Ces deux partis n'ont pas vu d'un bon œil cette augmentation du salaire des députés et c'est pourquoi ils ont voté contre l'amendement introduit dans l'article 19. Ces deux partis n'ont pas vu d'un bon œil cette augmentation du salaire des députés et c'est pourquoi ils ont voté contre l'amendement introduit dans l'article 19. Le PT et le RCD n'ont pas adopté la même attitude que les autres partis, hier à l'APN, lors du vote sur les deux ordonnances portant, la première, sur la loi de Finances complémentaire 2008 et la deuxième, sur l'amendement de la loi relative aux membres du parlement. Ces deux partis n'ont pas vu d'un bon œil cette augmentation du salaire des députés et c'est pourquoi ils ont voté contre l'amendement introduit dans l'article 19. Le parti de Louisa Hanoune, a protesté «énergiquement contre cette scandaleuse augmentation des salaires des députés» avant de s'interroger sur les bases et les normes retenues pour procéder à une telle augmentation . Il faut dire que l'amendement de la loi n° 01-01 du 31 janvier 2001 a tout simplement permis de tripler le salaire des parlementaires qui tourne, désormais, autour de 300.000 dinars. Considérant que cette augmentation constitue « une provocation» à l'encontre de la majorité de la population le parti des travailleurs, rappelle, sans doute à juste titre dans le communiqué distribué hier à la presse, que cette APN est issue d'un scrutin marqué par un fort taux d'abstention de 65% lors des législatives de 2007. Le parti des travailleurs critique ainsi franchement cette mesure qui porte le salaire des députés à l'équivalent de 30 fois le SNMG (salaire national minimum garanti). Le communiqué du parti rappelle aux députés leur refus de voter une augmentation du SNMG à 25.000 DA (environ 7% des nouveaux salaires des députés ) mais aussi d'instituer le revenu minimum d'insertion (RMI) et d'augmenter les indemnités des handicapés . Pour le PT, cette position est d'autant plus injustifiée qu'elle intervient au moment où le pouvoir d'achat de l'écrasante majorité de la population est laminé. D'où le rejet par le PT de cette ordonnance qui «transforme le mandat de député, d'un mandat politique à celui de l'enrichissement personnel». Le RCD , s'il partage la même position de rejet que le PT, n'est pas allé assez loin dans ses critiques et, dans un communiqué rendu public hier par son groupe parlementaire, il considère que «le problème du parlementaire réside non pas dans la réévaluation du point indiciaire et donc de son salaire mais plutôt dans l'absence de statut». Le parti de Said Sadi considère dans ce communiqué que « les trois missions génériques du parlementaire – législateur, contrôleur et médiateur – entre la société et les insinuations ne sont pas encore définies. L'urgence est plutôt à ce niveau. Une fois ces missions clarifiées le parlementaire doit en effet disposer de moyens matériels à la mesure de sa fonction afin qu'il puisse remplir efficacement son rôle». Le RCD, qui s'est élevé contre la procédure de l'ordonnance, a annoncé qu'il va lancer prochainement une initiative de loi pour la définition du statut du parlementaire. Les députés ont aussi adopté l'ordonnance relative à la loi de finances complémentaire 2008 contre laquelle a voté le RCD alors que le parti de travailleurs a opté pour l'abstention. Il a justifié cette positions par le fait que, malgré les insuffisances de cette loi, élaboré, sur la base d'un prix de référence de 37 dollars le baril de pétrole, l'Etat a fait un effort budgétaire supplémentaire et a pris un ensemble de «mesures de soutien positives» en direction de différents secteurs, notamment, celui de l'agriculture. Le PT et le RCD n'ont pas adopté la même attitude que les autres partis, hier à l'APN, lors du vote sur les deux ordonnances portant, la première, sur la loi de Finances complémentaire 2008 et la deuxième, sur l'amendement de la loi relative aux membres du parlement. Ces deux partis n'ont pas vu d'un bon œil cette augmentation du salaire des députés et c'est pourquoi ils ont voté contre l'amendement introduit dans l'article 19. Le parti de Louisa Hanoune, a protesté «énergiquement contre cette scandaleuse augmentation des salaires des députés» avant de s'interroger sur les bases et les normes retenues pour procéder à une telle augmentation . Il faut dire que l'amendement de la loi n° 01-01 du 31 janvier 2001 a tout simplement permis de tripler le salaire des parlementaires qui tourne, désormais, autour de 300.000 dinars. Considérant que cette augmentation constitue « une provocation» à l'encontre de la majorité de la population le parti des travailleurs, rappelle, sans doute à juste titre dans le communiqué distribué hier à la presse, que cette APN est issue d'un scrutin marqué par un fort taux d'abstention de 65% lors des législatives de 2007. Le parti des travailleurs critique ainsi franchement cette mesure qui porte le salaire des députés à l'équivalent de 30 fois le SNMG (salaire national minimum garanti). Le communiqué du parti rappelle aux députés leur refus de voter une augmentation du SNMG à 25.000 DA (environ 7% des nouveaux salaires des députés ) mais aussi d'instituer le revenu minimum d'insertion (RMI) et d'augmenter les indemnités des handicapés . Pour le PT, cette position est d'autant plus injustifiée qu'elle intervient au moment où le pouvoir d'achat de l'écrasante majorité de la population est laminé. D'où le rejet par le PT de cette ordonnance qui «transforme le mandat de député, d'un mandat politique à celui de l'enrichissement personnel». Le RCD , s'il partage la même position de rejet que le PT, n'est pas allé assez loin dans ses critiques et, dans un communiqué rendu public hier par son groupe parlementaire, il considère que «le problème du parlementaire réside non pas dans la réévaluation du point indiciaire et donc de son salaire mais plutôt dans l'absence de statut». Le parti de Said Sadi considère dans ce communiqué que « les trois missions génériques du parlementaire – législateur, contrôleur et médiateur – entre la société et les insinuations ne sont pas encore définies. L'urgence est plutôt à ce niveau. Une fois ces missions clarifiées le parlementaire doit en effet disposer de moyens matériels à la mesure de sa fonction afin qu'il puisse remplir efficacement son rôle». Le RCD, qui s'est élevé contre la procédure de l'ordonnance, a annoncé qu'il va lancer prochainement une initiative de loi pour la définition du statut du parlementaire. Les députés ont aussi adopté l'ordonnance relative à la loi de finances complémentaire 2008 contre laquelle a voté le RCD alors que le parti de travailleurs a opté pour l'abstention. Il a justifié cette positions par le fait que, malgré les insuffisances de cette loi, élaboré, sur la base d'un prix de référence de 37 dollars le baril de pétrole, l'Etat a fait un effort budgétaire supplémentaire et a pris un ensemble de «mesures de soutien positives» en direction de différents secteurs, notamment, celui de l'agriculture.