Des médecins, des scientifiques, des travailleurs sociaux et des policiers se sont réunis lundi à Prague pour discuter du boom mondial de la "meth", la méthamphétamine, drogue de synthèse qui supplante désormais l'héroïne et la cocaïne dans de nombreux pays. Surnommée "crystal" aux Etats-Unis, "Vint" à Moscou et Kiev, "Pervitin" à Prague et Bratislava, cette drogue qui se fume ou s'injecte est désormais "la plus répandue dans le monde après le cannabis", comme l'ont souligné différents intervenants à l'ouverture de cette conférence prévue jusqu'à mardi. « L'usage de ces stimulants a augmenté plus que tout autre type de drogue au niveau mondial", a ainsi résumé Louisa Deghenardt, du centre australien de recherche sur les drogues et l'alcool. Selon elle, les usagers sont "plus jeunes" que ceux des opiacés, ce qui requiert "une stratégie différente pour les cibler". La "meth" est d'autant plus répandue que sa production "ne repose pas sur une plante", mais sur des produits chimiques faciles à trouver, ce qui permet le développement de "laboratoires de cuisine", a souligné le ministre tchèque de l'Intérieur, Ivan Langer, en affirmant que le problème était particulièrement aigu en République tchèque. Car cette drogue "peut se produire facilement avec des produits courants et des équipements improvisés", sa fabrication ne requiert "aucune éducation ou formation particulière", et "sa simplicité est la raison principale de son expansion rapide dans le monde", comme l'ont expliqué des experts de l'agence américaine de lutte contre la drogue, la DEA. Le nombre de personnes qui ont consommé au moins une fois des stimulants de type amphétamine au cours des douze derniers mois tourne autour de 34 millions dans le monde, selon les chiffres de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Le marché mondial des drogues de synthèse est estimé à 65 milliards de dollars, ventes en gros et de détail combinées, selon l'ONUDC. Des médecins, des scientifiques, des travailleurs sociaux et des policiers se sont réunis lundi à Prague pour discuter du boom mondial de la "meth", la méthamphétamine, drogue de synthèse qui supplante désormais l'héroïne et la cocaïne dans de nombreux pays. Surnommée "crystal" aux Etats-Unis, "Vint" à Moscou et Kiev, "Pervitin" à Prague et Bratislava, cette drogue qui se fume ou s'injecte est désormais "la plus répandue dans le monde après le cannabis", comme l'ont souligné différents intervenants à l'ouverture de cette conférence prévue jusqu'à mardi. « L'usage de ces stimulants a augmenté plus que tout autre type de drogue au niveau mondial", a ainsi résumé Louisa Deghenardt, du centre australien de recherche sur les drogues et l'alcool. Selon elle, les usagers sont "plus jeunes" que ceux des opiacés, ce qui requiert "une stratégie différente pour les cibler". La "meth" est d'autant plus répandue que sa production "ne repose pas sur une plante", mais sur des produits chimiques faciles à trouver, ce qui permet le développement de "laboratoires de cuisine", a souligné le ministre tchèque de l'Intérieur, Ivan Langer, en affirmant que le problème était particulièrement aigu en République tchèque. Car cette drogue "peut se produire facilement avec des produits courants et des équipements improvisés", sa fabrication ne requiert "aucune éducation ou formation particulière", et "sa simplicité est la raison principale de son expansion rapide dans le monde", comme l'ont expliqué des experts de l'agence américaine de lutte contre la drogue, la DEA. Le nombre de personnes qui ont consommé au moins une fois des stimulants de type amphétamine au cours des douze derniers mois tourne autour de 34 millions dans le monde, selon les chiffres de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Le marché mondial des drogues de synthèse est estimé à 65 milliards de dollars, ventes en gros et de détail combinées, selon l'ONUDC.