La communauté internationale a condamné d'une voix unanime et sans réserve les attentats terroristes qui ont visé Bombay, la capitale économique de l'ouest de l'Inde. Washington a condamné ces attentats «effrayants». La Maison-Blanche a convoqué mercredi dernier une réunion de responsables du contre-terrorisme et du renseignement sur les fusillades et les explosions de Bombay et s'est dit prête à aider le gouvernement indien. A Londres, le Premier Ministre britannique Gordon Brown a déclaré que ces «atroces» attaques contre cette ancienne colonie du Royaume-uni auront «une réponse vigoureuse». Pour sa part, le chef de la diplomatie britannique David Miliband a «condamné sans réserve» ces attaques. En Espagne, le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, a condamné les «exécrables attaques terroristes» perpétrées mercredi à Bombay. Ces avis rejoignent ceux de l'Union européenne (UE), qui a également exprimé son «horreur et [son] indignation» au sujet des «actes terroristes» qui ont eu lieu à Bombay, dans un communiqué publié par la présidence française de l'UE. Les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne ont «condamné avec fermeté» jeudi à Bruxelles la vague d'attentats, et ont appelé à un renforcement des efforts UE-pays tiers pour lutter contre le terrorisme. Les attaques de Bombay sont «tragiques et effrayantes» et touchent «la communauté internationale dans son ensemble», a réagi le Vatican. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, les a également condamnées et a appelé à punir les coupables. Pour la Russie, «les crimes monstrueux des terroristes à Bombay suscitent la colère, l'indignation et une condamnation absolue». A Pékin, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang a déclaré que la Chine «condamnait fermement la série d'attaques à Bombay» et que son pays s'opposait «à toute forme d'attaques terroristes». Pour le Japon, «ce type d'attaque terroriste est impardonnable, extrêmement méchante et malveillante». Les attentats de Bombay ont également été dénoncés par la Corée du Sud comme «un crime contre la civilisation et contre l'humanité qui ne pourra jamais être toléré». Le Canada a également fermement condamné «les lâches attentats». Le gouvernement australien a condamné les attaques, les qualifiant de «lâches» alors qu'au moins deux de ses ressortissants ont été blessés. Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Murray McCully, a également condamné les attentats, «une lâche tentative de faire de nombreuses victimes parmi des civils innocents». Anthony Golez, porte-parole de la présidence philippine, a condamné «les attaques terroristes contre le genre humain» et assuré que le pays était «uni» avec l'Inde dans sa quête pour vaincre les groupes terroristes. Le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a condamné jeudi les «attaques terroristes insensées». Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a adressé jeudi ses condoléances au Premier ministre indien Manmohan Singh, condamnant «cette attaque atroce». Les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar, ces pays du Golfe qui comptent d'importantes communautés indiennes, ont fermement condamné jeudi les fusillades et explosions en série à Bombay. Parmi les pays du Maghreb, le Maroc a condamné les attentats perpétrés mercredi soir à Bombay en Inde, qu'il a qualifiés de «crimes odieux». La Tunisie a exprimé sa ferme condamnation des attaques terroristes perpétrées à Bombay, les qualifiant de «crimes odieux». A. R. L'Algérie condamne L'Algérie a condamné les attentats qui ont fait mercredi dernier au moins 130 morts et environ 300 blessés dans la ville de Bombay (ouest de l'Inde) en assurant le gouvernement indien de sa solidarité. Dans un message adressé jeudi au Premier ministre indien, M. Manmohan Sing, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est dit «consterné» et «profondément indigné» par les attentats de Bombay, soulignant que «l'Algérie tient à condamner avec la plus grande fermeté ces actes criminels et odieux et à assurer le peuple indien de sa profonde solidarité». Le président Bouteflika s'est dit également «convaincu que le peuple indien saura en ces moments de deuil et de recueillement mobiliser ses forces pour transcender cette difficile épreuve». A. R.