Suite à la publication de l'article intitulé “Des députés du PT font dissidence”, paru dans votre édition du lundi 10 novembre 2008, nous vous prions d'insérer les précisions suivantes : “C'est le congrès du parti qui a défini, à travers deux résolutions, le statut du député du parti et donc sa rémunération. Ces résolutions s'appliquent à tous les députés dont la secrétaire générale du parti, à égalité. Ces résolutions énoncent que le député du PT est permanent du parti. Il verse la totalité de ses indemnités sur le compte bancaire du parti qui, à son tour, lui verse un salaire défini sur la base du point indiciaire le plus élevé de la Fonction publique auquel s'ajoutent les frais de fonctionnement et le parti assure l'hébergement des députés non résidents à Alger. Le salaire des députés de l'actuelle mandature était de 80 000 DA plus 20 000 DA de frais de fonctionnement soit un revenu mensuel de 100 000 DA par député et non pas 50 000 DA tel que mensongèrement publié. Toujours conformément aux résolutions du congrès, le salaire du député s'élève désormais à 86 640 DA (le point indiciaire 4 550) tel que défini dans le décret présidentiel du 30 septembre 2007, relatif aux salaires des hauts fonctionnaires, entré en vigueur le 1er janvier 2008. Et depuis septembre 2008, le revenu mensuel du député du PT s'élève à 144 450 DA et non pas 60 000 DA comme rapporté par votre journaliste. Ce revenu équivaut au salaire mensuel d'un professeur de médecine en fin de carrière. Le groupe parlementaire du PT a voté le 17 septembre 2008 contre l'ordonnance portant augmentation des salaires des députés dans le fond et sur la forme. Ce qui a déchaîné contre lui la haine de certains députés d'autres groupes qui ont multiplié les provocations et le harcèlement. Cinq députés du PT, après avoir voté contre l'ordonnance après une discussion libre dans le groupe parlementaire, ont demandé en catimini tels des voleurs à l'administration de leur verser le rappel et les indemnités sur leurs comptes personnels rompant ainsi leurs engagements sur l'honneur et violant donc les résolutions du congrès. Ils ont caché leur traîtrise continuant à assister aux réunions du groupe parlementaire où ils n'ont exprimé aucun désaccord ni sur la question des salaires ni autre chose jusqu'à ce que le parti découvre les faits qu'ils ont eu l'audace de nier au départ, puis ils ont opté pour la suite. La direction du parti a suspendu leur appartenance au parti et à son groupe parlementaire. L'auteur de l'article n'a pas jugé utile de vérifier les informations farfelues qu'on lui a distillées. Nous le rassurons : le PT n'a pas perdu plus de la moitié de ses sièges, au nombre de 26. En fait, il n'en a perdu aucun car nul ne peut modifier les résultats des élections tels qu'annoncé par le Conseil constitutionnel. Certes, une partie des sièges du PT est occupée indûment par des personnes qui ont rompu leurs engagements politiques, détourné le mandat à des fins privées, encouragées en cela par les partisans de la décomposition politique. Les responsables des partis qui les ont encouragés puis accueillis, discréditent leurs propres partis. Car ces personnes qui ont trahi leur mandat ne les ont pas rejoints sur le terrain des opinions politiques, mais exclusivement sur le terrain de l'argent, au demeurant la démarche de ces responsables qui s'apparente au recel en droit, est politiquement immorale et discrédite davantage l'exercice de la politique. Pour sa part, le PT poursuivra dans la même voie, celle de la lutte contre la corruption, pour le respect du mandat, pour la recomposition politique et c'est aussi cette même politique qui est à l'origine de la progression du PT sur le terrain électoral : il est passé de 4 sièges en 1997 à 21 en 2002, puis 26 en 2007 et ce dernier résultat ne correspond même pas à 50% des sièges réellement obtenus.” Le secrétariat politique du Parti des travailleurs