Rares sont les opérateurs qui s'empressent à mobiliser leurs moyens lorsque le patrimoine est en péril. Car, tout simplement, une intervention de secours de ce type ne leur génère pas de gains substantiels… Cela ne vaut pas, aussi, la chandelle de faire intervenir un équipement pour si peu, fut-il destiné pour une urgence visant la préservation d'un héritage séculaire, au grand dam d'une culture partagée. Dans ce véritable chantier de restauration (dar essoltane) dont l'étude et les travaux ont repris, il y a deux ans, une équipe constituée d'une vingtaine de personnes a décidé de passer à l'action pour sauver dans le cadre de la restauration des sites et monuments historiques un élément architectonique qui date du début du XVIe siècle. Une manœuvre aussi délicate que la manipulation d'un oeuf. Entourant une grue mastodonte de 220 tonnes, les spécialistes du volet restauration qui relève du secteur de la culture et les techniciens de l'entreprise Cosider ont mis le paquet pour relever le challenge, au terme d'une opération dans l'enceinte de la citadelle. Il s'agit du lanterneau chancelant du minaret de la mosquée du dey dont le poids est de 7 tonnes qu'il fallait ‘'faire descendre'' avant d'être restauré. Il fallait donc manipuler cet ouvrage conique ébranlé par l'usure du temps avec professionnalisme. A dire vrai, l'action était loin d'être anodine, dans la mesure où une mauvaise appréciation dans la manœuvre de l'ouvrage pouvait se révéler fâcheuse pour la reconstitution de ce pan de patrimoine matériel. Cela ne constitue pas moins une première pour une entreprise venue à la rescousse d'un legs architectural. Selon le chef de projet, M. Yacine Ouagueni, l'opération de restauration sera achevée en octobre avant que le lanterneau ne soit remis en place. Rares sont les opérateurs qui s'empressent à mobiliser leurs moyens lorsque le patrimoine est en péril. Car, tout simplement, une intervention de secours de ce type ne leur génère pas de gains substantiels… Cela ne vaut pas, aussi, la chandelle de faire intervenir un équipement pour si peu, fut-il destiné pour une urgence visant la préservation d'un héritage séculaire, au grand dam d'une culture partagée. Dans ce véritable chantier de restauration (dar essoltane) dont l'étude et les travaux ont repris, il y a deux ans, une équipe constituée d'une vingtaine de personnes a décidé de passer à l'action pour sauver dans le cadre de la restauration des sites et monuments historiques un élément architectonique qui date du début du XVIe siècle. Une manœuvre aussi délicate que la manipulation d'un oeuf. Entourant une grue mastodonte de 220 tonnes, les spécialistes du volet restauration qui relève du secteur de la culture et les techniciens de l'entreprise Cosider ont mis le paquet pour relever le challenge, au terme d'une opération dans l'enceinte de la citadelle. Il s'agit du lanterneau chancelant du minaret de la mosquée du dey dont le poids est de 7 tonnes qu'il fallait ‘'faire descendre'' avant d'être restauré. Il fallait donc manipuler cet ouvrage conique ébranlé par l'usure du temps avec professionnalisme. A dire vrai, l'action était loin d'être anodine, dans la mesure où une mauvaise appréciation dans la manœuvre de l'ouvrage pouvait se révéler fâcheuse pour la reconstitution de ce pan de patrimoine matériel. Cela ne constitue pas moins une première pour une entreprise venue à la rescousse d'un legs architectural. Selon le chef de projet, M. Yacine Ouagueni, l'opération de restauration sera achevée en octobre avant que le lanterneau ne soit remis en place.