D'aucuns des élèves n'ont pu cacher en effet, leur désagrément quant à reprendre les bancs de classe en cette période de jeûne. D'aucuns des élèves n'ont pu cacher en effet, leur désagrément quant à reprendre les bancs de classe en cette période de jeûne. Il faut dire que les élèves ayant repris le chemin de l'école hier, après trois longs mois de vacances, ne sont guère enthousiasmés par la présente rentrée scolaire, du seul fait qu'elle intervient cette année à la mi-Ramadhan. D'aucuns des élèves que nous avons apostrophés, n'ont pu cacher en effet, leur désagrément quant à reprendre les bancs de classe en cette période de jeûne. «Sincèrement, si c'était à nous de choisir, on n'aurait jamais décidé de reprendre en ce milieu de carême, alors que nous sommes bien rodés de jeûner chez-soi» nous dira en chœur, une grappe d'élèves, à leur sortie du premier cours de l'année au lycée de Ben-Aknoun. Toutefois une ambiance bonne enfant a régné à travers les écoles de la Capitale. L'heure était plutôt aux retrouvailles ; les accolades entre camarades étaient perceptibles partout. Comme à l'accoutumée, les élèves s'informent des nouvelles des uns et des autres, se racontent les vacances, s'échangent des anecdotes… Mais, il faut dire également que cette rentrée se présente comme une échéance schlass quand même dans le contexte social, à telle enseigne que même certains élèves ressentent la saignée économique avérée du budget de leurs parents. La cause ? C'est simple : après la période des vacances, suivie du Ramadhan, et appréhendant déjà l'Aïd, les parents arrivent très mal à subvenir aux besoins de leur progéniture à l'occasion de cette rentrée ramadhanesque. Samir qui rejoint pour la première fois le CEM Mentouri de Ben-Aknoun n'est pas moins conscient de la situation financière que traversent ses parents, pour nous dire : « je ne vous cache pas que cette année je serai obligé d'entretenir mes vêtements de rentrée pour éviter d'autres dépenses à mes parents à l'occasion de l'Aïd prochain ! ». Devant cette situation de crise aigüe ressentie donc même par ces mineurs, les élèves ne parlent pas encore du côté pédagogique. D'autant plus que dans leur têtes, ces ‘'élèves de la réforme'' ne comptent pas semble t-il, «officialiser » cette rentrée sur ce plan (pédagogique), avant la fin du Ramadhan. Même son de cloche d'ailleurs chez les enseignants qui s'entendent à dire qu'ils ne comptent pas imposer du rythme aux élèves en ce début de l'année scolaire. Toutefois, ces mêmes enseignants, les contractuels notamment, qui menacent de recourir à la protestation juste après le mois de carême, ne risquent-ils pas de retarder la scolarité des élèves, sinon de compromettre leur réussite ? En outre, élèves et parents ne cachent pas leurs appréhensions par rapport aux secrets des programmes issus de la réforme scolaire qui sera généralisées cette année. En attendant, il s'impose de rappeler que le coup de starter officiel de la rentrée scolaire 2008-2009, a été donné hier, à la Bibliothèque nationale d'Algérie, sous le slogan «Une école, un enfant, un arbre, un double cadeau pour la nature et l'enfance ». Il a été annoncé, à cette occasion, le lancement d'une campagne de plantation d'arbres fruitiers locaux (figuiers, grenadiers, oliviers et palmiers) qui aspire à planter 8 millions d'arbres d'ici au 21 mars prochain, soit durant une période de 6 mois. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, et du ministre de l'Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, qui ont tous les deux salué cette initiative visant principalement à sensibiliser les écoliers sur l'importance que revêt l'arbre dans la protection de l'environnement et de la nature. Il faut dire que les élèves ayant repris le chemin de l'école hier, après trois longs mois de vacances, ne sont guère enthousiasmés par la présente rentrée scolaire, du seul fait qu'elle intervient cette année à la mi-Ramadhan. D'aucuns des élèves que nous avons apostrophés, n'ont pu cacher en effet, leur désagrément quant à reprendre les bancs de classe en cette période de jeûne. «Sincèrement, si c'était à nous de choisir, on n'aurait jamais décidé de reprendre en ce milieu de carême, alors que nous sommes bien rodés de jeûner chez-soi» nous dira en chœur, une grappe d'élèves, à leur sortie du premier cours de l'année au lycée de Ben-Aknoun. Toutefois une ambiance bonne enfant a régné à travers les écoles de la Capitale. L'heure était plutôt aux retrouvailles ; les accolades entre camarades étaient perceptibles partout. Comme à l'accoutumée, les élèves s'informent des nouvelles des uns et des autres, se racontent les vacances, s'échangent des anecdotes… Mais, il faut dire également que cette rentrée se présente comme une échéance schlass quand même dans le contexte social, à telle enseigne que même certains élèves ressentent la saignée économique avérée du budget de leurs parents. La cause ? C'est simple : après la période des vacances, suivie du Ramadhan, et appréhendant déjà l'Aïd, les parents arrivent très mal à subvenir aux besoins de leur progéniture à l'occasion de cette rentrée ramadhanesque. Samir qui rejoint pour la première fois le CEM Mentouri de Ben-Aknoun n'est pas moins conscient de la situation financière que traversent ses parents, pour nous dire : « je ne vous cache pas que cette année je serai obligé d'entretenir mes vêtements de rentrée pour éviter d'autres dépenses à mes parents à l'occasion de l'Aïd prochain ! ». Devant cette situation de crise aigüe ressentie donc même par ces mineurs, les élèves ne parlent pas encore du côté pédagogique. D'autant plus que dans leur têtes, ces ‘'élèves de la réforme'' ne comptent pas semble t-il, «officialiser » cette rentrée sur ce plan (pédagogique), avant la fin du Ramadhan. Même son de cloche d'ailleurs chez les enseignants qui s'entendent à dire qu'ils ne comptent pas imposer du rythme aux élèves en ce début de l'année scolaire. Toutefois, ces mêmes enseignants, les contractuels notamment, qui menacent de recourir à la protestation juste après le mois de carême, ne risquent-ils pas de retarder la scolarité des élèves, sinon de compromettre leur réussite ? En outre, élèves et parents ne cachent pas leurs appréhensions par rapport aux secrets des programmes issus de la réforme scolaire qui sera généralisées cette année. En attendant, il s'impose de rappeler que le coup de starter officiel de la rentrée scolaire 2008-2009, a été donné hier, à la Bibliothèque nationale d'Algérie, sous le slogan «Une école, un enfant, un arbre, un double cadeau pour la nature et l'enfance ». Il a été annoncé, à cette occasion, le lancement d'une campagne de plantation d'arbres fruitiers locaux (figuiers, grenadiers, oliviers et palmiers) qui aspire à planter 8 millions d'arbres d'ici au 21 mars prochain, soit durant une période de 6 mois. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, et du ministre de l'Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, qui ont tous les deux salué cette initiative visant principalement à sensibiliser les écoliers sur l'importance que revêt l'arbre dans la protection de l'environnement et de la nature.