Un phénomène de société par excellence est celui du mariage des mineurs dans le monde musulman. Ce phénomène fait aujourd'hui couler beaucoup d'encre en raison des nombreux faits divers qui étalent, au quotidien, le vécu de jeunes mineures mariées de force par leurs tuteurs dans un pays où l'on accepte et tolère aisément ce genre de pratiques. Un phénomène de société par excellence est celui du mariage des mineurs dans le monde musulman. Ce phénomène fait aujourd'hui couler beaucoup d'encre en raison des nombreux faits divers qui étalent, au quotidien, le vécu de jeunes mineures mariées de force par leurs tuteurs dans un pays où l'on accepte et tolère aisément ce genre de pratiques. Le mariage des mineurs contre ou avec leur gré est une pratique qui sévit encore dans quelques pays du monde musulmans. Aussi aberrant que cela puisse être, il existe encore des pays où l'on marie la femme dès qu'elle est pubère, parfois bien avant, portant atteinte à son enfance et la faisan pénétrer d'une manière brusque dans le monde des adultes. Le Maroc est aujourd'hui le premierpays à enregistrer le plus grand nombre de mariages avec les mineurs. Pour preuve, des chiffres publiés sur le site «la gazette du Maghreb» révèle que le Maroc a enregistré en 2007 plus de 29.847 demandes de mariage de couples mineurs qui ont été déposées devant les tribunaux à travers le royaume. Cependant, si de l'avis de plusieurs membres actifs du milieu associatif marocain, le code de la famille en vigueur actuellement protège par des textes de loi clairs les mineurs et interdit le mariage précoce, des religieux ne s'empêchent pas de s'aventurer pour légitimer ce type de mariage s'appuyant sur des antécédents antérieurs dans l'histoire de la religion musulmane. Aujourd'hui, la fatwa émise par l'imam marocain a soulevé un tollé général dans le rang des associations de défense des droits de l'homme et des citoyens. L'imam en question, en l'occurrence cheikh Mohammed Maghraoui, a ouvertement autorisé les parents de marier leurs filles mineures à l'âge de neuf ans. Ladite fatwa a été donnée en réponse à une question sur le fait de savoir si une femme pouvait se marier avant d'avoir atteint l'âge de la menstruation. Dans sa réponse, El Maghraoui affirmait que le mariage n'était pas lié à la menstruation. Selon son site web, cette fatwa avait été lue 1 642 fois le 9 septembre, plus que toutes les autres fatwas sur ce site, après qu'elle eut été relevée par plusieurs journaux locaux. Cheikh Mohammed Maghraoui a clairement prononcé une fatwa qui autorise le mariage des filles de 9 ans en s'appuyant sur le fait que le Prophète Mahomet a eu pour épouse Aisha, âgée à l'époque de neuf ans. Pour les opposants à la fatwa du cheikh Mohammed Maghraoui, le mariage des fillettes de neuf ans est une évidente violation des droits de l'Homme en général, et des droits des enfants en particulier. Cette fatwa est, également, estiment ces derniers, un appel au viol et au mariage pédophile. «Cette fatwa légitime clairement la pédophilie», avait rétorqué, indigné, le président d'une association de défense des droits de l'homme au Maroc. Il est à noter, à ce propos, que le phénomène du mariage des mineures prend des proportions inquiétantes au Maroc et dans plusieurs pays dont l'Arabie Saoudite où plusieurs cas de mariage forcés de fillettes de neufs ans ont été signalés. Les citoyens marocains, quant à eux, n'ont pas manqué de manifester leur fureur par rapport à la fatwa qu'ils ont jugée absurde. «Le mariage de jeunes filles mineures est inapplicable dans les sociétés modernes où aucun intérêt éthique, religieux ou social ne saurait justifier», dira plus d'un citoyen. Certains iront plus loin en expliquant que de telles fatwas déforment la religion et «donnent aux ennemis de l'Islam une bonne raison pour l'attaquer et de l'accuser de tous les noms». Le mariage des mineures, pratique