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Qui cherche à déstabiliser la Syrie ?
Après l'attentat meurtrier de Damas
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2008

Au plan des condamnations, il y a lieu de mentionner celle du Président de la république algérienne qui a qualifié cet acte «d'abject». De nombreux autres pays arabes se sont également élevés contre un tel acte et l'ont unanimement condamné.
Au plan des condamnations, il y a lieu de mentionner celle du Président de la république algérienne qui a qualifié cet acte «d'abject». De nombreux autres pays arabes se sont également élevés contre un tel acte et l'ont unanimement condamné.
Il faudra certainement attendre de nombreux jours avant que le voile ne se lève sur les véritables commanditaires de l'attentat à la voiture piégée qui, dans la matinée de samedi, a fait 17 morts et en a blessé 14 autres. Tous des civils, selon les autorités syriennes.
C'est l'expectative la plus totale quant aux auteurs de l'attentat à la voiture piégée qui a fait 17 morts et a blessé 14 autres personnes, tous des civils, dans la matinée de samedi dans la banlieue sud de Damas. Pour l'heure, la seule voix officielle qui se soit exprimée est celle du ministre de l'Intérieur qui s'est contenté d'assurer que l'enquête en cours mènera aux véritables commanditaires de cet acte ignoble. Pour les autorités syriennes, l'accent est surtout mis sur le fait que les victimes étant toutes des civils, il y a de très fortes présomptions pour qu'il ne puisse s'agir d'autre chose que d'un acte terroriste.
Dans un tel contexte, ce sont surtout les interrogations et les supputations qui tiennent le haut du pavé. Coté presse arabe et même si de nombreux journaux n'ont pas hésité à insister sur tous les avantages que pourrait tirer Israël d'une déstabilisation de la Syrie mais aussi d'une faiblesse du pouvoir à lutter contre le terrorisme, les avis sont généralement plus mesurés et l'on ne se hasarde pas à jeter l'anathème tant l'on sait que la situation proche-orientale est ni plus ni moins qu'explosive. Autre élément qui oblige à la prudence, le fait qu'il se soit écoulé pas moins de vingt ans entre les derniers attentats meurtriers qui ont secoué la capitale syrienne au milieu des années 80 du siècle passé, et l'attentat de samedi. Or, depuis, non seulement le contexte global que celui local ont notablement évolué. Le mouvement des Frères musulmans syriens n'a plus pignon sur rue, par exemple et les Palestiniens n'ont plus les mêmes revendications ni la même présence dans ce pays.
Au plan des condamnations, il y a lieu de mentionner celle du Président de la république algérienne qui a qualifié cet acte «d'abject». De nombreux autres pays arabes se sont également élevés contre un tel acte et l'ont unanimement condamné. Mais indépendamment de l'acte lui-même, les inquiétudes vont bien sûr dans le sens du moment choisi par ses auteurs. On sait en effet que depuis juillet passé, c'est-à-dire depuis les assises de l'Union pour la Méditerranée dans la capitale française, auxquelles a pris part le président syrien Bachar Al Assad, des pas importants ont pu être effectués dans le sens d'une normalisation des relations de Damas avec l'Occident. Dans la foulée de ces assises, la Syrie avait normalisé avec le Liban et lors de la visite officielle du président français Nicolas Sarkozy à Damas, Bachar Al Assad avait émis le souhait qu'à l'appoint et à la disponibilité française dans le cadre des négociations indirectes syro israéliennes entamées sous médiation de la Turquie, les Etats-Unis puissent également apporter leur contribution. Ces propos du président syrien ont été gravement remis en cause par George Bush lui-même dans son discours prononcé devant l'Assemblée générale de l'Onu il y a moins d'une semaine. Ce dernier n'avait en effet pas hésité à qualifier l'Iran mais aussi la Syrie comme des Etats qui soutiennent le terrorisme. Maintenant de fait la Syrie sur la liste des pays non fréquentables pour le moment.
M. B.
Il faudra certainement attendre de nombreux jours avant que le voile ne se lève sur les véritables commanditaires de l'attentat à la voiture piégée qui, dans la matinée de samedi, a fait 17 morts et en a blessé 14 autres. Tous des civils, selon les autorités syriennes.
C'est l'expectative la plus totale quant aux auteurs de l'attentat à la voiture piégée qui a fait 17 morts et a blessé 14 autres personnes, tous des civils, dans la matinée de samedi dans la banlieue sud de Damas. Pour l'heure, la seule voix officielle qui se soit exprimée est celle du ministre de l'Intérieur qui s'est contenté d'assurer que l'enquête en cours mènera aux véritables commanditaires de cet acte ignoble. Pour les autorités syriennes, l'accent est surtout mis sur le fait que les victimes étant toutes des civils, il y a de très fortes présomptions pour qu'il ne puisse s'agir d'autre chose que d'un acte terroriste.
Dans un tel contexte, ce sont surtout les interrogations et les supputations qui tiennent le haut du pavé. Coté presse arabe et même si de nombreux journaux n'ont pas hésité à insister sur tous les avantages que pourrait tirer Israël d'une déstabilisation de la Syrie mais aussi d'une faiblesse du pouvoir à lutter contre le terrorisme, les avis sont généralement plus mesurés et l'on ne se hasarde pas à jeter l'anathème tant l'on sait que la situation proche-orientale est ni plus ni moins qu'explosive. Autre élément qui oblige à la prudence, le fait qu'il se soit écoulé pas moins de vingt ans entre les derniers attentats meurtriers qui ont secoué la capitale syrienne au milieu des années 80 du siècle passé, et l'attentat de samedi. Or, depuis, non seulement le contexte global que celui local ont notablement évolué. Le mouvement des Frères musulmans syriens n'a plus pignon sur rue, par exemple et les Palestiniens n'ont plus les mêmes revendications ni la même présence dans ce pays.
Au plan des condamnations, il y a lieu de mentionner celle du Président de la république algérienne qui a qualifié cet acte «d'abject». De nombreux autres pays arabes se sont également élevés contre un tel acte et l'ont unanimement condamné. Mais indépendamment de l'acte lui-même, les inquiétudes vont bien sûr dans le sens du moment choisi par ses auteurs. On sait en effet que depuis juillet passé, c'est-à-dire depuis les assises de l'Union pour la Méditerranée dans la capitale française, auxquelles a pris part le président syrien Bachar Al Assad, des pas importants ont pu être effectués dans le sens d'une normalisation des relations de Damas avec l'Occident. Dans la foulée de ces assises, la Syrie avait normalisé avec le Liban et lors de la visite officielle du président français Nicolas Sarkozy à Damas, Bachar Al Assad avait émis le souhait qu'à l'appoint et à la disponibilité française dans le cadre des négociations indirectes syro israéliennes entamées sous médiation de la Turquie, les Etats-Unis puissent également apporter leur contribution. Ces propos du président syrien ont été gravement remis en cause par George Bush lui-même dans son discours prononcé devant l'Assemblée générale de l'Onu il y a moins d'une semaine. Ce dernier n'avait en effet pas hésité à qualifier l'Iran mais aussi la Syrie comme des Etats qui soutiennent le terrorisme. Maintenant de fait la Syrie sur la liste des pays non fréquentables pour le moment.
M. B.


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