changements dans le fond et dans la forme. Certains directeurs ont été relevés de leurs fonctions tandis que d'autres ont été transférés. Cette opération, décidée suite aux rapports établis par les différentes commissions d'inspection que le DG lui-même a supervisée, est considérée par l'actuelle direction, comme étant « une campagne d'assainissement et de renforcement des structures de gestion de l'ONOU». Pour arguments, M. Kaâraba citera le cas des grands pôles universitaires, Alger, Tizi Ouzou, Annaba, Oran, Belabbès, Bejaia, où les directions ont enregistré, à leurs têtes, plusieurs changements. « Des directeurs de directions régionales et résidences universitaires ont été écartés de la gestion et remplacés par d'autres cadres », a-t-il fait savoir. S'agissant de la restauration, le chargé de la communication et de l'information, M. Kaâraba, a fait savoir que son établissement compte au total 348 restaurants de grande capacité, et ce, à travers l'ensemble des pôles universitaires. Concernant l'hébergement, le même responsable souligne que l'Onou est en mesure d'assurer le toit à 50% des étudiants, soulignant enfin que la bourse a été accordée à 80% des étudiants. Le ministre de l'Enseignement et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harroubia, réunira, aujourd'hui, au siège de son département, les 46 directeurs régionaux de l'Office national des œuvres universitaires. L'objet de la rencontre consiste à opérer les dernières retouches aux préparatifs de la rentrée universitaire prévue le 04 octobre prochain. Cette rencontre nationale intervient après une série de rencontres régionales ayant regroupé tous les professionnels pour étudier l'état des lieux de leur secteur. Rappelons qu'à l'issue desdites rencontres, Harroubia a procédé au limogeage du directeur général de l'Onou, M. Salah Belouessif, remplacé par l'ex- directeur régional de Constantine. Fraîchement installé à la tête de l'ONOU, M. Mebarki Brahim doit mener et assurer le bon déroulement de la rentrée universitaire qui, d'ores et déjà, s'annonce chaude. Environ 1.158.925 étudiants sont attendus parmi eux 450.000, soit 46% du total, seront bénéficiaires d'une pension complète. Entre autres défis à relever, la prise en charge des étudiants en matière de restauration et de transport. Cela, en plus de la lutte contre la corruption qui gangrène l'administration des œuvres universitaires. Selon des sources proches du secteur, Harraoubia a rappelé plusieurs ex-cadres, à l'instar de l'ex-DG du COUS, Mohammed Lahrache, et Abdelhafid Boughaba. Ces deux responsables, croit-on savoir, ont été chargés d'examiner tous les dossiers qui demeurent en suspens, à l'exemple de celui de la gestion financière des œuvres universitaires. Celle-ci, faut-il le noter, est marquée par des scandales de corruption. A ce sujet, les deux organisations estudiantines, l'UNEA et l'UGEL, s'accordent à dire que l'enveloppe financière, estimée à plus de 500 milliards de DA suscite plus de guerres claniques au sommet de l'Office national des œuvres universitaires et éveille des convoitises, au détriment de l'intérêt de la communauté estudiantine. «L'instabilité qui caractérise le secteur des œuvres est due essentiellement aux luttes claniques et tenancières que se livrent les cadres dirigeants», relève, pour sa part, M. Brahim Boulegane, secrétaire général de l'UNEA, soutenant, aussi, que la centralisation de la gestion financière au niveau de l'Office national des œuvres universitaires a laissé libre cours à la corruption. Même son de cloche chez l'UGEL. Son secrétaire général a indiqué que « toutes les campagnes d'assainissement annoncées ne demeurent que des promesses. Du moment que l'expérience nous a montré par le passé que les changements opérés ne représentent en réalité qu'un éternel recommencement de l'échec». Et à titre illustratif, le SG de l'UGEL estime que les séries d'arrestations de cadres gestionnaires du secteur en sont une preuve édifiante. Et au niveau des 46 directions régionales, il est à noter qu'une partie des structures ont connu des changements dans le fond et dans la forme. Certains directeurs ont été relevés de leurs fonctions tandis que d'autres ont été transférés. Cette opération, décidée suite aux rapports établis par les différentes commissions d'inspection que le DG lui-même a supervisée, est considérée par l'actuelle direction, comme étant « une campagne d'assainissement et de renforcement des structures de gestion de l'ONOU». Pour arguments, M. Kaâraba citera le cas des grands pôles universitaires, Alger, Tizi Ouzou, Annaba, Oran, Belabbès, Bejaia, où les directions ont enregistré, à leurs têtes, plusieurs changements. « Des directeurs de directions régionales et résidences universitaires ont été écartés de la gestion et remplacés par d'autres cadres », a-t-il fait savoir. S'agissant de la restauration, le chargé de la communication et de l'information, M. Kaâraba, a fait savoir que son établissement compte au total 348 restaurants de grande capacité, et ce, à travers l'ensemble des pôles universitaires. Concernant l'hébergement, le même responsable souligne que l'Onou est en mesure d'assurer le toit à 50% des étudiants, soulignant enfin que la bourse a été accordée à 80% des étudiants.