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Finie la pénurie des manuels scolaires ?
Le directeur de l'Onps promet l'ouverture de points de vente
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 09 - 2008

Des points de ventes de manuels scolaires seront prochainement ouverts à travers le territoire. Ils seront fonctionnels durant toute l'année. C'est ce qu'a promis hier Abdelfatteh Hammani, directeur de l'Office national des publications scolaires lors d'une conférence de presse organisée au siège même de l'office. Ce responsable a affirmé que le ministère de l'Education nationale se chargera de l'ouverture des points de vente sur la globalité du territoire national. «On essayera d'implanter des points de vente dans chaque wilayas du pays, et pourquoi pas dans chaque daïra et dans les grandes villes», a-t-il assuré. Ce projet, s'il est concrétisé, est en mesure de régler les problèmes de diffusion et de spéculation qu'a connu la distribution ces dernières années.
Les parents se plaignaient de la pénurie de certains manuels qu'il est difficile d'acquérir que ce soit au écoles ou chez les libraires privés. Sur ce point, M. Hammani a s'est étonné de «ces dites pénurie» sachant qu'un tiers des livres imprimés revient au stock des invendus. «Il y a une contradiction la dedans», s'est-il exclamé. Il n'y a pourtant aucune contradiction, les livres invendus ne représentent pas automatiquement un surplus de livres. Ils peuvent tout simplement résulter d'une mauvaise diffusion. Si on inonde une région ou un établissement au détriment d'autres le résultat serait naturellement le retour des livres des premières et la pénurie dans les secondes. Cela dit, la résolution des points de vente semble une parfaite solution pour régler le problème de pénurie. Qui dit pénurie, dit spéculation. Ce problème s'est justement posé l'année dernière puisque des quantités non négligeables des manuels scolaires ont été détournées pour être commercialisées au marché noir. Ainsi, si le problème de pénurie se règle, celui de la spéculation de réglera de lui-même. S'agissant du fameux dossier des coquilles dans les livres scolaires, le directeur de l'Onps s'est porté garant pour « un livre sans erreurs pour la rentrée scolaire 2008 ». Il a expliqué qu'une commission spéciale constituée de 120 groupes répartis sur le territoire national s'est occupé à la durant plus de 6 mois de la correction de toutes les erreurs. Les prix des livres pour cette année ne changeront pas. Ils varieront de 120 à 220 DA. Il a rappelé, vu la cherté « relative » des manuels, que les élèves des familles démunies les recevront gratuitement. Il convient de mentionner que les élèves des classes préparatoires, ceux de la première année primaire et les enfants des enseignants bénéficieront tous aussi de la gratuité du livre scolaire.
Concernant la qualité des manuels scolaires, M. Hammani a reconnu qu'elle « n'était pas en tête de liste des préoccupations de l'Onps ». Ce responsable a justifié ceci par la grande pression qu'a subi le service pour la réalisation des corrections et de l'impression à temps. « Nos machines fonctionnaient sans interruption pour achever ce travail » a-t-il renchéri. Il est à noter que plus de 58 millions de manuels ont été imprimé, tous paliers confondus.
Des points de ventes de manuels scolaires seront prochainement ouverts à travers le territoire. Ils seront fonctionnels durant toute l'année. C'est ce qu'a promis hier Abdelfatteh Hammani, directeur de l'Office national des publications scolaires lors d'une conférence de presse organisée au siège même de l'office. Ce responsable a affirmé que le ministère de l'Education nationale se chargera de l'ouverture des points de vente sur la globalité du territoire national. «On essayera d'implanter des points de vente dans chaque wilayas du pays, et pourquoi pas dans chaque daïra et dans les grandes villes», a-t-il assuré. Ce projet, s'il est concrétisé, est en mesure de régler les problèmes de diffusion et de spéculation qu'a connu la distribution ces dernières années.
Les parents se plaignaient de la pénurie de certains manuels qu'il est difficile d'acquérir que ce soit au écoles ou chez les libraires privés. Sur ce point, M. Hammani a s'est étonné de «ces dites pénurie» sachant qu'un tiers des livres imprimés revient au stock des invendus. «Il y a une contradiction la dedans», s'est-il exclamé. Il n'y a pourtant aucune contradiction, les livres invendus ne représentent pas automatiquement un surplus de livres. Ils peuvent tout simplement résulter d'une mauvaise diffusion. Si on inonde une région ou un établissement au détriment d'autres le résultat serait naturellement le retour des livres des premières et la pénurie dans les secondes. Cela dit, la résolution des points de vente semble une parfaite solution pour régler le problème de pénurie. Qui dit pénurie, dit spéculation. Ce problème s'est justement posé l'année dernière puisque des quantités non négligeables des manuels scolaires ont été détournées pour être commercialisées au marché noir. Ainsi, si le problème de pénurie se règle, celui de la spéculation de réglera de lui-même. S'agissant du fameux dossier des coquilles dans les livres scolaires, le directeur de l'Onps s'est porté garant pour « un livre sans erreurs pour la rentrée scolaire 2008 ». Il a expliqué qu'une commission spéciale constituée de 120 groupes répartis sur le territoire national s'est occupé à la durant plus de 6 mois de la correction de toutes les erreurs. Les prix des livres pour cette année ne changeront pas. Ils varieront de 120 à 220 DA. Il a rappelé, vu la cherté « relative » des manuels, que les élèves des familles démunies les recevront gratuitement. Il convient de mentionner que les élèves des classes préparatoires, ceux de la première année primaire et les enfants des enseignants bénéficieront tous aussi de la gratuité du livre scolaire.
Concernant la qualité des manuels scolaires, M. Hammani a reconnu qu'elle « n'était pas en tête de liste des préoccupations de l'Onps ». Ce responsable a justifié ceci par la grande pression qu'a subi le service pour la réalisation des corrections et de l'impression à temps. « Nos machines fonctionnaient sans interruption pour achever ce travail » a-t-il renchéri. Il est à noter que plus de 58 millions de manuels ont été imprimé, tous paliers confondus.


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