portant atteinte aux droits de l'homme et à ceux des enfants, reste une réalité vécue dans plusieurs sociétés musulmanes. Pour lutter contre ce type de pratiques, les défendeurs des droits de l'homme, société civile et mouvement associatif sont tous appelés à unir leurs efforts afin d'endiguer ce phénomène, reflet d'un obscurantisme inouï. Le mariage des mineurs contre ou avec leur gré est une pratique qui sévit encore dans quelques pays du monde musulmans. Aussi aberrant que cela puisse être, il existe encore des pays où l'on marie la femme dès qu'elle est pubère, parfois bien avant, portant atteinte à son enfance et la faisan pénétrer d'une manière brusque dans le monde des adultes. Le Maroc est aujourd'hui le premierpays à enregistrer le plus grand nombre de mariages avec les mineurs. Pour preuve, des chiffres publiés sur le site «la gazette du Maghreb» révèle que le Maroc a enregistré en 2007 plus de 29.847 demandes de mariage de couples mineurs qui ont été déposées devant les tribunaux à travers le royaume. Cependant, si de l'avis de plusieurs membres actifs du milieu associatif marocain, le code de la famille en vigueur actuellement protège par des textes de loi clairs les mineurs et interdit le mariage précoce, des religieux ne s'empêchent pas de s'aventurer pour légitimer ce type de mariage s'appuyant sur des antécédents antérieurs dans l'histoire de la religion musulmane. Aujourd'hui, la fatwa émise par l'imam marocain a soulevé un tollé général dans le rang des associations de défense des droits de l'homme et des citoyens. L'imam en question, en l'occurrence cheikh Mohammed Maghraoui, a ouvertement autorisé les parents de marier leurs filles mineures à l'âge de neuf ans. Ladite fatwa a été donnée en réponse à une question sur le fait de savoir si une femme pouvait se marier avant d'avoir atteint l'âge de la menstruation. Dans sa réponse, El Maghraoui affirmait que le mariage n'était pas lié à la menstruation. Selon son site web, cette fatwa avait été lue 1 642 fois le 9 septembre, plus que toutes les autres fatwas sur ce site, après qu'elle eut été relevée par plusieurs journaux locaux. Cheikh Mohammed Maghraoui a clairement prononcé une fatwa qui autorise le mariage des filles de 9 ans en s'appuyant sur le fait que le Prophète Mahomet a eu pour épouse Aisha, âgée à l'époque de neuf ans. Pour les opposants à la fatwa du cheikh Mohammed Maghraoui, le mariage des fillettes de neuf ans est une évidente violation des droits de l'Homme en général, et des droits des enfants en particulier. Cette fatwa est, également, estiment ces derniers, un appel au viol et au mariage pédophile. «Cette fatwa légitime clairement la pédophilie», avait rétorqué, indigné, le président d'une association de défense des droits de l'homme au Maroc. Il est à noter, à ce propos, que le phénomène du mariage des mineures prend des proportions inquiétantes au Maroc et dans plusieurs pays dont l'Arabie Saoudite où plusieurs cas de mariage forcés de fillettes de neufs ans ont été signalés. Les citoyens marocains, quant à eux, n'ont pas manqué de manifester leur fureur par rapport à la fatwa qu'ils ont jugée absurde. «Le mariage de jeunes filles mineures est inapplicable dans les sociétés modernes où aucun intérêt éthique, religieux ou social ne saurait justifier», dira plus d'un citoyen. Certains iront plus loin en expliquant que de telles fatwas déforment la religion et «donnent aux ennemis de l'Islam une bonne raison pour l'attaquer et de l'accuser de tous les noms». Le mariage des mineures, pratique portant atteinte aux droits de l'homme et à ceux des enfants, reste une réalité vécue dans plusieurs sociétés musulmanes. Pour lutter contre ce type de pratiques, les défendeurs des droits de l'homme, société civile et mouvement associatif sont tous appelés à unir leurs efforts afin d'endiguer ce phénomène, reflet d'un obscurantisme inouï.