Le lutteur suédois Ara Abrahamian, exclu des Jeux et privé de sa médaille de bronze par le Comité olympique international (CIO) après un mouvement d'humeur à Pékin, a déposé un appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), a annoncé jeudi cette instance. "Ara Abrahamian a déposé un appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport contre la décision rendue par la Commission Exécutive du Comité International Olympique le 16 août 2008", a indiqué le TAS dont le siège est à Lausanne. Le lutteur a demandé au TAS "de n'être sanctionné que d'un avertissement", précise le communiqué de l'institution. Le 14 août, Abrahamian, furieux de sa défaite en demi-finales (-84 kg) due selon lui à un arbitrage partial, était monté sur le podium à contrecoeur puis en était descendu pour aller déposer sa médaille au centre du tapis de lutte, avant de sortir en brandissant le poing droit. Le CIO l'avait disqualifié le surlendemain, le privant de sa médaille. Le 20 août, le comité olympique suédois et Abrahamian avaient déjà déposé un recours devant le TAS contre la fédération internationale de lutte (FILA). Quatre jours plus tard, le TAS donnait raison aux Suédois en jugeant que la FILA n'avait pas respecté son règlement, ni la charte olympique, en refusant d'ouvrir une procédure aussitôt le combat terminé pour examiner les griefs du lutteur. La FILA avait "l'obligation d'instruire une réclamation", avait souligné le TAS. Cette décision ouvrait à Abrahamian la porte à un recours contre le CIO, chose faite jeudi. Le TAS a précisé qu'il rendait généralement sa décision dans un délai de quatre mois. Le lutteur suédois Ara Abrahamian, exclu des Jeux et privé de sa médaille de bronze par le Comité olympique international (CIO) après un mouvement d'humeur à Pékin, a déposé un appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), a annoncé jeudi cette instance. "Ara Abrahamian a déposé un appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport contre la décision rendue par la Commission Exécutive du Comité International Olympique le 16 août 2008", a indiqué le TAS dont le siège est à Lausanne. Le lutteur a demandé au TAS "de n'être sanctionné que d'un avertissement", précise le communiqué de l'institution. Le 14 août, Abrahamian, furieux de sa défaite en demi-finales (-84 kg) due selon lui à un arbitrage partial, était monté sur le podium à contrecoeur puis en était descendu pour aller déposer sa médaille au centre du tapis de lutte, avant de sortir en brandissant le poing droit. Le CIO l'avait disqualifié le surlendemain, le privant de sa médaille. Le 20 août, le comité olympique suédois et Abrahamian avaient déjà déposé un recours devant le TAS contre la fédération internationale de lutte (FILA). Quatre jours plus tard, le TAS donnait raison aux Suédois en jugeant que la FILA n'avait pas respecté son règlement, ni la charte olympique, en refusant d'ouvrir une procédure aussitôt le combat terminé pour examiner les griefs du lutteur. La FILA avait "l'obligation d'instruire une réclamation", avait souligné le TAS. Cette décision ouvrait à Abrahamian la porte à un recours contre le CIO, chose faite jeudi. Le TAS a précisé qu'il rendait généralement sa décision dans un délai de quatre mois.